Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
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Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
Tout de suite ce soir sur ARTE jusqu'à 22h50 ; à (evoir ou à (re)découvrir
Ça date de 1991 et je me rappelle qu'avec mes anciennes collègues de travail, on en avait discuté car il avait bien plu mais je ne suis plus très sûre que le pan de la relation homo leur avait bien sauté aux yeux... J'crois plutôt que les avaient davantage accroché sur la recette des beignets mais est-ce que ça a bien vieilli en 2007 :scratch: (mazette 15 ans plus tard... et on a pris des rides depuis... )
Evelyn Couch, en guerre contre les kilos en trop et un mari indélicat, se prend d'amitié pour une vieille dame, Ninny Threadgoode. Celle-ci lui raconte l'histoire d'Idgie et de Ruth, survenue cinquante ans plus tôt dans un petit village du sud des Etats-Unis. Ruth a quitté son mari trop violent, et Idgie est prête à servir la cause des Noirs. C'est trop pour la petite bourgade...
Hymne à la tolérance, mais aussi incitation courageuse à prendre en main son propre destin, Beignets de tomates vertes a été un succès surprise dans le monde entier. Le scénario est astucieux : le parallèle entre les histoires présente et passée donne au film une incontestable dynamique, et le dosage entre les moments de drame et de joie est savant. Pourquoi frôle-t-on sans cesse la mièvrerie ? Sans doute parce que les déboires conjugaux d'Evelyn et de Ruth sont mis au même niveau que les exactions du Ku Klux Klan. Même si les deux participent de la même étroitesse d'esprit, les effets ne sont pas exactement les mêmes... Le film ne va pas non plus au bout de ses revendications libertaires, l'évidente relation homosexuelle qui unit Idgie à Ruth étant passée sous silence... C'est donc un produit hollywoodien, avec ses limites, mais aussi ses qualités : une interprétation exceptionnelle, notamment de la part de Jessica Tandy et de Mary Stuart Masterson
Ça date de 1991 et je me rappelle qu'avec mes anciennes collègues de travail, on en avait discuté car il avait bien plu mais je ne suis plus très sûre que le pan de la relation homo leur avait bien sauté aux yeux... J'crois plutôt que les avaient davantage accroché sur la recette des beignets mais est-ce que ça a bien vieilli en 2007 :scratch: (mazette 15 ans plus tard... et on a pris des rides depuis... )
Evelyn Couch, en guerre contre les kilos en trop et un mari indélicat, se prend d'amitié pour une vieille dame, Ninny Threadgoode. Celle-ci lui raconte l'histoire d'Idgie et de Ruth, survenue cinquante ans plus tôt dans un petit village du sud des Etats-Unis. Ruth a quitté son mari trop violent, et Idgie est prête à servir la cause des Noirs. C'est trop pour la petite bourgade...
Hymne à la tolérance, mais aussi incitation courageuse à prendre en main son propre destin, Beignets de tomates vertes a été un succès surprise dans le monde entier. Le scénario est astucieux : le parallèle entre les histoires présente et passée donne au film une incontestable dynamique, et le dosage entre les moments de drame et de joie est savant. Pourquoi frôle-t-on sans cesse la mièvrerie ? Sans doute parce que les déboires conjugaux d'Evelyn et de Ruth sont mis au même niveau que les exactions du Ku Klux Klan. Même si les deux participent de la même étroitesse d'esprit, les effets ne sont pas exactement les mêmes... Le film ne va pas non plus au bout de ses revendications libertaires, l'évidente relation homosexuelle qui unit Idgie à Ruth étant passée sous silence... C'est donc un produit hollywoodien, avec ses limites, mais aussi ses qualités : une interprétation exceptionnelle, notamment de la part de Jessica Tandy et de Mary Stuart Masterson
Poet- DJ LittéRieuse
- Nombre de messages : 909
Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
Et Arte présente le film sous le thème amitié et copines...
J'avais adoré quand je l'ai vu la première, la deuxième... et la troisième fois.
J'avais adoré quand je l'ai vu la première, la deuxième... et la troisième fois.
Judith- Bannie
- Nombre de messages : 1109
Date d'inscription : 08/06/2006
Re: Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
Moi je suis sur France 2 et Un crime au paradis... Une pure merveille ce film
Taz91- Ne lez'ine pas avec les mots !
- Nombre de messages : 11886
Age : 39
Localisation : 92
Date d'inscription : 05/06/2005
Re: Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
Ouais bon en VF c'est très fleur bleue effectivement, enfin ptêt en VO aussi, mais ça se laisse carrément regarder. Je ne peux pas m'empêcher de regretter moi aussi que les meufs ne s'embrassent pas, ni rien, même si toutes choses étant égales par ailleurs, remis dans le contexte et tout le toutim ce devait être pas évident pour elles d'aller au bout du bidule et que l'ambiguïté demeure finalement, c'est une histoire en soi également. La dimension raciste est à gerber, et les violons ricains de l'happy end font du bien au moral, malgré tout. Bref c'est du cinoche grand public qui n'est pas trop mal réussi au final, s'il atteint à éveiller les émotions en question, et pour un dimanche soir, moi ça m'va très bien. Vive la TNT, je revois Arte.
Nonette- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1629
Age : 46
Date d'inscription : 13/08/2006
Re: Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
j'ai regardé j'ai bien aimée ce film c'est vrai qu'on voit bien quand même qu'il y'a bien plus que de l'amitié entre les deux femmes
aude- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 2599
Age : 39
Localisation : rouen
Loisirs : musique,lecture,
Date d'inscription : 13/06/2005
Re: Beignets de tomates vertes tout de suite au salon
J'ai pas regretté de l'avoir revu (pour la troisième fois ) bien des années plus tard, un dimanche soir de l'an 2007...
Il a pas si mal vieilli que ça et effectivement, il faut être concerné(e) par l'homosexualité pour attraper les "codes" à certains moments dans le film :
-le plan collecte de miel directement dans la ruche,
-cet autre plan quand elles sont toutes les deux bourrées lors de la soirée d'anniversaire de Ruth et qu'au bord de la rivière, Ruth embrasse furtivement (et même pas sur la bouche, en plus ) Idgie qu'on sent soudain très troublée ; c'est d'ailleurs plutôt elle dès le début du film et (dès) son "enfance" qui incarne le stéréotype garçon manqué, qui, de plus, ne s'intéresse pas aux hommes et ne s'en laisse pas compter :evil: ..
Mais bon c'est vrai qu'il y a plusieurs niveaux (voire histoires dans ce film) qui se téléscopent...
Les exactions du Ku klux clan dans cette petite ville d'Alabama en 1929, la violence conjugale, l'histoire de Evelyn Couch qui déprime auprès de son tout aussi grassouillet de mari (qui ne pense qu'à regarder le sport à la tv en rentrant du boulot) et elle, s'empiffre à défaut de pouvoir lui dire son malaise de n'être que la bobonne au foyer...
Il a pas si mal vieilli que ça et effectivement, il faut être concerné(e) par l'homosexualité pour attraper les "codes" à certains moments dans le film :
-le plan collecte de miel directement dans la ruche,
-cet autre plan quand elles sont toutes les deux bourrées lors de la soirée d'anniversaire de Ruth et qu'au bord de la rivière, Ruth embrasse furtivement (et même pas sur la bouche, en plus ) Idgie qu'on sent soudain très troublée ; c'est d'ailleurs plutôt elle dès le début du film et (dès) son "enfance" qui incarne le stéréotype garçon manqué, qui, de plus, ne s'intéresse pas aux hommes et ne s'en laisse pas compter :evil: ..
Mais bon c'est vrai qu'il y a plusieurs niveaux (voire histoires dans ce film) qui se téléscopent...
Les exactions du Ku klux clan dans cette petite ville d'Alabama en 1929, la violence conjugale, l'histoire de Evelyn Couch qui déprime auprès de son tout aussi grassouillet de mari (qui ne pense qu'à regarder le sport à la tv en rentrant du boulot) et elle, s'empiffre à défaut de pouvoir lui dire son malaise de n'être que la bobonne au foyer...
Poet- DJ LittéRieuse
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Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
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