Le combat d'une femme
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Le combat d'une femme
parfois certaine personne mérite que l'on parle d'elle pour le courage qu'elles on a brisé les tabous.
Transsexuelle, elle raconte sans cliché son parcours.
Quand Karine parle de son histoire, elle avoue avec pudeur un "parcours à la sauvage". Puis, elle fait glisser un sourire sur son visage ouvert et sur ce trajet vers elle-même qu'elle ne s'est laissé dicter par personne. Voilà plus de dix ans que cette militante a changé de sexe. Aujourd'hui, elle assume tout. "Le terme trans, je m'en empare", explique cette doctorante en science de la communication. "Ça fait partie de mon histoire. Je suis née le jour de ma naissance et pas le jour de mon opération. Ma vie est un trajet linéaire, j'ai essayé d'être un homme avant d'entamer ce chemin identitaire", explique cette organisatricedes Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités.
À 39 ans, la chercheuse redoute moins l'exposition de sa vie privée et lutte toujours contre la violence des stéréotypes. Car quand il s'agit de refaire sa carte d'identité, les ennuis arrivent. Là, au guichet, il faut quasiment se mettre à nu: "L'acte administratif remet en cause ce que je suis", raconte Karine Espineira. Et cette brutalité sociale convoque la mémoire du changement de genre: le suivi par des "experts", l'hormonothérapie, la mise en marge, l'opération à l'étranger, la débrouillardise. "J'ai tout géré professionnellement, j'ai choisi de choisir mes médecins, j'ai refusé la chape de la psychiatrisation qui voudrait que je fasse partie du manuel des maladies mentales... la France est en retard !", s'énerve Karine.
Depuis 4 ans, celle qui a beaucoup bourlingué a posé ses valises à Marseille, elle y trouve la vie "belle" en compagnie de son amie et a fondé une association. "Pour le militantisme, cette ville n'est pas évidente, la discrimination y est très forte", constate la créatrice de Sans Contrefaçon. Et puis chaque année, Karine participe aux rencontres internationales estivales de Luminy, "une bulle d'air". Dès mardi avec les 500 participantes attendues (le pluriel est ici féminin), elle donne une visibilité aux trans, ouvre le dialogue puis, entre célébration et réflexion, savoure le plaisir d'être harmonieusement humaine.
http://www.laprovence.com/articles/2007/07/14/89804-MARSEILLE-Le-combat-de-Karine-pour-s-emparer-de-son-identite.php
Transsexuelle, elle raconte sans cliché son parcours.
Quand Karine parle de son histoire, elle avoue avec pudeur un "parcours à la sauvage". Puis, elle fait glisser un sourire sur son visage ouvert et sur ce trajet vers elle-même qu'elle ne s'est laissé dicter par personne. Voilà plus de dix ans que cette militante a changé de sexe. Aujourd'hui, elle assume tout. "Le terme trans, je m'en empare", explique cette doctorante en science de la communication. "Ça fait partie de mon histoire. Je suis née le jour de ma naissance et pas le jour de mon opération. Ma vie est un trajet linéaire, j'ai essayé d'être un homme avant d'entamer ce chemin identitaire", explique cette organisatricedes Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités.
À 39 ans, la chercheuse redoute moins l'exposition de sa vie privée et lutte toujours contre la violence des stéréotypes. Car quand il s'agit de refaire sa carte d'identité, les ennuis arrivent. Là, au guichet, il faut quasiment se mettre à nu: "L'acte administratif remet en cause ce que je suis", raconte Karine Espineira. Et cette brutalité sociale convoque la mémoire du changement de genre: le suivi par des "experts", l'hormonothérapie, la mise en marge, l'opération à l'étranger, la débrouillardise. "J'ai tout géré professionnellement, j'ai choisi de choisir mes médecins, j'ai refusé la chape de la psychiatrisation qui voudrait que je fasse partie du manuel des maladies mentales... la France est en retard !", s'énerve Karine.
Depuis 4 ans, celle qui a beaucoup bourlingué a posé ses valises à Marseille, elle y trouve la vie "belle" en compagnie de son amie et a fondé une association. "Pour le militantisme, cette ville n'est pas évidente, la discrimination y est très forte", constate la créatrice de Sans Contrefaçon. Et puis chaque année, Karine participe aux rencontres internationales estivales de Luminy, "une bulle d'air". Dès mardi avec les 500 participantes attendues (le pluriel est ici féminin), elle donne une visibilité aux trans, ouvre le dialogue puis, entre célébration et réflexion, savoure le plaisir d'être harmonieusement humaine.
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