Les poèmes que vous aimez
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Re: Les poèmes que vous aimez
Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
Invité- Invité
Re: Les poèmes que vous aimez
J'ai ressorti mon vieux Prévert et j'ai retrouvé ce poème. C'est bluffant comme il correspond à mon état d'esprit aujourd'hui : Oui, le passé est bien derrière. Oui, le présent va construire le futur.
IMMENSE ET ROUGE
Immense et rouge
Au-dessus du Grand Palais
Le soleil d'hiver apparait
Et disparait
Comme lui mon coeur va disparaitre
Et tout mon sang va s'en aller
S'en aller à ta recherche
Mon amour
Ma beauté
Et te trouver
Là où tu es.
Jacques Prévert
IMMENSE ET ROUGE
Immense et rouge
Au-dessus du Grand Palais
Le soleil d'hiver apparait
Et disparait
Comme lui mon coeur va disparaitre
Et tout mon sang va s'en aller
S'en aller à ta recherche
Mon amour
Ma beauté
Et te trouver
Là où tu es.
Jacques Prévert
titouana- Ne lez'ine pas avec les mots !
- Nombre de messages : 5721
Age : 88
Localisation : un peu loin DTC !
Emploi : savoir accommoder le social à toutes les saucisses
Loisirs : Courir avec mon chien Gamembert
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: Les poèmes que vous aimez
Un poème anonyme...
affascinante mistero
semplicità regale
femminilità sensuale
sei valore Signora nell’anima
bella dentro … fuori semmai
al tuo incedere sinuoso e leggero
cala il silenzio … non banale commento
mai “il troppo” ostentato
ne “lo strillare sguaiato”
o “l’ancheggiare voluto”
sei vedo non vedo
non guaina volgare
da volto ammiccante
“Donna di Classe”
dal viso pulito
che semplice ti poni
raffinata ti muovi
nuda o vestita
tu ami la vita
sensibile e discreta
non avida e prepotente
sensualità innata
mai costruita
no … non cambiare
in jeans e camicia
sei classe … comunque
sei classe … ovunque
affascinante mistero
semplicità regale
femminilità sensuale
sei valore Signora nell’anima
bella dentro … fuori semmai
al tuo incedere sinuoso e leggero
cala il silenzio … non banale commento
mai “il troppo” ostentato
ne “lo strillare sguaiato”
o “l’ancheggiare voluto”
sei vedo non vedo
non guaina volgare
da volto ammiccante
“Donna di Classe”
dal viso pulito
che semplice ti poni
raffinata ti muovi
nuda o vestita
tu ami la vita
sensibile e discreta
non avida e prepotente
sensualità innata
mai costruita
no … non cambiare
in jeans e camicia
sei classe … comunque
sei classe … ovunque
Vénusia- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1862
Age : 44
Date d'inscription : 13/01/2012
Re: Les poèmes que vous aimez
Il n’y a pas d’amour heureux
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n’y a pas d’amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n’y a pas d’amour heureux
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux
Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
Louis Aragon (1946)
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n’y a pas d’amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n’y a pas d’amour heureux
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux
Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
Louis Aragon (1946)
Mine-de-Rien- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 413
Date d'inscription : 11/12/2014
Re: Les poèmes que vous aimez
De gaieté en gaieté
J’ai contrefait ma joie
De tristesse en tristesse
J’ai camouflé ma peine
De saison en saison
J’ai galvaudé le temps
De raison en raison
J’ai nié l’évident
De silence en silence
J’ai parlé sans rien dire
De méfiance en méfiance
J’ai douté sans finir
De rancoeur en rancoeur
J’ai brisé l’essentiel
De pensée en pensée
J’ai flétri sans appel
De reproche en reproche
J’ai pétrifié les jours
Et puis de proche en proche
J’ai détruit tout amour…
De pleurs en espérances
J’ai conjuré le sort
De regrets en souffrances
J’ai torturé mon corps
Las…
De nuage en nuage
J’ai construit ma maison
Et d’un seul coup d’orage…
Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981
J’ai contrefait ma joie
De tristesse en tristesse
J’ai camouflé ma peine
De saison en saison
J’ai galvaudé le temps
De raison en raison
J’ai nié l’évident
De silence en silence
J’ai parlé sans rien dire
De méfiance en méfiance
J’ai douté sans finir
De rancoeur en rancoeur
J’ai brisé l’essentiel
De pensée en pensée
J’ai flétri sans appel
De reproche en reproche
J’ai pétrifié les jours
Et puis de proche en proche
J’ai détruit tout amour…
De pleurs en espérances
J’ai conjuré le sort
De regrets en souffrances
J’ai torturé mon corps
Las…
De nuage en nuage
J’ai construit ma maison
Et d’un seul coup d’orage…
Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981
Mine-de-Rien- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 413
Date d'inscription : 11/12/2014
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: Les poèmes que vous aimez
Votre amour, madame, m'a fait pénétrer dans les cités de la tristesse
Et moi avant votre amour je ne savais pas qu'est ce que la tristesse
Je n'ai jamais su que les larmes sont l'être humain
que l' humain sans tristesse n'était que l'ombre d'un humain
Votre amour m'a apprit a me comporter comme un petit enfant
A dessiner votre visage avec la craie sur les mures
O Femme qui a renversé mon histoire
Je suis égorgé en vous d'un artère à l’autre
Votre amour m'a apprit comment l’amour peut modifier la carte du temps
Il m'a apprit que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner
Votre amour m'a apprit des choses dont je n'aurai jamais penser
Et moi avant votre amour je ne savais pas qu'est ce que la tristesse
Je n'ai jamais su que les larmes sont l'être humain
que l' humain sans tristesse n'était que l'ombre d'un humain
Votre amour m'a apprit a me comporter comme un petit enfant
A dessiner votre visage avec la craie sur les mures
O Femme qui a renversé mon histoire
Je suis égorgé en vous d'un artère à l’autre
Votre amour m'a apprit comment l’amour peut modifier la carte du temps
Il m'a apprit que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner
Votre amour m'a apprit des choses dont je n'aurai jamais penser
Amour- Lez'arde sur le forum
- Nombre de messages : 590
Age : 45
Localisation : Planète Terre
Loisirs : Poésie , musique française , sorties
Date d'inscription : 05/02/2016
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