High-tech : aller voler les talents... aux Etats-Unis

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High-tech : aller voler les talents... aux Etats-Unis

LE MONDE ECONOMIE | 02.04.07 | 10h15


'idée semble frappée au coin du bon sens : puisque les Etats-Unis fonctionnent comme une gigantesque pompe aspirante des cerveaux étrangers, pourquoi ne pas aller chercher là-bas, au coeur des fameux "clusters", ceux qui seraient tentés par une installation en France ? Un travail de fourmi auquel s'attelle depuis 2005 la Mission pour la science et la technologie de l'ambassade de France à Boston, à travers le Young Entrepreneurs initiative (YEi). Objectif : promouvoir les structures françaises d'aide à l'innovation et y attirer des chercheurs ayant un projet de création d'entreprise de haute technologie. Chaque année, un appel à projets est lancé en direction de la communauté scientifique et des réseaux d'entrepreneurs américains. Un jury sélectionne une petite dizaine de candidats pour lesquels la mission scientifiqu! e va assurer un intense "networking" : identifier les meilleurs interlocuteurs, puis attribuer aux projets un parrain français : incubateur, agence de développement territorial ou institut de recherche. Les lauréats reçoivent aussi 5 000 euros pour financer des voyages en France afin de rencontrer des partenaires potentiels. "Nous jouons un rôle d'interface et d'accompagnement, explique Sébastien Dagault, responsable du programme YEi au service scientifique. La France a beaucoup de ressources pour soutenir la création de start-up mais ces dispositifs sont mal connus ici. Nous aidons les candidats à frapper aux bonnes portes." La vingtaine de partenaires du YEi prennent ensuite le relais, qu'ils soient publics, comme l'agence Oseo-Anvar, ou privés, comme le réseau de business angels "France Angel", qui vient de le rejoindre.

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