Ne le dis à personne
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Ne le dis à personne
Finalement, c'est vrai et c'est un fait que le cinéma français fait plaisir depuis quelques temps. :cheers:
Hier soir, je suis allée voir ce film de Guillaume Canet adapté du best-seller haletant de l’Américain Harlan Coben. Première surprise, il réussit à transposer dans Paris et sa région l’enquête de ce pédiatre le Dr. Beck, incarné par François Cluzet, hanté par le meurtre sauvage de sa jeune épouse, attribué à un tueur en série. Huit ans après la tragédie, il reçoit un message électronique anonyme le conduisant à des images très récentes de la jeune femme.
S’il commet des maladresses de mise en scène (flash-back mièvres et lourdeurs dans le dénouement ), ses courses-poursuites, en revanche, filmées au ras du périph, sont réalistes et accrocheuses.
Surtout, en bon faiseur obéissant à la grande tradition du polar à la française, il sait s’en remettre à ses acteurs, triés sur le volet jusque dans les seconds rôles et les participations amicales : Kristin Scott Thomas, qui distille avec un aplomb irrésistible chacune de ses répliques de lesbienne bobo ( ), François Berléand, idéal ersatz de Columbo, ou Nathalie Baye, explosive en avocate coriace. Citons encore André Dussolier en beau-père brisé, Jean Rochefort en notable charismatique, Marie-Josée Croze en épouse assassinée, Olivier Marchal en homme de main, Florence Thomassin en meilleure amie de la défunte, Gilles Lellouche en touchant "caïd" de banlieue.
G. Canet met l'accent sur la blessure du personnage joué par Cluzet et sur le décalage entre la situation irréelle vécue par celui-ci et l'apparente sérénité du monde qui l'entoure, tout en ménageant le suspense, entre fausses pistes et coups de théâtre .
On retrouve aussi les touches "décalées" qui caractérisaient son premier film "Mon idole": Berléand se voit affubler de troubles obsessionnels compulsifs, tandis que le pédiatre atterrit en survêtement dans un quartier chic.
L'atmosphère du film doit beaucoup à la bande originale, un post-rock lancinant signé par Matthieu Chedid, qui a composé la musique en deux heures, en improvisant à la guitare sur les images du film, à la manière de Ry Cooder pour "Paris Texas" ou Neil Young pour "Dead Man".
Un bon moment de cinéma enfin quoi :!: :D
Hier soir, je suis allée voir ce film de Guillaume Canet adapté du best-seller haletant de l’Américain Harlan Coben. Première surprise, il réussit à transposer dans Paris et sa région l’enquête de ce pédiatre le Dr. Beck, incarné par François Cluzet, hanté par le meurtre sauvage de sa jeune épouse, attribué à un tueur en série. Huit ans après la tragédie, il reçoit un message électronique anonyme le conduisant à des images très récentes de la jeune femme.
S’il commet des maladresses de mise en scène (flash-back mièvres et lourdeurs dans le dénouement ), ses courses-poursuites, en revanche, filmées au ras du périph, sont réalistes et accrocheuses.
Surtout, en bon faiseur obéissant à la grande tradition du polar à la française, il sait s’en remettre à ses acteurs, triés sur le volet jusque dans les seconds rôles et les participations amicales : Kristin Scott Thomas, qui distille avec un aplomb irrésistible chacune de ses répliques de lesbienne bobo ( ), François Berléand, idéal ersatz de Columbo, ou Nathalie Baye, explosive en avocate coriace. Citons encore André Dussolier en beau-père brisé, Jean Rochefort en notable charismatique, Marie-Josée Croze en épouse assassinée, Olivier Marchal en homme de main, Florence Thomassin en meilleure amie de la défunte, Gilles Lellouche en touchant "caïd" de banlieue.
G. Canet met l'accent sur la blessure du personnage joué par Cluzet et sur le décalage entre la situation irréelle vécue par celui-ci et l'apparente sérénité du monde qui l'entoure, tout en ménageant le suspense, entre fausses pistes et coups de théâtre .
On retrouve aussi les touches "décalées" qui caractérisaient son premier film "Mon idole": Berléand se voit affubler de troubles obsessionnels compulsifs, tandis que le pédiatre atterrit en survêtement dans un quartier chic.
L'atmosphère du film doit beaucoup à la bande originale, un post-rock lancinant signé par Matthieu Chedid, qui a composé la musique en deux heures, en improvisant à la guitare sur les images du film, à la manière de Ry Cooder pour "Paris Texas" ou Neil Young pour "Dead Man".
Un bon moment de cinéma enfin quoi :!: :D
Poet- DJ LittéRieuse
- Nombre de messages : 909
Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Ne le dis à personne
faut que j'aille le voir j'ai lus le livre même rerelus et j'ai adoré
aude- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 2599
Age : 39
Localisation : rouen
Loisirs : musique,lecture,
Date d'inscription : 13/06/2005
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