un film gay assurément pas gai tout à l'heure sur Arte
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un film gay assurément pas gai tout à l'heure sur Arte
Avant la nuit
Avant la nuit
Drame
Réalisateur : Julian Schnabel
Avec entre autres acteurs : Javier Bardem (Reinaldo Arenas), Olivier Martinez (Lázaro Gómez Carriles), Johnny Depp (Bon Bon / le lieutenant Victor)...
Arte 22h30-00h40, ce soir 07 fév. 07
Cuba, fin des années 50. La révolution castriste s'est doublée d'une émancipation sexuelle, suivie d'une répression méthodique. Homosexuel, le jeune écrivain Reinaldo Arenas est harcelé, emprisonné, avant de s'exiler aux Etats-Unis, où il mourra du sida.
Ce film adapte le récit hallucinant de ces années de persécution. Enflammé par son sujet (le pouvoir libérateur de l'art), Julian Schnabel ose un fertile mélange des genres. Chro-nique (? NDLR c'est pas de moi !) intimiste, montage d'actualités, reconstitution se télescopent avec des séquences baroques, comme cette fellinienne tentative d'évasion en montgolfière. Ou l'arrivée d'Arenas, hilare après avoir avalé des euphorisants, dans une forteresse sinistre où sont entassés prisonniers politiques, criminels et travestis (étonnant Johnny Depp). Le plus souvent, on voit un homme privé de tout, obligé de vendre ses livres ou ses habits pour acheter du papier et retrouver sa dignité en écrivant. On n'oubliera pas une scène, superbe : l'écrivain exilé, assis dans le métro de New York, tient une minuscule plante verte qui lui rappelle son pays. Il s'imagine se précipitant vers sa machine pour se soûler du bruit des touches sur le papier : « Je flotte, je suis sauvé... » Un film étonnant, à la fois âpre, lyrique et fiévreux.
(critique Telerama )
Avant la nuit
Drame
Réalisateur : Julian Schnabel
Avec entre autres acteurs : Javier Bardem (Reinaldo Arenas), Olivier Martinez (Lázaro Gómez Carriles), Johnny Depp (Bon Bon / le lieutenant Victor)...
Arte 22h30-00h40, ce soir 07 fév. 07
Cuba, fin des années 50. La révolution castriste s'est doublée d'une émancipation sexuelle, suivie d'une répression méthodique. Homosexuel, le jeune écrivain Reinaldo Arenas est harcelé, emprisonné, avant de s'exiler aux Etats-Unis, où il mourra du sida.
Ce film adapte le récit hallucinant de ces années de persécution. Enflammé par son sujet (le pouvoir libérateur de l'art), Julian Schnabel ose un fertile mélange des genres. Chro-nique (? NDLR c'est pas de moi !) intimiste, montage d'actualités, reconstitution se télescopent avec des séquences baroques, comme cette fellinienne tentative d'évasion en montgolfière. Ou l'arrivée d'Arenas, hilare après avoir avalé des euphorisants, dans une forteresse sinistre où sont entassés prisonniers politiques, criminels et travestis (étonnant Johnny Depp). Le plus souvent, on voit un homme privé de tout, obligé de vendre ses livres ou ses habits pour acheter du papier et retrouver sa dignité en écrivant. On n'oubliera pas une scène, superbe : l'écrivain exilé, assis dans le métro de New York, tient une minuscule plante verte qui lui rappelle son pays. Il s'imagine se précipitant vers sa machine pour se soûler du bruit des touches sur le papier : « Je flotte, je suis sauvé... » Un film étonnant, à la fois âpre, lyrique et fiévreux.
(critique Telerama )
Poet- DJ LittéRieuse
- Nombre de messages : 909
Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
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