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Changer notre rapport au travail, changer ce monde...

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Changer notre rapport au travail, changer ce monde... Empty Changer notre rapport au travail, changer ce monde...

Message par Poet Mar 01 Mai 2007, 21:04

Alors que nous le plaçons en tête des conditions du bonheur
et de l’épanouissement, notre univers professionnel se durcit, devenant bien souvent synonyme de souffrance.

C’est pourquoi en ce 1er mai fête du travail (Argh malade ), j’ai choisi de vous reparler de ce docu-film « j’ai mal au travail » de Jean-Michel Carré qui fut diffusé le mardi 24 octobre 2006 (lendemain de ma date d’anniversaire, tiens Changer notre rapport au travail, changer ce monde... Bougie01) sur Canal +.

Comment, de manière insidieuse, se sont mises en place de nouvelles organisations du travail, avec des conséquences souvent désastreuses sur les salariés à tous les niveaux de la hiérarchie. Dans une enquête menée récemment auprès de 6 000 personnes, le travail arrive en deuxième position comme condition du bonheur, après la santé mais devant la famille, l’argent et l’amour. Le travail est le carrefour de valeurs différentes et de finalités divergentes.

Quels sont ses enjeux ? Quelles sont les lignes de force qui le traversent ? Pour répondre à quels objectifs contradictoires ? Au bénéfice de qui ? Comment transforment-elles le travail, ses conditions d’exécution, son organisation même ? Quelles sont les nouvelles méthodes de management et de quelle manière les cabinets spécialisés qui les promulguent investissent les entreprises ? Mais surtout par quels cheminements le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou s’effondre-t-il ? Dans le contexte actuel, de plus en plus nombreux sont les salariés qui, tout en ressentant profondément un mal-être, ne savent pas toujours comment le définir et traversent des phases dépressives qui peuvent aboutir à des passages à l’acte suicidaires. Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide, reviennent de plus en plus fréquemment comme des leitmotivs lorsqu’il est question du travail. Pourtant, lorsqu’il y a menace de fermeture, des salariés occupent leur entreprise, même si peu de temps auparavant ils déploraient âprement leurs conditions de travail. Leur désarroi exprime la blessure de la perte d ’une identité, d ’un enracinement social, d ’un partage avec le collectif. Le sentiment d ’exploitation, sphère réservée traditionnellement aux ouvriers, touche désormais les cadres supérieurs et les professions intermédiaires. Ces nouvelles formes de violence, vécues sur le mode de la souffrance individuelle, concernent des masses considérables et détermineront dans l’avenir de nouvelles lignes de mobilisation, de nouvelles alliances et de nouveaux clivages sociaux. L’absence de travail déleste l’individu et lui retire le sentiment de l’utilité de son existence. Qu’est-ce que le travail pour chacun de nous ? Quelle place occupe-t-il dans notre construction identitaire, dans notre participation au monde, et que pourrait-il être ? Y a-t-il dans le travail autre chose de beaucoup plus important que l’on ne dit pas, que l’on ne se dit pas, et auquel on ne pense pas tant qu’on le possède ?

QUELQUES CHIFFRES– En dix années, les troubles musculo-squelettiques sont passés de 1 000 à 35 000 par an.
– En 2005, il y a eu 760 000 accidents du travail en France.
– Deux personnes par jour meurent dans des accidents du travail.
– 2 millions de salariés sont victimes de harcèlement mental et de maltraitance, 500 000 subissent un harcèlement sexuel.
– Le coût annuel des accidents du travail, des maladies professionnelles et de la maltraitance s’élève à 70 milliards d’euros pour l’État et les entreprises.

– Sur 5 ans, on a constaté plus de 1 000 tentatives de suicides sur le lieu de travail en France dont 47 %
ont été suivies de décès.
– 10 % des dépenses de la Sécurité sociale sont directement liées aux maladies professionnelles.
– Eczéma, insomnies, alertes cardiaques, troubles musculo-squelettiques, ulcères, cancers, dépressions,
tentatives de suicide sont les conséquences les plus fréquentes des maltraitances sur le lieu de travail.
– Durant la dernière année juridictionnelle, les tribunaux des prud’hommes ont traité 250 000 litiges.


La souffrance objective et subjective de ceux qui travaillent, la banalisation de l’injustice sociale, le développement de la violence dans les pratiques de travail peuvent nous faire prendre conscience d’un certain état de la société. Les techniques de management, utilisent "scientifiquement" la peur, le fait de fracasser les équipes, délocaliser, fusionner et démembrer les collectifs de travailpour que les gens ne puissent construire des coopérations dans une équipe.


PARTIR DE L’IDÉE DU BONHEUR
une spirale qui paraît assujettir plus particulièrement ceux qui, au départ, semblent être les plus enclins à se passionner pour leur travail.

RECONNAITRE SA SOUFFRANCE
Quand les gens parlent du travail, dans un premier temps, ils disent que "c’est galère" et, dans un second temps, ils expliquent comment ils le transforment. Entendre le jugement et la gratitude de ses pairs et parfois la reconnaissance de la hiérarchie sur la beauté de ce qu’on a pu produire est essentiel. Pour Christophe Dejours, professeur de psychologie au CNAM, tout travail est au départ une souffrance et il y a une subversion de cette souffrance en plaisir parce que l’on se heurte à un obstacle qu’on va être obligé de dépasser en mobilisant sa capacité de penser. La souffrance peut être quelque chose de dynamique. Deux dispositions font que la souffrance ne peut pas ou ne peut plus se transformer en plaisir : soit un certain nombre de difficultés font qu’on n’arrive jamais à maîtriser le geste ; soit c’est l’"empêcher du pouvoir d ’agir" où l’on interdit à quelqu’un de remettre en jeu et de construire son identité. L’empêchement du pouvoir d ’agir consiste à empêcher quelqu’un à mettre une part de créativité dans son travail, à nier son identité et à l’empêcher de penser. Le paradigme de cette situation est "l’utopie" capitaliste du taylorisme, du travail à la chaîne. On retrouve aujourd’hui cette situation dans d ’autres activités et à différents stades de la hiérarchie. De nouvelles formes de souffrance psychologique sont récemment apparues : le film met en scène des personnes que Jean-Michel Carré a rencontrées par l’intermédiaire du docteur Nicolas Sandret, attaché à la consultation de pathologies professionnelles du Centre hospitalier intercommunal de Créteil. Il ressort de leurs témoignages l’évocation du sentiment de stress, de harcèlement et de violences vécues dans les entreprises.

LES ÉVOLUTIONS DU TRAVAIL
Les conditions de travail actuelles font que les salariés pourraient investir leur intelligence et leur initiative. Pourtant, ils n’arrivent pas à subvertir le travail. Ils sont et restent dans la douleur. Le film donne les clefs qui expliquent pourquoi ils sont sans arrêt ramenés à leur souffrance et n’arrivent pas à la dépasser : la suppression des marges de manœuvre majorée par le recours à la sous-traitance ou à l’intérim, l’insuffisance des moyens pour assumer les objectifs assignés, l’individualisation des performances et la suppression des collectifs de travail… A l’heure actuelle, tout le monde est perdu. Les patrons, les cadres et l’ensemble des salariés. Ils se sentent tous menacés par les autres, même par ceux qui travaillent à l’autre bout du monde et qu’on ne connaîtra jamais, parce que totalement interchangeables et facilement remplaçables. Les cadres ont découvert qu’ils étaient aussi fragilisés et "Kleenex" que les autres. Dans les grosses entreprises, s’il y a une liberté d ’initiative apparemment attendue des salariés, les moyens ne sont pas donnés pour l’assumer. Frustrations, sentiment de l’impossible et de l’échec probable. Face aux dégâts produits sur les salariés, une question se pose vis-à-vis de la souffrance psychique du même type que celle qui a surgi au XIXe siècle quand l’exploitation des travailleurs a entraîné une dégradation de leur condition physique telle qu’une intervention de l’Etat a été nécessaire. Depuis quelques années, on assiste à un désengagement de l’Etat. Comme me le disait récemment le directeur d ’un grand groupe de distribution : "On a réussi à casser les solidarités, mais on a des dommages collatéraux." Ces dommages collatéraux signifiaient, entre autres, le suicide d ’un salarié de l’entreprise sur son lieu de travail… Mais quid du fonctionnement de l’entreprise qui a engendré à de telles situations ? On aboutit à ce que les maladies et les problèmes de santé ont littéralement explosé sous l’effet de la réorganisation du travail. Tolérance à l’injustice, souffrances personnelles et souffrances imposées à autrui sont peu à peu devenues ordinaires.

LES TECHNIQUES DE MANAGEMENT ET L’ARRIVÉE DES "CABINETS SPÉCIALISÉS" POUR ENTREPRISES
En période de concurrence accrue on licencie les plus faibles et on exige des autres des performances toujours supérieures en matière de productivité, de disponibilité, de discipline et d ’abnégation. Si les spécialistes du travail affirment que le travail contribue à la structuration psychique de tout individu, le flux des patients qu’ils retrouvent dans leurs consultations confirme un état de souffrance de plus en plus important, preuve que les exigences à l’égard des salariés n’ont aujourd ’hui plus de limites. L’urgence est d ’autant plus grande qu’en face les dispositifs sont de plus en plus élaborés. Quel meilleur exemple pour comprendre les nouvelles organisations du travail que ces officines privées, utilisées par les directions, qui tentent de persuader les salariés qu’ils sont directement responsables de leur situation. C’est le moment où apparaissent les raisons objectives dans l’entreprise de la spirale qui amène des salariés à "craquer". On peut parler de "harcèlement stratégique". Une partie des psychologues interprètent le malaise au travail en en faisant un problème de développement personnel, prenant rarement en compte le caractère central du travail dans la construction de l’individu. Ainsi, les réponses individuelles de type comportementaliste ne remettent jamais en cause l’organisation du travail. On fait comprendre aux salariés que s’ils n’arrivent pas à s’adapter c’est en raison de leur fragilité personnelle. Il existe pourtant des données épidémiologiques qui attestent le lien entre travail et souffrance mentale. Elles associent le stress au travail à une augmentation significative du risque de dépression, de détresse psychologique, d ’épuisement professionnel et de troubles musculo-squelettiques. La mise en parallèle de l’univers du management et de la réalité quotidienne de milliers de salariés est une des constantes du film : partir de l’intimité de la souffrance individuelle pour déboucher sur les mécanismes manipulatoires qui la sous-tendent et traduire des problématiques personnelles en une problématique politique.

DES ÉBAUCHES DE RÉSISTANCE

Les difficultés vécues au quotidien tranchent avec le fait que les gens acceptent le travail et vivent très douloureusement son absence. De ces contradictions naissent les véritables enjeux de la condition du salarié face aux entreprises, d ’autant qu’on se confronte de moins en moins à des patrons de droit divin mais de plus en plus à des directions salariées, à des entreprises aux capitaux constitués d ’actions croisées avec d ’autres sociétés nationales ou internationales, à des multitudes d ’actionnaires anonymes, dont parfois les salariés de ces entreprises eux-mêmes, agissant indirectement par l’entremise de fonds de pension ou de sicav de pools bancaires. Il est urgent de reprendre la main à partir de la question du travail. Face au renforcement des pratiques gestionnaires qui transforment le travail en simple marchandise et qui font disparaître le travail comme espace de créativité et d ’émancipation, on court un grand risque. Contrairement aux idées reçues, les jeunes ne se désintéressent pas de leur avenir professionnel. En les prétendant uniquement préoccupés à consommer ou irresponsables, on nie le besoin qu’a l’individu de créer. Chez une partie des jeunes salariés se révèlent de plus en plus fréquemment un sentiment de dépression, une absence de perspectives et la peur du chômage. Quand ils comprennent qu’ils ne seront jamais intégrés, ils trouvent dans la violence une réponse à l’exclusion, renversant les données du problème en discréditant l’intérêt même du travail. C’est ce qu’on appelle les nouvelles classes dangereuses. Elles refusent les conditions de travail actuelles dans un mouvement de révolte individuelle : vivoter avec le RMI ou le RMA plutôt que travailler, jongler avec les Assedic, demander des prises en charge ou des allocations diverses deviennent de nouvelles formes de résistances passives. Cela peut aller jusqu’au choix de la marginalité, de l’économie parallèle, des petits boulots, du trafic ou de la destruction des symboles du travail. Constatant les conséquences de la mondialisation et des délocalisations, de plus en plus nombreux sont ceux qui refusent la condition même du salariat. A présent les murs se fissurent de toute part et la relation tripartite qui unissait les employés, les patrons et l’État qui imposait règlements et normes, pour le meilleur et pour le pire, est devenue quasiment caduque. Le travail étant la source des richesses, il est de ce fait un champ largement ouvert à toutes sortes de passions, de jeux de pouvoir, de domination, de manipulations et de mauvais traitements. Au-delà de ces violences, la démarche de ce film s’inscrit dans une dynamique pour réamorcer la réflexion sur la place du travail dans la construction de l’identité, car le travail doit être avant tout un champ d ’apprentissage du respect de la personne, de formation, d ’entraide et de solidarité, voire d’exercice de la démocratie.

Bien que ce "résumé" vous ait peut-être semblé long, le mieux c'est encore d'approndir la réflexion en (re)visionnant ce documentaire et en débattant.

Mais oserai-je ajouter : SURTOUT VOTEZ BIEN car si le chômage et les nouveaux modes de gestion de l’entreprise, basés sur le résultat, ont fait du salarié un véritable petit soldat, prêt à tout pour ne pas perdre sa dignité, si l’inactivité professionnelle donne souvent le sentiment de n’être rien, le travail est pourtant une source considérable de souffrance... Que l’on soit actif ou chômeur, la souffrance et la peur sont donc devenues les référents du travail.
Vit-on dans un monde organisé pour et par le travail », se demande alors un sociologue ? C’est difficile à dire, mais l’homme en vient à se nier lui-même et le danger se trouve là.

J'ai noté un commentaire pertinent :

À la place de la négociation structurée et encadrée qui ferait force de loi au lieu du passage en force que nous subissons dans beaucoup d’entreprises publiques et privés. Celà s’appelle 49-3 en politique et statut de 1946 dans la fonction publique ou CTP (Comité technique paritaire) que les annonceurs de fin de monde et la complicité des conservateurs DE TOUT POIL nous ont claqué au conseil constitutionnel en 1997. 50 ans de retour en arrière au lieu de la négociation avec une méthodololgie connue de tous, qui responsablise tous et comme stratégie la décentralisation et déconcentration des pouvoir.
Tous ces outils sont connus mais celà dépasse le cadre rétrécis des uns et du type de syndicalisme progressite qu’on défend. Merci.
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Message par zazzz Mar 01 Mai 2007, 23:31

Pfiouuuuuu !

En ce soir de la fête du travail ! Je reste sans voix !

Mais je sais ce que je vais voter ! Est-ce que ça changera quelque chose ? J'ai envie d'y croire !

Quelle solutions à ces souffrances ? La ressistance ! à qui ou à quoi ?

Ce que je vais dire n'engage que moi ! La précarité je connais bien, je suis pour ainsi dire en CDD depuis des années que je ne compte plus. J'en ai souffert un temps, mais j'ai considéré ensuite que c'était une vraie chance de ne pas être ''mariée'' avec son entreprise. Ce statut m'a souvent permis de l'ouvrir un peu plus grand que les autres. Aujourd'hui ici, et demain... Ca ne m'a jamais empêchée de retrouver du travail. Dire les choses avec conviction n'empêche pas la motivation pour son travail et le respect que l'on va porter à ses collègues et à son entreprise. Ca fait du bien aussi. Je me lie avec un environnement professionnel compatible avec mes valeurs. Ce que j'y perd ? pas grand chose ! Ce que j'y gagne, de toutes façons, le même salaire ! Mais aussi le fait de rester fidèle à mes engagements moraux, ce qui à mes yeux, est la plus grande richesse.
La souffrance au travail j'ai connu aussi, j'ai fini par comprendre qu'il fallait prendre de la distance par rapport aux enjeux d'un contrat. Ce n'est pas un rapport de forces, c'est un équilibre entre deux parties que l'on peut maintenir des deux côtés en respectant l'autre. Chacun doit y trouver son compte. Etre salarié ne veux pas dire tout accepter de sa hiérarchie ou de ses collègues.
Mais ce n'est facile pour personne. C'est tout le travail de l'accompagnement. Que représente le travail dans l'histoire, non seulement de l'individu, dans sa construction ? Mais quelle est la représentation du travail salarié dans la sphère personnelle et dans la vie de famille ? De quoi avons-nous hérité ? Pourquoi avons-nous choisi (ou pas) un métier, ou une entreprise ? Quel statut avons nous gagné en échange.
Ce qui est difficile aujourd'hui d'admettre pour beaucoup (et c'est peut-être l'explication de toute cette souffrance, mais pas la seule) c'est que la valeur ''travail'', le courage ou les sacrifices engagés pour se construire une ''situation'' comme on dit, ne sont plus de mise. Les valeurs ''argent'' et ''pouvoir'' sont en place depuis un petit moment. La peur du lendemain qui touche maintenant toutes les professions y est sans doute aussi pour quelque chose.
Quelle est la solution ? Il n'y en a pas une, mais plusieurs ! Autant qu'il y a d'individus dans l'entreprise ! La richesse de l'entreprise vient du travail de chacun, il est temps d'en prendre conscience et de renouer avec les valeurs humaines et la solidarité. Mais bon ! Je suis une incorrigible humaniste, optimiste, voire naïve comme diront certains. Mais non, mais non, je suis moi ! Bien dans ma tête et dans mon métier.
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Message par Poet Mar 01 Mai 2007, 23:59

Zazzz Hi Changer notre rapport au travail, changer ce monde... Coucou06 ! Tes écrits me ravissent et je t'offre donc ce Changer notre rapport au travail, changer ce monde... Fleur29

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Message par parigi Mer 02 Mai 2007, 11:56

Ma vision du travail se rapproche de la vôtre si je puis dire. Pour moi, le travail c'est un échange de bons procédés, c'est-à-dire que l'on amène une ou des compétences dans une entreprise et qu'en contre partie l'entreprise doit te rémunérer pour celle-ci, enfin correctement normalement. C'est la relation contractuelle.
Ce que j'ai remarqué en étant en CDI que très souvent j'étais la tête dans le guidon sans avoir trop le temps de remettre en cause certaines choses, sans doute les effets négatifs du "fameux mariage". Mais en CDD, là où je suis, on m'a dit que je devais l'ouvrir car ce qui était important, c'était un regard neuf, différent et avec, il paraît de bonnes idées. En-dehors de cela, ce type de contrat m'a permis de m'ouvrir un peu sur un tas de secteurs professionnels et même d'occuper des postes que je ne connaissais pas.
Le travail doit être un enrichissement pour soi et pour les autres et sur tous les plans et comme partout, il doit y avoir du respect et de la confiance.
On est obligé de travailler (ben oui sinon, nous sommes des feignants assistés) alors ma philosophie, si je puis dire, est la suivante : nous devons passer un certain nombre d'heures par jour dans un lieu avec des collègues, clients, supérieurs etc, alors autant faire que ça se passe bien et essayons d'être intelligent non d'un petit bonhomme ! (Euh je ne pense pas au petit bonhomme candidat hein !).
Et je n'ai pas pu m'empêcher de l'ouvrir à titre individuel quand des choses me révoltaient pour rappeler un minimum de choses qui me paraissent fondamentales que l'on soit sur le lieu de travail ou ailleurs. Suite à cela, on m'a souvent dit qu'avec mon attitude (faut croire inédéquate dans ce milieu) que c'était dommage, que je travaillais bien et que j'aurais pu aller loin si "je n'étais pas comme ça" voire même que je ne retrouverais pas de boulot. Eh bien je dois avouer que jusqu'à maintenant, j'ai fait ce que je voulais et que j'arrive à travailler.
Je dois dire aussi, que j'ai évolué par rapport à ma vision du travail et que celui-ci n'a plus, depuis quelques années la même place qu'il avait dans ma vie perso et ce même si je travaille plus ou moins beaucoup. J'y consacre un certain nombre d'heures où je bosse bien, mais c'est tout, le stress, la pression etc..., pour l'instant, j'ai réussi à m'en dégager pour l'instant après plusieurs tentatives. Comme je refuse d'adhérer à certaines théories allant à l'encontre des valeurs humaines dans ce domaine, comme dans les autres, j'essaie dans cette tempête de mot "travail" mis à toutes les sauces de conserver ma philosophie et ma ligne de conduite, dans ce domaine.
Bon j'espère ne pas avoir fait trop hors sujet, lendemain d'un premier mai où j'ai travaillé mais où je n'ai pas eu la visite d'un petit personnage qui se trompe beaucoup, mais ça ne m'a pas manqué. Wink
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Message par Poet Mer 02 Mai 2007, 15:15

Zazzz et Parigi c'est quoi votre domaine de compétences professionnelles (si ça vous coûte pas trop de le dire ici) parce que ça peut expliquer vos états d'esprit.

Perso, je traverse une très mauvaise passe de grand isolement quant à ce que je vis dans mon emploi actuel Changer notre rapport au travail, changer ce monde... Povbibi .
Et je me fais quasi figure de rebelle intersidérale :yoda: par rapport aux autres collègues incapables d'avoir une réflexion et une réaction sur ce qu'est en train de devenir notre travail... Pas la peine de leur parler de remise en cause de la représentation du travail et de ce précepte qu'on nous inculte si fortement dès notre plus jeune âge dans nos sociétés que : nous sommes programmés pour -dès l'âge adulte- se trouver un labeur pour avoir droit à une certaine somme d'argent à la fin du mois pour payer tout ce sur quoi est fondé notre organisation de société et nos échanges avec le reste de la... communauté (?) et se payer nos biens de consommation ; ces veaux d'or qui sont supposés nous apporter un peu de bonheur (superficiel car ça n'est que de la matière éphémère et remplaçable) pour nous récompenser de tous les efforts et sacrifices qu'on consent à donner de sa personne pour les obtenir...
Remettre ceci en cause ferait s'écrouler nos sociétés. Aussi il ne s'agit pas de détruire une société mais bien de trouver un autre modèle économique et d'autres rapports plus humains et naturels de production et de consommation de biens et de services entre les individus... Et faisons tomber tous ces esclavagistes protéiformes, tantaculaires qui se sont partagés le monde au XXe siècle et qu'on a laissé faire (le politique n'a plus d'emprise là-dessus) et qui ont bourré le crâne aux gens en leur assénant que c'était un mal nécessaire pour leur bien à eux... :evil:
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Message par zazzz Mer 02 Mai 2007, 18:03

Ben moi, mon travail consiste à aider ceux qui n'ont pas de travail justement.
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Message par Poet Jeu 03 Mai 2007, 00:06

Tu fais pas partie des agents de l'ANPE, si ? 😕 OU tu bosses dans une assoc ou peut-être bien plutôt un centre de formation ou d'orientation (style PAIO pour les djeunes ou dispositif élaboration de projets, (ré)insertion professionnelle pour les adultes) :scratch:
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Message par zazzz Lun 07 Mai 2007, 16:10

Ben je bosse actuellement à l'AFPA en région IDf, mais leur conception de la formation et du retour à l'emploi des demandeurs d'emploi, je travaille actuellement sur un projet perso de création. Je vous en dirais plus dès que possible.
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Message par Poet Lun 07 Mai 2007, 21:25

Ah dac !
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Message par parigi Sam 12 Mai 2007, 12:24

Avec un peu de retard, les présidentielles étant très fatigantes (et c'est sérieux, si si), je vais developper un peu plus et te répondre. J'ai occupé différents postes d'employée (femme de ménage) à employée qualifiée (secrétaire, assistante) à cadre (chef de service ou d'atelier), en passant par la case (non pas prison) à mon compte. J'ai bossé dans différents secteurs d'activités : médical, traduction et pao, ingénieurie informatique, média... Et je me suis toujours fixée comme règle de conduite, quels que soient les postes occupés, que je n'accepterais pas tout et surtout ce qui va à l'encontre de l'humain, les autres salariés ou moi-même. Voili !
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