Dégradation des relations garçons-filles
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eliesheva
Poet
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Dégradation des relations garçons-filles
Pour prolonger "la journée de la jupe" diffusé vendredi 20 mars sur Arte, et qui va sortir en salles, je vous propose de prendre ce fil-idées et de ne pas le lâcher trop vite... http://www.telerama.fr/idees/y-a-t-il-une-guerre-des-sexes-chez-les-ados,40424.php
Il y a des bons côtés à avoir été ado dans les années 70, tiens :scratch: Mais là, je ne sais pas parents et ados il n'est que grand temps de réagir là parce qu'on est en pleine récession et crise de valeurs en ce début de XXIe siècle qui devrait être plus spirituel et fraternel
Tous les combats menés par les générations précédentes semblent bien être passés à la trappe, dans les oubliettes et has been apparemment...
Il y a des bons côtés à avoir été ado dans les années 70, tiens :scratch: Mais là, je ne sais pas parents et ados il n'est que grand temps de réagir là parce qu'on est en pleine récession et crise de valeurs en ce début de XXIe siècle qui devrait être plus spirituel et fraternel
Tous les combats menés par les générations précédentes semblent bien être passés à la trappe, dans les oubliettes et has been apparemment...
Poet- DJ LittéRieuse
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Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Parce que la perte de certaines valeurs, de spiritualité appartient-elle qu'à nos ados ? NON ! C'est la société toute entière ! Il suffit de voir l'enfant gâté qui nous gouverne et devrait être le premier à donner l'exemple : une pouf comme meuf, un vocabulaire extrêmement merdique et des attitudes proches de la violence ! Nous ne sommes plus cohérents, nous, adultes et on veut que nos enfants soient plus spirituels, plus respectueux. Alors evidemment, les relations homme-femme !
eliesheva- Ne se Lez pas faire
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
C'est un débat intéressant et une réalité navrante. Cependant, à ce que j'ai pu observer dans mon métier c'est que cette dégradation comporte plusieurs dimensions qui n'ont pas été montrées dans le film et c'est ce qui m'a choquée. En effet, j'ai trouvé qu'il était trop centré sur les banlieues comme si ce ne pouvait être qu'une histoire de culture. Certes dans les cités, la femme, l'adolescente, vit bien plus mal qu'ailleurs. Or, il s'agit, pour moi, davantage d'une question représentation de la femme et de sa sexualité qui n'est pas en définitive acceptée dans notre société. Les adolescents sont le réceptacle, sans limite, de ce que nous renvoyons de violent.
Invitée- Ne lez'ine pas avec les mots !
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Oui, et d'ailleurs c'est bien ce que tend à faire comprendre cette reflexion que je vous ai livrée.
Extrait pour rappel :
Extrait pour rappel :
Attention, cependant, aux généralités. Les cités n'ont pas le monopole des comportements agressifs. « Ça nous rassure peut-être de penser que ça n'arrive que là-bas quand on n'y habite pas, et notamment quand on est une femme, avertit Isabelle Clair. Mais les violences sexistes, même si elles prennent des formes différentes, sont bien partagées. Partout. » On manque de chiffres pour évaluer l'ampleur du problème, mais pas d'observations concrètes. La sociologue Sylvia Di-Luzio a mené une étude dans deux collèges « moyens » de Toulouse, ni huppés ni classés ZEP, situés l'un en centre-ville, l'autre à la périphérie. Si les violences les plus visibles s'y exerçaient entre garçons, elle a relevé, envers les filles, des insultes de l'ordre du dénigrement physique ou à caractère sexuel, et des gestes déplacés et/ou agressifs. « Il s'agit d'un système présent dans la tête de tout le monde, quels que soient le niveau social, l'origine, la culture, la religion, estime Sylvia Di-Luzio. On n'a pas besoin d'aller jusqu'aux coups, une blague sexiste est déjà une violence. Le problème, c'est quand les filles elles-mêmes ne se rendent pas compte que se faire traiter de salope ou se retrouver avec une main aux fesses n'est ni normal ni tolérable. »
Sur n'importe quel lieu de travail, on qualifierait cela de harcèlement sexuel, et on le réprimerait. En milieu scolaire, le phénomène est d'autant plus rarement sanctionné qu'il faudrait une vigilance constante pour ne rien laisser passer, et qu'il n'y a pas consensus, dans la communauté éducative, sur ce qui est acceptable ou pas.
C'est pas ce que je sous-entends et un ado est un être en construction dont les référents sont les adultes qui ont pour le rôle et surtout en tant que parents d'humaniser leurs enfants ; rôle que tout parent se voit confier à la naissance de leur premier enfant car la famille est essentielle ; c'est là « où tout se joue ». Pourtant, il y a un décalage (on a tous été ado) entre l'image que renvoie l'ado de lui dans son cadre familial et son langage, ses manières et attitudes quand il est hors cadre familial entouré d'autres ados. "entre les murs" (que je n'ai pas vu ni lu par ailleurs) ou ce "la journée de la jupe" le montrent bien. Les parents pensent connaître leurs enfants – leurs chers anges – alors qu'on sait bien que c'est plutôtParce que la perte de certaines valeurs, de spiritualité appartient-elle qu'à nos ados ?
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Les parents sont les derniers à connaître leurs enfants car ils sont souvent dans une projection qui n'a pas encore coupé le cordon ombilical : Refus de voir le décalage, refus de voir un être qui reflète ce qu'ils lui ont donné, mal parfois, et ce que les parents détestent chez les gens, peut se trouver dans les attitudes de leurs gosses. Un ado, par principe, est une personne qui devient par refus, par aveuglement. Devant le dévoilement de l'existence, qui n'est pas faite de beauté ni d'idéalisme, ils ne transigent pas. Les parents sont souvent dans cette nébuleuse quand ça concerne leur gosse. Ils tentent d'amoindrir ou de condamner juste leur liberté légitime. Enfin je m'éloigne un peu du sujet là, sorry.
Invitée- Ne lez'ine pas avec les mots !
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Bah parler de fossé grandissant, méconnaissance et intolérance envers le sexe opposé mais toujours et surtout envers le sexe féminin, c'est aussi parler d'éducation de la part des parents dont le rôle – je me répête – est de valoriser, canaliser, apporter un socle solide et contrebalancer toutes les mauvaises influences du monde extérieur qui entoure leur enfant et dont il s'imprègne à l'école mais aussi via tous les médias à disposition.
Devenir parents n'est pas sans conséquences ; être parents, c'est pas rien quand même – passez-moi l'expression – et surtout quand on offre un foyer où l'un des deux fait défaut et ne s'implique pas comme il devrait (absence ou adulte à la ramasse) il faut pourtant continuer d'assurer auprès des enfants...
Devenir parents n'est pas sans conséquences ; être parents, c'est pas rien quand même – passez-moi l'expression – et surtout quand on offre un foyer où l'un des deux fait défaut et ne s'implique pas comme il devrait (absence ou adulte à la ramasse) il faut pourtant continuer d'assurer auprès des enfants...
Poet- DJ LittéRieuse
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Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Dégradation des relations garçons-filles
Il y a le problème aussi que beaucoup de personnes considèrent nos droits comme acquis, que les femmes sont maintenant égales aux hommes (ou presque), alors que par mon expérience je constate que s'en est encore loin
J'ai effectivement l'impression que nos droits régressent même
J'ai effectivement l'impression que nos droits régressent même
Crépuscule- Lez à l'aise
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Ben oui, mais on a tendance à croire que tout combat gagné l'est ad vitam æternam... On gagne une bataille mais la guerre est perpétuelle au fil des époques et des siècles en transformations continues... Ne jamais baisser la garde pour permettre aux dangers d'hier de se reconstruire plus forts encore...
« Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain » /.../
Pour en revenir à l'article, les mots de la fin sont importants à bien garder en tête à travailler dessus.
« Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain » /.../
Pour en revenir à l'article, les mots de la fin sont importants à bien garder en tête à travailler dessus.
L'apaisement des tensions et le rééquilibrage des relations entre les sexes profiteraient pourtant à tout le monde. Le modèle viriliste est épuisant pour les garçons, coincés dedans et obligés de s'y conformer, alors que les filles peuvent jouer avec leur identité. « On a longtemps mis l'accent sur les filles qui doivent oser, dit Nicole Guenneuguès. Mais on n'a pas essayé d'accompagner l'évolution des garçons, alors qu'eux aussi peuvent gagner à cette transformation, en ayant plus tard des vies plus équilibrées, où ils pourront davantage s'occuper de leurs enfants. »
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
J'ai deux ados à la maison (fille) et après avoir vu le film lol et les relations entre fille et garçon je leur ai demandé si entre eux ils se parlaient de la même façon et avec ce langage de plus en plus vulgaire. Réponse: oui pour les deux alors qu'elles sont scolarisées dans deux etablissements différents , une dans le publique une dans le privé. Nous habitons un quartier plutot "bourge" et se langage n'est pas tolèré a la maison. Cela touche maintenant tous les milieux et je pense que nous sommes vraiment très loin de l'egalité homme femme,encore plus dans le sud. J'ai vraiment l'impression que l'on a régressé depuis quelques années. Comme quoi rien n'est acquis alors, tous les jours avec nos trois "nains" nous luttons pour que règne le respect.
crole- Lez'er moi entrer !
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Re: Dégradation des relations garçons-filles
Ben bon courage mais surtout ne pas rompre le dialogue avec ces ados et trouver le ton juste ; c.à.d. surtout pas celui qui creuse le fossé des générations et pas trop moralisateur "vieux/vieille con(ne)" pour les tirer vers le haut.
Trouver la note juste et rester au diapason, c'est peut-être le secret de la bonne recette. Mais encore faut-il la trouver .
' Suis de tout cœur avec toi
Trouver la note juste et rester au diapason, c'est peut-être le secret de la bonne recette. Mais encore faut-il la trouver .
' Suis de tout cœur avec toi
Poet- DJ LittéRieuse
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Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Dégradation des relations garçons-filles
Dans le prolongement du sujet de mon post et pile raccord, ce magazine "13h15" de samedi 25 avril...
http://13h15-le-samedi.france2.fr/index-fr.php?page=accueil&id_article=348
http://13h15-le-samedi.france2.fr/index-fr.php?page=accueil&id_article=348
Poet- DJ LittéRieuse
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Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Dégradation des relations garçons-filles
Ca fait peur. En regardant le doc je me suis dit "ma grande, faudrait que tu ailles postuler dans un planning familial, parce que là y'a du boulot...". Plus facile à dire qu'à faire...
Je crois que j'idéalisais vraiment en fait. Je n'ai jamais été confrontée de face à ces problèmes, au collège ou au lycée. J'ai toujours eu la chance de pouvoir m'assumer à fond, au collège c'était "tafiole", au lycée c'était "le pédé", et après tout est rentré dans l'ordre. Sont cons les ados quand même ^^. Mais bon ça ne m'a jamais vraiment géné, j'étais comme ça c'est tout.
Alors qu'est ce que ça doit être dans une cité un peu craignos ? Mais comme ils le disent dans le reportage, y'a pas que dans les cités que ça se passe comme ça... Dur dur...
Je crois que j'idéalisais vraiment en fait. Je n'ai jamais été confrontée de face à ces problèmes, au collège ou au lycée. J'ai toujours eu la chance de pouvoir m'assumer à fond, au collège c'était "tafiole", au lycée c'était "le pédé", et après tout est rentré dans l'ordre. Sont cons les ados quand même ^^. Mais bon ça ne m'a jamais vraiment géné, j'étais comme ça c'est tout.
Alors qu'est ce que ça doit être dans une cité un peu craignos ? Mais comme ils le disent dans le reportage, y'a pas que dans les cités que ça se passe comme ça... Dur dur...
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