oh amour déçu...

Etre à bout...

Etre a bout, a bout de rien, à bout de tout,
Croire en rien et vouloir pourtant encore croire en tout,
Ce reveiller chaque matin en esperant avoir revé hier et pourtant,
Etre en bas et tomber encore à genou, continuer en rampant,
Il y a toujours pire mais il y a toujours mieux,
Chercher ailleur ce qu'on a pas ici, un bout de ciel bleu,
Paradis synthetique, paradis alcoolique peut importe,
pourvu que loin d'ici il me transporte....

Fermer les yeux pour pourvoir mieux rever,
me perdre un peu pour mieux me retrouver,
Etre oublier pour pouvoir disparaitre,
Vouloir mourrir pour pouvoir renaitre,
J’ai beau me raccrocher, me battre, je sombre,
Je regarde sur les mur partout ton ombre...

On m'avais dit la vie moins dur,
On m'avais dit le monde plus sur,
Je croyais l'amour salvateur,
Mais ce n'etait qu'un leur,
Les ames ne vont que par deux,
J’ai perdu la mienne dans tes yeux,
Je t’ai regarder doucement partir,
Je ne pensais pas autant souffrir…

Et le ciel à présent se rit de moi,
Là temoin de vos ébats,
De son corps là dans ces draps,
Où jadis tes soupirs pour moi,
Vestiges d’un temps perdu,
Vertiges qui lentement s’insinuent,
Là dans mon corps presque mort,
De ce manque grandissant de ton corps…

Je la sens monter en moi cette chaleur,
Reveillant avec elle toute la douleur,
Ma peau sur la tienne brule,
Mon corps près du tien hurle,
Cette ultime baiser à tes levres,
Regarde à present comme j’en crève…


Hallucination erotique...

La douleur semble s'atténuer, peut être juste qu'elle commence à être acceptable, résigné.
Je suis là étendu dans mon lit,, lasse, faible mais pourtant le sommeil refuse de m'apaiser.

Je la vois, la près de moi, je sens sa main doucement glisser sur mon ventre, sa tête se plonger dans mon cou, les effluves de son parfum me tourne la tête.
Je sens ses caresse doucement frissonner ma peau, doucement repousser mes cheveux, ses yeux me fixent plein de cette amour.
Le gout de ses lèvres, effleurant délicatement les miennes, ma main sur sa joue et sa peau si douce.
Je sens sa main continuer son chemin, la sur les courbes, sur mes cuisses, faisant grandir cette chaleur.
Je sens son corps coller si bien au mien, sa chaleur à elle.
Ses doigts rentrant a peine un peux plus dans ma chair, me griffant légèrement.
Son souffle plus bruyant de cette envie.
Ses soupirs se mêler aux miens, et ses frissons interminables au creux de mes reins.

Puis tout semble plus confus, elle n'est pas là, elle n'est pas vraiment là je le sais.
Mais mon corps semble vouloir le croire, semble vouloir le sentir encore.
Les tremblements reviennent plus fort emmenant avec eux ces maudits sanglots qui me tordent le cœur.

Elle me manque tellement...

Très puissant ce que tu as écrit, sincère. On sent que tes mots traduisent tout cet amour, disparu dans la mort et vivant encore dans tous tes sens.

Superbe c que tu as écrit malgré toute la douleur qui transperce et fait saigner ce texte.... Je crois en ton histoire tu le sais, je crois en tes espoirs aussi... je te souhaite vraiment plein de courage...

merci pour avoir si tendrement traduit le manque qui hante.