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Pour ne pas oublier

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Message par Poet Ven 12 Aoû 2005, 19:00

Pour ne pas oublier Hiro402


Ombre portée par la chaleur d'une vanne sur un réservoir... après le bombardement sur Hiroshima le 9 août 1945 pale

La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 t de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.
Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.
Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact. Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré.

Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.
Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits.
Le troisième effet, encore très méconnu en 1945, et spécifique à cet arme est celui des rayonnements.
Il entraîne des cancers, des leucémies,… Il est d’autant plus terrifiant que ces effets n’apparaissent que des mois, voire des années après l’explosion.
Les femmes enceintes au moment de l'explosion donnent naissance à des bébés atteints de malformations, en particulier de microcéphalie...


Quand Yosuke Yamahata, photographe de l'armée impériale, s'avance le matin du 10 août 1945, au milieu du grand désert dévasté de ce qui reste de Nagasaki, il est pourtant impassible, quasi indifférent au sort des victimes. Quasi mécaniquement, en " spectateur sidéré flottant tout à coup au coeur d'une réalité que l'horreur a dénudé de sa signification ", il photographie l'impensable. Des images qui resteront interdites jusqu'en 1952, et qui, du fond même de la déchirure du temps témoignent d'une affolante vérité, à la fois offerte et dérobée.

Pour ne pas oublier Naga-statu
Des statues de divinités veillent sur les ruines de Nagasaki.
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