P'tit livre de poesie!
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Re: P'tit livre de poesie!
PETITE FEE…
Ce soir,
Une petite fée va s’éteindre…
Avant de mourir elle aurait préféré
Trouver un monde meilleur, plus beau…
Elle attends,
Sans souffrir…
Ses ailes sont lourdes,
Sa peau devient grise…
Elle sourit,
Mes pleure à l’intérieur…
Elle sait qu’elle ne reverra plus jamais
La lueur de son univers …
Elle pleure mais ne regrette pas,
Sa vie ici-bas…
Elle se retourne,
Sourit, et saigne…
Ce soir,
Une petite fée va s’éteindre…
Avant de mourir elle aurait préféré
Trouver un monde meilleur, plus beau…
Elle attends,
Sans souffrir…
Ses ailes sont lourdes,
Sa peau devient grise…
Elle sourit,
Mes pleure à l’intérieur…
Elle sait qu’elle ne reverra plus jamais
La lueur de son univers …
Elle pleure mais ne regrette pas,
Sa vie ici-bas…
Elle se retourne,
Sourit, et saigne…
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
Incompatibilité
Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre,
Des fermes, des vallons, par delà les coteaux,
Par delà les forêts, les tapis de verdure,
Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,
On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîme
Que forment quelques pics désolés et neigeux ;
L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,
Et n'interrompt jamais son silence orageux.
Dans ce morne désert, à l'oreille incertaine
Arrivent par moments des bruits faibles et longs,
Et des échos plus morts que la cloche lointaine
D'une vache qui paît aux penchants des vallons.
Sur ces monts où le vent efface tout vestige,
Ces glaciers pailletés qu'allume le soleil,
Sur ces rochers altiers où guette le vertige,
Dans ce lac où le soir mire son teint vermeil,
Sous mes pieds, sur ma tête et partout, le silence,
Le silence qui fait qu'on voudrait se sauver,
Le silence éternel et la montagne immense,
Car l'air est immobile et tout semble rêver.
On dirait que le ciel, en cette solitude,
Se contemple dans l'onde, et que ces monts, là-bas,
Écoutent, recueillis, dans leur grave attitude,
Un mystère divin que l'homme n'entend pas.
Et lorsque par hasard une nuée errante
Assombrit dans son vol le lac silencieux,
On croirait voir la robe ou l'ombre transparente
D'un esprit qui voyage et passe dans les cieux.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Poèmes divers)
Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre,
Des fermes, des vallons, par delà les coteaux,
Par delà les forêts, les tapis de verdure,
Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,
On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîme
Que forment quelques pics désolés et neigeux ;
L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,
Et n'interrompt jamais son silence orageux.
Dans ce morne désert, à l'oreille incertaine
Arrivent par moments des bruits faibles et longs,
Et des échos plus morts que la cloche lointaine
D'une vache qui paît aux penchants des vallons.
Sur ces monts où le vent efface tout vestige,
Ces glaciers pailletés qu'allume le soleil,
Sur ces rochers altiers où guette le vertige,
Dans ce lac où le soir mire son teint vermeil,
Sous mes pieds, sur ma tête et partout, le silence,
Le silence qui fait qu'on voudrait se sauver,
Le silence éternel et la montagne immense,
Car l'air est immobile et tout semble rêver.
On dirait que le ciel, en cette solitude,
Se contemple dans l'onde, et que ces monts, là-bas,
Écoutent, recueillis, dans leur grave attitude,
Un mystère divin que l'homme n'entend pas.
Et lorsque par hasard une nuée errante
Assombrit dans son vol le lac silencieux,
On croirait voir la robe ou l'ombre transparente
D'un esprit qui voyage et passe dans les cieux.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Poèmes divers)
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
La fleur
Un jour,
Une fleur naquit sur la terre des hommes.
Perdue dans la contrée des herbes mutilées
Elle s’élevait lentement sous un ciel silicium.
Un homme condamné par les hommes, exilé
Par la loi de la différence, s’agenouilla, affaibli
De la route tortueuse de sa vie devenue agonie,
A son pied fragile, à sa tige résistante, nourrie
D’une terre labourée d’une pluie de soucis !
La fleur, seule, enracinée dans sa terre, aida
Cet homme à se relever de ses souffrances !
La vie se reprit dans les veines de ce renégat
Et le cœur à l’aventure humaine renoua sa lance.
L’homme n’était qu’un passager, au courant
Déphasé et devait repartir sur le front des vents
De son destin tracé par les blessures du temps !
La fleur perla des larmes qui inondèrent sa vie,
Jusqu’à l’intérieur de ses feuillures d’amour !
Elle était prisonnière de son terreau de soierie,
Et ne pouvait crier que des mots troubadours.
Elle se remua de toute son énergie de fleur
Mais en vain, elle était épuisée de douleurs.
Ses racines étaient prises dans une bonne terre
Qui ne voulait pas lâcher cette fleur trop fière.
Alors celle-ci, d’une astuce qu’elle inventa,
Fabriqua de sa sève une idée : le parfum !
Il était si doux, si exquis, si chantant, si délicat,
Si unique que l’homme un soir d’hiver revint !
Voilà la vraie histoire de la naissance du parfum
Des fleurs qui un jour par amour conquit l’humain !
Max-Louis Marcetteau
Un jour,
Une fleur naquit sur la terre des hommes.
Perdue dans la contrée des herbes mutilées
Elle s’élevait lentement sous un ciel silicium.
Un homme condamné par les hommes, exilé
Par la loi de la différence, s’agenouilla, affaibli
De la route tortueuse de sa vie devenue agonie,
A son pied fragile, à sa tige résistante, nourrie
D’une terre labourée d’une pluie de soucis !
La fleur, seule, enracinée dans sa terre, aida
Cet homme à se relever de ses souffrances !
La vie se reprit dans les veines de ce renégat
Et le cœur à l’aventure humaine renoua sa lance.
L’homme n’était qu’un passager, au courant
Déphasé et devait repartir sur le front des vents
De son destin tracé par les blessures du temps !
La fleur perla des larmes qui inondèrent sa vie,
Jusqu’à l’intérieur de ses feuillures d’amour !
Elle était prisonnière de son terreau de soierie,
Et ne pouvait crier que des mots troubadours.
Elle se remua de toute son énergie de fleur
Mais en vain, elle était épuisée de douleurs.
Ses racines étaient prises dans une bonne terre
Qui ne voulait pas lâcher cette fleur trop fière.
Alors celle-ci, d’une astuce qu’elle inventa,
Fabriqua de sa sève une idée : le parfum !
Il était si doux, si exquis, si chantant, si délicat,
Si unique que l’homme un soir d’hiver revint !
Voilà la vraie histoire de la naissance du parfum
Des fleurs qui un jour par amour conquit l’humain !
Max-Louis Marcetteau
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
Quand notre vie déraille
Quand notre vie déraille
embourbe notre corps
l'espace se fige
rétrécit
solidifie nos rêves
renie l'espoir
nous jette dans l'abîme du noir.
Les mains se déchirent
aux parois abruptes
de la chute.
Le corps s'arc-boute
se plaque au mur,
s'accroche sur peu
mais s'accroche,
les yeux au ciel,
scrutent en attente.
Et l'espoir évaporé
se transforme en nuée
consistance invisible,
risée des êtres faibles.
Riez, riez fort
car je remonterai
je reprendrai ma place...
Mais j'irai plus loin
plus haut,
cette terre est trop basse.
Claudine Lavit Lahlou
Quand notre vie déraille
embourbe notre corps
l'espace se fige
rétrécit
solidifie nos rêves
renie l'espoir
nous jette dans l'abîme du noir.
Les mains se déchirent
aux parois abruptes
de la chute.
Le corps s'arc-boute
se plaque au mur,
s'accroche sur peu
mais s'accroche,
les yeux au ciel,
scrutent en attente.
Et l'espoir évaporé
se transforme en nuée
consistance invisible,
risée des êtres faibles.
Riez, riez fort
car je remonterai
je reprendrai ma place...
Mais j'irai plus loin
plus haut,
cette terre est trop basse.
Claudine Lavit Lahlou
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
L’amour perdu
Toi, l’amour ou es-tu?
Toi, l’amour tend attendu.
M’aurais tu oublier
Je ne demande qu’à être aimé
Toi l'amour pourquoi es-tu si loin
Toi, l’amour montre toi même au lointain
Pourquoi m'as-tu abandonné
Moi qui ne demande qu'a aimer
Toi, l’amour ne m'oublie pas
Toi, l’amour vient jusqu'a moi
Mes bras sont grand ouverts
Et n'attendent plus que toi
Mais hélas, je t'ai tant attendu
Et tu n'es pas venu
Je n'ai que mes yeux pour pleurer
Et mon coeur saigne à jamais.
korie
Toi, l’amour ou es-tu?
Toi, l’amour tend attendu.
M’aurais tu oublier
Je ne demande qu’à être aimé
Toi l'amour pourquoi es-tu si loin
Toi, l’amour montre toi même au lointain
Pourquoi m'as-tu abandonné
Moi qui ne demande qu'a aimer
Toi, l’amour ne m'oublie pas
Toi, l’amour vient jusqu'a moi
Mes bras sont grand ouverts
Et n'attendent plus que toi
Mais hélas, je t'ai tant attendu
Et tu n'es pas venu
Je n'ai que mes yeux pour pleurer
Et mon coeur saigne à jamais.
korie
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Aragon
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Aragon
xfan- Lez à l'aise
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
TA SEULE VIE
Prends ton envol,
On ne vit qu'une fois.
Crie les paroles
De ton cœur en émoi.
Déploie tes ailes
Dans l'ombre de la nuit,
Et fend le ciel
Sur le monde englouti.
Regarde plus loin
Où la vie est si belle,
Vers les matins
Où l'avenir t'appelle.
Même si tes rêves
Ne sont pas les plus fous,
L'histoire si brève
N'a qu'un seul rendez-vous.
Myriam ISRAELIAN
Merci xfan pour ce magnifique poeme d'Aragon
Prends ton envol,
On ne vit qu'une fois.
Crie les paroles
De ton cœur en émoi.
Déploie tes ailes
Dans l'ombre de la nuit,
Et fend le ciel
Sur le monde englouti.
Regarde plus loin
Où la vie est si belle,
Vers les matins
Où l'avenir t'appelle.
Même si tes rêves
Ne sont pas les plus fous,
L'histoire si brève
N'a qu'un seul rendez-vous.
Myriam ISRAELIAN
Merci xfan pour ce magnifique poeme d'Aragon
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
OSERAI-JE ENCORE AIMER
Peur de livrer mes sentiments
Encore me faire manipuler
Encore avoir le cœur brisé
Peur de voir s'envoler le temps
Avoir la crainte que le mensonge
Ne vienne encore troubler mes songes
Et qu'à la place de l'harmonie
Ne règne que la zizanie
Oserai-je un jour encore aimer
Rêver d'une relation sincère
Sans que l'amour ne soit blessé
Délaissant mon cœur en hiver.
Malgré cet air de solitude
Qui revient comme une habitude
Même si tout au fond de mon être
Je veux la chasser comme un traître.
Oserai-je un jour encore aimer
Partager douceur et tendresse
Vérité et complicité
Sans que le chagrin ne me blesse
L'amour est la plus belle chose
Quand il est le soleil du cœur
Il est comme un bouquet de roses
Il se fane dans la douleur.
Myriam ISRAELIAN
Peur de livrer mes sentiments
Encore me faire manipuler
Encore avoir le cœur brisé
Peur de voir s'envoler le temps
Avoir la crainte que le mensonge
Ne vienne encore troubler mes songes
Et qu'à la place de l'harmonie
Ne règne que la zizanie
Oserai-je un jour encore aimer
Rêver d'une relation sincère
Sans que l'amour ne soit blessé
Délaissant mon cœur en hiver.
Malgré cet air de solitude
Qui revient comme une habitude
Même si tout au fond de mon être
Je veux la chasser comme un traître.
Oserai-je un jour encore aimer
Partager douceur et tendresse
Vérité et complicité
Sans que le chagrin ne me blesse
L'amour est la plus belle chose
Quand il est le soleil du cœur
Il est comme un bouquet de roses
Il se fane dans la douleur.
Myriam ISRAELIAN
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
R. Denos
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
R. Denos
xfan- Lez à l'aise
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Re: P'tit livre de poesie!
Une belle journée
Tout était calme et silencieux.
Un gros chat Persan
S'étirait sur le tapis.
Les rayons lumineux
Du soleil de cette fin de printemps,
Passaient à travers les persiennes
Mi-closes en pin des Landes.
Dans les halos de lumière
Une légère poussière virevoltait.
Quelques tableaux de paysages champêtres
Décoraient les murs blancs.
Dans le grand lit aux draps froissés
Deux corps engourdis, à peine réveillés,
Se rapprochaient tendrement,
Pour s'échanger le premier baiser
De leur nouvelle vie.
Cela faisait longtemps
Que leur amour ils s'étaient déclaré
Mais jamais n'avait été réunis.
Dans un vieux vase d'opaline,
Quelques fleurs cueillies sur la lande,
Embaumaient l'atmosphère
De la chambre où ces deux êtres
Etaient devenus si proches.
Au loin résonnait la cloche
D'une vieille église Cistercienne.
Le vieux chien de la ferme voisine
Se faisait la voix et aboyait.
Peu à peu le village reprenait vie
Et s'animait de bruits d'enfants.
Cela allait être une belle journée.
Soledad
Tout était calme et silencieux.
Un gros chat Persan
S'étirait sur le tapis.
Les rayons lumineux
Du soleil de cette fin de printemps,
Passaient à travers les persiennes
Mi-closes en pin des Landes.
Dans les halos de lumière
Une légère poussière virevoltait.
Quelques tableaux de paysages champêtres
Décoraient les murs blancs.
Dans le grand lit aux draps froissés
Deux corps engourdis, à peine réveillés,
Se rapprochaient tendrement,
Pour s'échanger le premier baiser
De leur nouvelle vie.
Cela faisait longtemps
Que leur amour ils s'étaient déclaré
Mais jamais n'avait été réunis.
Dans un vieux vase d'opaline,
Quelques fleurs cueillies sur la lande,
Embaumaient l'atmosphère
De la chambre où ces deux êtres
Etaient devenus si proches.
Au loin résonnait la cloche
D'une vieille église Cistercienne.
Le vieux chien de la ferme voisine
Se faisait la voix et aboyait.
Peu à peu le village reprenait vie
Et s'animait de bruits d'enfants.
Cela allait être une belle journée.
Soledad
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
Doutes
Je pense que je m'illusionne,
Je pense que j'imagine l'amour,
La ou il n'y a qu'un passe temps.
Je me dis que les mots sont illusoires,
Les espérances sont vaines.
Je crois que je m'accroche
Par besoin d'y croire.
De croire en la sincérité,
Par manque et mal d'aimé,
Ou juste par manque de confiance en moi.
Je me dis que tout est illusoire,
Que c est sans espoir.
Comment savoir si tout est vrai.
Comment savoir ou est la vérité.
Comment comprendre si c'est joué.
Comment sentir ou est le réel,
Que ce n'est pas superficiel.
Toutes ces questions en moi,
Qui me torture a ton sujet,
Si seulement je pouvais t'en parlé.
De ne pouvoir t'en parlé,
Je me torture au dedans,
A chaque fois y repensant.
Dieu que tout est compliqué,
Est ce si difficile d'être vrai.
A-t-il fallu tant de gens faux autour de moi
Que même le vrai je n'y crois pas.
féline
Je pense que je m'illusionne,
Je pense que j'imagine l'amour,
La ou il n'y a qu'un passe temps.
Je me dis que les mots sont illusoires,
Les espérances sont vaines.
Je crois que je m'accroche
Par besoin d'y croire.
De croire en la sincérité,
Par manque et mal d'aimé,
Ou juste par manque de confiance en moi.
Je me dis que tout est illusoire,
Que c est sans espoir.
Comment savoir si tout est vrai.
Comment savoir ou est la vérité.
Comment comprendre si c'est joué.
Comment sentir ou est le réel,
Que ce n'est pas superficiel.
Toutes ces questions en moi,
Qui me torture a ton sujet,
Si seulement je pouvais t'en parlé.
De ne pouvoir t'en parlé,
Je me torture au dedans,
A chaque fois y repensant.
Dieu que tout est compliqué,
Est ce si difficile d'être vrai.
A-t-il fallu tant de gens faux autour de moi
Que même le vrai je n'y crois pas.
féline
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
Comme un petit oiseau
Il n'a rien de bien particulier,
Il paraît être ailleurs, effacé.
On le remarque à peine,
Ce n'est pas un de ces grands acteurs de scène.
Mais moi, rien qu'à le regarder
J'y vois la beauté, le génie.
Cela me suffit pour l'apprécier,
Tout simplement me sentir bien, en répit.
Il ne dit rien de bien compliqué,
Des choses simples et belles,
Autant de futilités que de vérités,
De simples images, des idées rebelles.
Mais il les dit tellement bien,
Elles sont si douces et si chaudes,
Jamais n'éclaboussent ni mordent.
Il dit juste ce qu'il faut ni plus ni moins.
Et comme un petit oiseau,
Perché sur mon oreiller,
Il siffle des airs, des mots
Et je passerai ma vie entière à l'écouter.
Alors comme un petit oiseau,
Il préfère s'envoler toujours plus haut.
Il ne fait rien de très mystérieux,
Il aime ni trop la lumière, ni trop les charmeurs,
Inutile de gaspiller du temps pour si peu,
Il ne sait exister qu'en donnant le meilleur.
Il ne parle si bien qu'en écrivant les mots,
En jouant les notes, les accords de guitare.
Sa voix comme un trésor flotte dans ma mémoire.
C'est ma source, mon soleil, mon repos.
Il n'ai rien dit de très élogieux,
A son passif, une vie énigmatique,
A son actif, de la modestie, de la musique,
Des actes du coeur pour les miséreux.
Il n'est rien qu'un petit oiseau discret,
Ce n'est qu'un chanteur diront certains,
Mais ils ne savent pas écouter ce fin musicien,
Car sa grandeur ne vient pas de son plumage mais de son chant éthéré
Et comme un petit oiseau,
Perché sur mon oreiller,
Il siffle des airs, des mots
Et je passerai ma vie entière à l'écouter.
Alors comme un petit oiseau,
Il préfère s'envoler encore plus haut.
Comme un petit oiseau,
Si léger, si beau,
Il joue au gré des courants d'air.
Si libre, si solitaire...
Oh ! Comme un petit oiseau.
Il n'a rien de bien particulier,
Il paraît être ailleurs, effacé.
On le remarque à peine,
Ce n'est pas un de ces grands acteurs de scène.
Mais moi, rien qu'à le regarder
J'y vois la beauté, le génie.
Cela me suffit pour l'apprécier,
Tout simplement me sentir bien, en répit.
Il ne dit rien de bien compliqué,
Des choses simples et belles,
Autant de futilités que de vérités,
De simples images, des idées rebelles.
Mais il les dit tellement bien,
Elles sont si douces et si chaudes,
Jamais n'éclaboussent ni mordent.
Il dit juste ce qu'il faut ni plus ni moins.
Et comme un petit oiseau,
Perché sur mon oreiller,
Il siffle des airs, des mots
Et je passerai ma vie entière à l'écouter.
Alors comme un petit oiseau,
Il préfère s'envoler toujours plus haut.
Il ne fait rien de très mystérieux,
Il aime ni trop la lumière, ni trop les charmeurs,
Inutile de gaspiller du temps pour si peu,
Il ne sait exister qu'en donnant le meilleur.
Il ne parle si bien qu'en écrivant les mots,
En jouant les notes, les accords de guitare.
Sa voix comme un trésor flotte dans ma mémoire.
C'est ma source, mon soleil, mon repos.
Il n'ai rien dit de très élogieux,
A son passif, une vie énigmatique,
A son actif, de la modestie, de la musique,
Des actes du coeur pour les miséreux.
Il n'est rien qu'un petit oiseau discret,
Ce n'est qu'un chanteur diront certains,
Mais ils ne savent pas écouter ce fin musicien,
Car sa grandeur ne vient pas de son plumage mais de son chant éthéré
Et comme un petit oiseau,
Perché sur mon oreiller,
Il siffle des airs, des mots
Et je passerai ma vie entière à l'écouter.
Alors comme un petit oiseau,
Il préfère s'envoler encore plus haut.
Comme un petit oiseau,
Si léger, si beau,
Il joue au gré des courants d'air.
Si libre, si solitaire...
Oh ! Comme un petit oiseau.
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours caché
Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
Celle qui faisait des fautes
Du moins on l'a raconté
Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on se donnera la main
Des mots dans la marge étroite
Tout tremblant qui font de dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant je me sens bien
Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est ma vérité
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité
Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vie que je recouvre
Pour les sentiers égarés
On prend tous la ligne droite
C'est plus court, ho oui, c'est plus court
On ne voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour
Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime, t'aime
Parce que ça semble vrai
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours caché
Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
Celle qui faisait des fautes
Du moins on l'a raconté
Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on se donnera la main
Des mots dans la marge étroite
Tout tremblant qui font de dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant je me sens bien
Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est ma vérité
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité
Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vie que je recouvre
Pour les sentiers égarés
On prend tous la ligne droite
C'est plus court, ho oui, c'est plus court
On ne voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour
Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime, t'aime
Parce que ça semble vrai
xfan- Lez à l'aise
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Re: P'tit livre de poesie!
Qu'importe !
Non, s'il te plait, n'éprouve, n'éprouve jamais de honte!
Ne pense pas que c'est laid parce que toi tu l'aimes!
Ne soit pas de ceux que ce désir dégoûte et trompe!
Ils ne savent rien, rien du plaisir, rien de ce que tu ressens dans l'âme...
Personne ne peut comprendre ce que tu vis, personne!
Pas même toi que ce sentiment pourtant a envahi tout entière et déraisonne!
Tu l'as cherché, tu l'as bien cherché au fond
Alors maintenant que tu l'as, tu voudrais dire non!
Tu voudrais renoncer car la foule hurlerait : " Brûlez-là! "
Tu voudrais t'enfermer et l'oublier car folle de corps et d'esprit tu l'embrassas!
Mais t'as vu, t'as vu ça ou ? Dans quel livre est-il écrit
Que par cet amour on devient sorcière, que de son enfer le démon est capable d'une telle embellie!
Qu'importe ce qu'ils pensent !
Qu'importe la couleur de sa peau !
Qu'importe leurs médisances !
Qu'importe dans quelle langue elle dit ses mots !
Qu'importe de qui tu es amoureuse !
Qu'importe si ainsi tu es heureuse !
Qu'importe...
Qu'importe !
Emporte-le, emporte-le loin et vis-le en harmonie!
Vis-le le temps que cela durera!
Vis-le tant que cela vibrera en toi!
Et si tu dois en mourir, tu l'emporteras au paradis...
Non, s'il te plait, s'il te plait, pas de honte...
Ne pense pas que c'est laid...
Ni sorcellerie ni magie il n'y a dans ce monde...
Si tu connais l'amour sans souffrance, tu seras en paix.
Non, s'il te plait, n'éprouve, n'éprouve jamais de honte!
Ne pense pas que c'est laid parce que toi tu l'aimes!
Ne soit pas de ceux que ce désir dégoûte et trompe!
Ils ne savent rien, rien du plaisir, rien de ce que tu ressens dans l'âme...
Personne ne peut comprendre ce que tu vis, personne!
Pas même toi que ce sentiment pourtant a envahi tout entière et déraisonne!
Tu l'as cherché, tu l'as bien cherché au fond
Alors maintenant que tu l'as, tu voudrais dire non!
Tu voudrais renoncer car la foule hurlerait : " Brûlez-là! "
Tu voudrais t'enfermer et l'oublier car folle de corps et d'esprit tu l'embrassas!
Mais t'as vu, t'as vu ça ou ? Dans quel livre est-il écrit
Que par cet amour on devient sorcière, que de son enfer le démon est capable d'une telle embellie!
Qu'importe ce qu'ils pensent !
Qu'importe la couleur de sa peau !
Qu'importe leurs médisances !
Qu'importe dans quelle langue elle dit ses mots !
Qu'importe de qui tu es amoureuse !
Qu'importe si ainsi tu es heureuse !
Qu'importe...
Qu'importe !
Emporte-le, emporte-le loin et vis-le en harmonie!
Vis-le le temps que cela durera!
Vis-le tant que cela vibrera en toi!
Et si tu dois en mourir, tu l'emporteras au paradis...
Non, s'il te plait, s'il te plait, pas de honte...
Ne pense pas que c'est laid...
Ni sorcellerie ni magie il n'y a dans ce monde...
Si tu connais l'amour sans souffrance, tu seras en paix.
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
N'écris pas - Je suis triste, et je voudrais m'éteindre
Les beaux été sans toi, c'est la nuit sans flambeau
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas !
N'écris pas - N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu ... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas !
N'écris pas - Je te crains; j'ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire
Une chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas !
N'écris pas ces mots doux que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur;
Et que je les voix brûler à travers ton sourire;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur
N'écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore
Les beaux été sans toi, c'est la nuit sans flambeau
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas !
N'écris pas - N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu ... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas !
N'écris pas - Je te crains; j'ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire
Une chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas !
N'écris pas ces mots doux que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur;
Et que je les voix brûler à travers ton sourire;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur
N'écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore
xfan- Lez à l'aise
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Re: P'tit livre de poesie!
Le poète d'autrefois
Vers la pointe du cœur s'ouvre la mer,
Absence intolérable comme le poids du vent!
Un tatouage insensible au creux de mes yeux amer
Le cœur s'est refermé pour un voyage du temps
Regrets permanents de la chair sauvage,
De ton cœur crucifie-moi pour t'aimer encore
Sans pouvoir rien faire, sous le filet des larmes
Sans jamais plus craindre l'attachement des corps
Pour toi sirène, endormir le mal des ans,
Pour celer la vie qui passe, contre tous les temps
J'entends, dans mon cœur, les pas de ton absence!
Je t'aime! caresse-moi d'un bonheur suave
Pour les plaisirs immortels au profond de nos âmes.
Vallée rose, cuisses saillantes, fontaine étoilée
Douce et feinte jeunesse pudeur de femme
Moi le poète, le croyant de tes éternités
Toute en moi, toute entière rêvée en moi.
T'aimer et t'adorer d'un amour sensuel
Je croule sous tes charmes, fraîcheurs éternelles
Tu es mon aujourd'hui et je suis d'autrefois
Vers la pointe du cœur s'ouvre la mer,
Absence intolérable comme le poids du vent!
Un tatouage insensible au creux de mes yeux amer
Le cœur s'est refermé pour un voyage du temps
Regrets permanents de la chair sauvage,
De ton cœur crucifie-moi pour t'aimer encore
Sans pouvoir rien faire, sous le filet des larmes
Sans jamais plus craindre l'attachement des corps
Pour toi sirène, endormir le mal des ans,
Pour celer la vie qui passe, contre tous les temps
J'entends, dans mon cœur, les pas de ton absence!
Je t'aime! caresse-moi d'un bonheur suave
Pour les plaisirs immortels au profond de nos âmes.
Vallée rose, cuisses saillantes, fontaine étoilée
Douce et feinte jeunesse pudeur de femme
Moi le poète, le croyant de tes éternités
Toute en moi, toute entière rêvée en moi.
T'aimer et t'adorer d'un amour sensuel
Je croule sous tes charmes, fraîcheurs éternelles
Tu es mon aujourd'hui et je suis d'autrefois
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
Quand l'amour vous fait signe
Ou, la tristesse plus grande que la joie?
Elles sont inséparables, elles viennent ensemble
Quand l'une est assise seule avec vous
N'oubliez pas que l'autre est endormie sur votre lit
Quand l'amour vous fait signe de le suivre,
Que ses chemins soient rudes et escarpés
Lorsqu'il vous étreint de ses ailes
Que l'épée cachée dans ses pennes, vous blesse
Qu'il vous parle, que vous croyez en lui
Que sa voix puisse briser vos rêves
Le cœur connaît en silence les secrets des jours et des nuits
Les oreilles, des rumeurs que votre cœur connaît sont avides
Connaître avec des mots ce que vous avez toujours en pensée
Avec vos doigts le corps nu de vos rêves, toucher.
La beauté n'est pas un besoin mais un ravissement,
Ni une bouche assoiffée, ni une main vide et tendue,
Ni une image que vous voudriez voir,
Ni le chant que vous voudriez entendre.
Mais plus un cœur enflammé et une âme enchantée
L'image que vous voyez en fermant les yeux
Le chant que vous entendez
Que vos oreilles soient fermées
L'amour ne donne rien que lui-même,
Il ne prend rien que lui-même,
L'amour ne possède,
Ni ne peut être possédé
L'amour suffit à l'amour
Le présent embrasse le passé avec sa mémoire
Et le futur avec sa convoitise.
Ou, la tristesse plus grande que la joie?
Elles sont inséparables, elles viennent ensemble
Quand l'une est assise seule avec vous
N'oubliez pas que l'autre est endormie sur votre lit
Quand l'amour vous fait signe de le suivre,
Que ses chemins soient rudes et escarpés
Lorsqu'il vous étreint de ses ailes
Que l'épée cachée dans ses pennes, vous blesse
Qu'il vous parle, que vous croyez en lui
Que sa voix puisse briser vos rêves
Le cœur connaît en silence les secrets des jours et des nuits
Les oreilles, des rumeurs que votre cœur connaît sont avides
Connaître avec des mots ce que vous avez toujours en pensée
Avec vos doigts le corps nu de vos rêves, toucher.
La beauté n'est pas un besoin mais un ravissement,
Ni une bouche assoiffée, ni une main vide et tendue,
Ni une image que vous voudriez voir,
Ni le chant que vous voudriez entendre.
Mais plus un cœur enflammé et une âme enchantée
L'image que vous voyez en fermant les yeux
Le chant que vous entendez
Que vos oreilles soient fermées
L'amour ne donne rien que lui-même,
Il ne prend rien que lui-même,
L'amour ne possède,
Ni ne peut être possédé
L'amour suffit à l'amour
Le présent embrasse le passé avec sa mémoire
Et le futur avec sa convoitise.
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
La rose décapitée ...
J'ai posé une rose rouge
Sur mon coeur
Mais la durée du temps
A fait mourir la rose
J'ai posé une rose blanche
Dans un nid de malheur
Mais les vents des chagrins
Ont emporté ma rose blanche
J'ai posé ma vie
Dans les mains de mes amis
Mais mes amis s'en sont retournés
Laissant ma vie se mourir sous les pluies
Seule au milieu des saisons sans l'ombre de la douleur
Je songe démesurément à d'autres saisons, à d'autres roses
Coeur et visage tendus vers mes soleils
Que reste t-il de mes voyages d'ivresse
Qui nous conduisaient sans heurt et sans soucis
Au milieu de la foule folle de monotonie
De ce voyage qui dû être si beau
Nous nous sommes égarés dans un rêve éphémère
La douceur s'éloigne quand l'allégresse trépasse
Rose d'amertume sous un ciel fané
Rose d'anxiété face à ces désirs damnés
Rose éparpillée sur la chaussée souillée
Aurais-je la force de reprendre la route
Et laisser mourir mes pensées amères ...
Sandrine
J'ai posé une rose rouge
Sur mon coeur
Mais la durée du temps
A fait mourir la rose
J'ai posé une rose blanche
Dans un nid de malheur
Mais les vents des chagrins
Ont emporté ma rose blanche
J'ai posé ma vie
Dans les mains de mes amis
Mais mes amis s'en sont retournés
Laissant ma vie se mourir sous les pluies
Seule au milieu des saisons sans l'ombre de la douleur
Je songe démesurément à d'autres saisons, à d'autres roses
Coeur et visage tendus vers mes soleils
Que reste t-il de mes voyages d'ivresse
Qui nous conduisaient sans heurt et sans soucis
Au milieu de la foule folle de monotonie
De ce voyage qui dû être si beau
Nous nous sommes égarés dans un rêve éphémère
La douceur s'éloigne quand l'allégresse trépasse
Rose d'amertume sous un ciel fané
Rose d'anxiété face à ces désirs damnés
Rose éparpillée sur la chaussée souillée
Aurais-je la force de reprendre la route
Et laisser mourir mes pensées amères ...
Sandrine
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
L'amour c'est quoi ?
Je fais semblant de voir
L'amour dans ton regard
Mais je n'y vois plus que du silence.
Je fais semblant d'avoir
Un impossible espoir
Mais ce n'est qu'une illusion qui danse.
Je sais que tu t'en fous
De tous nos rendez-vous
Et je vois venir l’indifférence.
C'est la fin d'un amour
Un souvenir qui se déchire
L'amour c'est quoi ?
C'est une mélodie d'amour
Qui se chante à l'imparfait
C'est te chercher toujours
Sans te trouver jamais.
Le tout petit espoir
Qui fait les grands chagrins
Un bien qui fait du mal
Un mal qui fait du bien.
L'amour c'est quoi ?
L'amour c'est toi ...
Sandrine.
Je fais semblant de voir
L'amour dans ton regard
Mais je n'y vois plus que du silence.
Je fais semblant d'avoir
Un impossible espoir
Mais ce n'est qu'une illusion qui danse.
Je sais que tu t'en fous
De tous nos rendez-vous
Et je vois venir l’indifférence.
C'est la fin d'un amour
Un souvenir qui se déchire
L'amour c'est quoi ?
C'est une mélodie d'amour
Qui se chante à l'imparfait
C'est te chercher toujours
Sans te trouver jamais.
Le tout petit espoir
Qui fait les grands chagrins
Un bien qui fait du mal
Un mal qui fait du bien.
L'amour c'est quoi ?
L'amour c'est toi ...
Sandrine.
Zia- Ne se Lez pas faire
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Re: P'tit livre de poesie!
LES OISEAUX DÉGUISÉS
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
L'intégrale Ferrat Aragon
Volume 2
Disques Temey
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
L'intégrale Ferrat Aragon
Volume 2
Disques Temey
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
Si tu m'oublies
p. Neruda
Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.
Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.
Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.
Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.
Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.
Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.
p. Neruda
Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.
Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.
Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.
Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.
Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.
Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.
xfan- Lez à l'aise
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Re: P'tit livre de poesie!
Le loup vigny
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
fitzouille- Ne lez'ine pas avec les mots !
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Localisation : idf
Emploi : docteur es science au chômage (à vendre)
Loisirs : piscine taichi lecture
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: P'tit livre de poesie!
Pour cette petite douceur qui maintenant s’éteint...
De la douce musique
que l’on ne veut arrêter
tu es de toutes les notes
symphonie sans final.
Le reste est sans voix,
mémoire du vent
caressant les nuques
des paupières closes.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De l’alouette
sifflant le temps de l’amour
nous l’appelions lulu
dans nos rires d’enfants.
Le reste sans un bruissement
seul un souffle rauque
te fait souffrir
moi, à jamais.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De ce sourire,
rayon de toits bleus
à attraper le bonheur
fuyant des nuages.
Le reste guide mes doigts
tremblant, maintenant.
à chaque souvenir
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De cette vie,
juste la mauvaise paille.
Le reste est dans nos yeux
au fond et ensemble
toujours.
Les larmes pleurent,
mon étoile filante
d’une tâche sombre,
disparait,
mais la pluie sans coeur
ne mouillera plus ses cheveux
du désespoir
Emirelo
De la douce musique
que l’on ne veut arrêter
tu es de toutes les notes
symphonie sans final.
Le reste est sans voix,
mémoire du vent
caressant les nuques
des paupières closes.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De l’alouette
sifflant le temps de l’amour
nous l’appelions lulu
dans nos rires d’enfants.
Le reste sans un bruissement
seul un souffle rauque
te fait souffrir
moi, à jamais.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De ce sourire,
rayon de toits bleus
à attraper le bonheur
fuyant des nuages.
Le reste guide mes doigts
tremblant, maintenant.
à chaque souvenir
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le coeur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De cette vie,
juste la mauvaise paille.
Le reste est dans nos yeux
au fond et ensemble
toujours.
Les larmes pleurent,
mon étoile filante
d’une tâche sombre,
disparait,
mais la pluie sans coeur
ne mouillera plus ses cheveux
du désespoir
Emirelo
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
Re: P'tit livre de poesie!
Mais où est donc passé l’amour ?
L’homme est seul, il avance,
Les yeux plongés dans le néant,
Droit devant.
Les gens se croisent sans se voir,
Dans un monde où l’ego est roi,
Chacun pour soi.
Les sourires ont déguerpi,
Ainsi que les mots gentils,
Le monde est triste.
Devant tant d’indifférence,
Les cœurs sont en souffrance,
Pleurent en silence.
Mais où est donc passé l’amour ?
Celui qui sait pourquoi l’on vit,
Il s’est enfui.
Apeuré par tant de violence,
Effrayé par tant d’indifférence,
Amour, reviens-nous !
Mais non ! s’écria-t-il,
Je préfère m’enfuir,
Plutôt que de vivre ainsi.
Je n’ai plus de home,
Vos cœurs se sont taris,
Vous me faites honte.
L’homme est seul, il avance,
Il ne voit plus, il n’entend plus,
Se perd dans le néant.
Il veut doubler le temps,
Gagner davantage d’argent,
A l’affût de reconnaissance.
Le temps passe, c’est encore demain,
Que reste t-il d’hier ?
Un jour éteint.
Mais où est donc passé l’amour ?
Celui qui sait pourquoi l’on vit,
Il est parti,
Dans les rues, il erre,
Il espère et désespère,
Il cherche la lumière
S’enfonce dans la nuit,
S’éteint petit à petit,
Il tente un dernier cri.
A l’aide ! je suis l’amour !
J’existe pour vous,
Je vous aime tous…
Haletant, il attend,
Un regard qui saura voir
Que l’amour est roi.
Françoise Kervizic
décembre 1999
L’homme est seul, il avance,
Les yeux plongés dans le néant,
Droit devant.
Les gens se croisent sans se voir,
Dans un monde où l’ego est roi,
Chacun pour soi.
Les sourires ont déguerpi,
Ainsi que les mots gentils,
Le monde est triste.
Devant tant d’indifférence,
Les cœurs sont en souffrance,
Pleurent en silence.
Mais où est donc passé l’amour ?
Celui qui sait pourquoi l’on vit,
Il s’est enfui.
Apeuré par tant de violence,
Effrayé par tant d’indifférence,
Amour, reviens-nous !
Mais non ! s’écria-t-il,
Je préfère m’enfuir,
Plutôt que de vivre ainsi.
Je n’ai plus de home,
Vos cœurs se sont taris,
Vous me faites honte.
L’homme est seul, il avance,
Il ne voit plus, il n’entend plus,
Se perd dans le néant.
Il veut doubler le temps,
Gagner davantage d’argent,
A l’affût de reconnaissance.
Le temps passe, c’est encore demain,
Que reste t-il d’hier ?
Un jour éteint.
Mais où est donc passé l’amour ?
Celui qui sait pourquoi l’on vit,
Il est parti,
Dans les rues, il erre,
Il espère et désespère,
Il cherche la lumière
S’enfonce dans la nuit,
S’éteint petit à petit,
Il tente un dernier cri.
A l’aide ! je suis l’amour !
J’existe pour vous,
Je vous aime tous…
Haletant, il attend,
Un regard qui saura voir
Que l’amour est roi.
Françoise Kervizic
décembre 1999
Zia- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 01/06/2005
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