Quelques vers à la fraiche
Page 1 sur 1
Quelques vers à la fraiche
Heureux sont ceux qui sont différents
quand ils sont différents
Malheur à ceux qui sont différents
quand ils sont ordinaires (Sandro Penna)
Un employé de banque croit, en rendant public son homosexualité dans un canard, décourager ceux qui, en plein jour lui jette des pierres dans les rues de la ville, crèvent les pneus de sa voiture, taguent d'insultes la porte de sa maison. Espérons qu'il ne s'offre pas en pature à des chacals surexcités. Ça vaut pour ce docu "Banlieue gay" de Mario Morelli di Popolo (2005 52mn) diffusé mardi 24 dernier sur Pink TV
PArmi les chacals qui harcèlent et blessent les ordinaires et anonymes à l'apparence si sage et convenable, il y en a peut-être que les "personnalités people, les artistes" croisent dans les bars et les boîtes, qui leur serrent la main, offrent des verres. L'identité ici est faussée par l'excentricité des statuts et du fait, aussi (dans la Province et les petites villes de campagne), que ces gens originaux ou connus, ne soient pas enfants du pays, du terroir - juste des parigots dévoyés...
Espérons que le poète, en sa lucidité se trompe.
L'homme n'est jamais pendant toute sa vie que le développement de ce qu'il était à vingt ans (Stendhal)
Le développement, puis le ratatinement. La peau de chagrin, l'effacement.
Dans l'espace, personne ne vous entend crier. Vous n'êtes qu'une "dead girl" ; pas raide morte, juste enfermée dans son corps, prisonnière de sa chair...
Peut-être même que vous n'êtes même pas, jamais seule ; juste mal accompagnée, seule à deux ou à plusieurs....
"Tenir, tenir. Tenir n'est pas une perspective réjouissante. Vous finissez par ne plus bien savoir ce que vous tenez et pourquoi. Vous vous demandez (encore une habitude, les questions) combien de personnes se contentent de tenir ? Toute leur vie c'est ce qu'elles font. Elles tiennent. Puis elles meurent.
On apprend à vivre - ou on essaie d'apprendre à vivre - en s'aidant des livres...
Un poète doit laisser des traces de son passage
non des preuves
Seules les traces dont rêver (René Char)
À Paul... dans sa vie
quand ils sont différents
Malheur à ceux qui sont différents
quand ils sont ordinaires (Sandro Penna)
Un employé de banque croit, en rendant public son homosexualité dans un canard, décourager ceux qui, en plein jour lui jette des pierres dans les rues de la ville, crèvent les pneus de sa voiture, taguent d'insultes la porte de sa maison. Espérons qu'il ne s'offre pas en pature à des chacals surexcités. Ça vaut pour ce docu "Banlieue gay" de Mario Morelli di Popolo (2005 52mn) diffusé mardi 24 dernier sur Pink TV
PArmi les chacals qui harcèlent et blessent les ordinaires et anonymes à l'apparence si sage et convenable, il y en a peut-être que les "personnalités people, les artistes" croisent dans les bars et les boîtes, qui leur serrent la main, offrent des verres. L'identité ici est faussée par l'excentricité des statuts et du fait, aussi (dans la Province et les petites villes de campagne), que ces gens originaux ou connus, ne soient pas enfants du pays, du terroir - juste des parigots dévoyés...
Espérons que le poète, en sa lucidité se trompe.
L'homme n'est jamais pendant toute sa vie que le développement de ce qu'il était à vingt ans (Stendhal)
Le développement, puis le ratatinement. La peau de chagrin, l'effacement.
Dans l'espace, personne ne vous entend crier. Vous n'êtes qu'une "dead girl" ; pas raide morte, juste enfermée dans son corps, prisonnière de sa chair...
Peut-être même que vous n'êtes même pas, jamais seule ; juste mal accompagnée, seule à deux ou à plusieurs....
"Tenir, tenir. Tenir n'est pas une perspective réjouissante. Vous finissez par ne plus bien savoir ce que vous tenez et pourquoi. Vous vous demandez (encore une habitude, les questions) combien de personnes se contentent de tenir ? Toute leur vie c'est ce qu'elles font. Elles tiennent. Puis elles meurent.
On apprend à vivre - ou on essaie d'apprendre à vivre - en s'aidant des livres...
Un poète doit laisser des traces de son passage
non des preuves
Seules les traces dont rêver (René Char)
À Paul... dans sa vie
Poet- DJ LittéRieuse
- Nombre de messages : 909
Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Sujets similaires
» Haïkus
» essaye en vers!
» Quelques prises de tête...
» Vers une bibliothèque idéale...
» l'Espoir vous pousse vers la vie
» essaye en vers!
» Quelques prises de tête...
» Vers une bibliothèque idéale...
» l'Espoir vous pousse vers la vie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|