Des lendemains sans alcool
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Des lendemains sans alcool
Non, il ne s'agit pas de moi et de mes problèmes avec l'alcool... Dieu merci mais bien de ce documentaire d'Amélie Gonzalez, que j'ai finalement suivi jusqu'à la fin cette nuit. Un doc édifiant, frustrant et même énervant, ou disons plutôt désespérant au regard de ceux et celles sous l'emprise de l'alcool, dont la vie est devenue complètement mitée, minée, bouzillée par l'alcoolisme
Des lendemains sans alcool (ou le combat (perdu ?) d'Hélène)(France, 2005). 70 mn. Inédit
« Quand on vous dit : vous avez touché le fond, vous ne pouvez que rebondir, non. Non, ce n'est pas vrai. Il y a encore plus bas que le fond. » Bref silence. « De toute façon, il n'y a pas de fond pour un alcoolique. » Hélène a 40 ans et trois enfants, qu'elle ne voit que rarement. Hélène est RMiste, sans logement personnel. Une heure avant de rentrer en cure de sevrage et après une nuit blanche noyée dans un bar de Pigalle, elle déglutit péniblement des lampées de whisky face au miroir d'une salle de bains miteuse. Nous sommes en février 2005. Amélie Gonzalez, la réalisatrice, la talonnera jusqu'en octobre 2005. Témoin privilégiée de la lutte qu'Hélène mène depuis dix ans contre l'alcoolisme. Sous nos yeux, cette longue brune se débattra comme une asphyxiée, retrouve l'élan, la force et la foi, les laissera encore une fois filer entre ses doigts.
Dur et émouvant, ce film ne démontre rien, si ce n'est, mais le fait est connu, le fonctionnement absurde d'une société qui donne le moins à ceux qui ont le moins. Il ne juge pas, ne fait ni dans la commisération ni dans la dénonciation. Mais il dévoile l'étendue de notre ignorance sur l'alcoolisme, notre impuissance à guérir ses malades. En montrant une femme prise dans le cyclone de la dépendance et de ses ambiguïtés (la mauvaise foi, la culpabilité, les bonnes intentions, la résistance à s'assumer), il rappelle que, pour certains, vivre est douloureux, et qu'il ne suffit pas toujours de vouloir pour pouvoir.
"Putain de bouteille, ugly bottle qui ne laisse pas tranquille"comme l'avait sous-titré avec un zeste d'humour noir mon magazine TV...
Si après un docu pareil, on serait encore tenté de noyer nos humeurs chagrines, nos manques de confiance et assurance et notre blues (existentiel ou de passage) dans des breuvages alcoolisés (et on pourrait d'ailleurs même ajouter tout autre toxicomanie), on pourra pas dire qu'on n'était pas prévenu de ce maudit engrenage et cet effet gangraine...
J'ai pu constater dans certaines des soirées lesbiennes organisées dans nos contrées que quelques-unes les passaient un verre ou une cannette (moins classe quand même mais bof, de toute façon, on obtient un résultat identique non ? :scratch: ) à portée de lèvres tout au long de la soirée et jamais très loin du bar... en essayant laborieusement d'aller butiner et draguer maladroitement de ci, de là...
Perso, je préfère faire tapisserie, rester en retrait et sobre -surtout- que de prétendre à quelqu'une que- au fond- (des verres ou des bouteilles torchés) je ne suis pas
Bon, je dois être très exigeante envers moi-même aussi... Mais, je le déclare solennellement : j'supporte pas les filles qui picolent trop et empestent l'alcool et le cendrier froid - qui plus est...
Des lendemains sans alcool (ou le combat (perdu ?) d'Hélène)(France, 2005). 70 mn. Inédit
« Quand on vous dit : vous avez touché le fond, vous ne pouvez que rebondir, non. Non, ce n'est pas vrai. Il y a encore plus bas que le fond. » Bref silence. « De toute façon, il n'y a pas de fond pour un alcoolique. » Hélène a 40 ans et trois enfants, qu'elle ne voit que rarement. Hélène est RMiste, sans logement personnel. Une heure avant de rentrer en cure de sevrage et après une nuit blanche noyée dans un bar de Pigalle, elle déglutit péniblement des lampées de whisky face au miroir d'une salle de bains miteuse. Nous sommes en février 2005. Amélie Gonzalez, la réalisatrice, la talonnera jusqu'en octobre 2005. Témoin privilégiée de la lutte qu'Hélène mène depuis dix ans contre l'alcoolisme. Sous nos yeux, cette longue brune se débattra comme une asphyxiée, retrouve l'élan, la force et la foi, les laissera encore une fois filer entre ses doigts.
Dur et émouvant, ce film ne démontre rien, si ce n'est, mais le fait est connu, le fonctionnement absurde d'une société qui donne le moins à ceux qui ont le moins. Il ne juge pas, ne fait ni dans la commisération ni dans la dénonciation. Mais il dévoile l'étendue de notre ignorance sur l'alcoolisme, notre impuissance à guérir ses malades. En montrant une femme prise dans le cyclone de la dépendance et de ses ambiguïtés (la mauvaise foi, la culpabilité, les bonnes intentions, la résistance à s'assumer), il rappelle que, pour certains, vivre est douloureux, et qu'il ne suffit pas toujours de vouloir pour pouvoir.
"Putain de bouteille, ugly bottle qui ne laisse pas tranquille"comme l'avait sous-titré avec un zeste d'humour noir mon magazine TV...
Si après un docu pareil, on serait encore tenté de noyer nos humeurs chagrines, nos manques de confiance et assurance et notre blues (existentiel ou de passage) dans des breuvages alcoolisés (et on pourrait d'ailleurs même ajouter tout autre toxicomanie), on pourra pas dire qu'on n'était pas prévenu de ce maudit engrenage et cet effet gangraine...
J'ai pu constater dans certaines des soirées lesbiennes organisées dans nos contrées que quelques-unes les passaient un verre ou une cannette (moins classe quand même mais bof, de toute façon, on obtient un résultat identique non ? :scratch: ) à portée de lèvres tout au long de la soirée et jamais très loin du bar... en essayant laborieusement d'aller butiner et draguer maladroitement de ci, de là...
Perso, je préfère faire tapisserie, rester en retrait et sobre -surtout- que de prétendre à quelqu'une que- au fond- (des verres ou des bouteilles torchés) je ne suis pas
Bon, je dois être très exigeante envers moi-même aussi... Mais, je le déclare solennellement : j'supporte pas les filles qui picolent trop et empestent l'alcool et le cendrier froid - qui plus est...
Poet- DJ LittéRieuse
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Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Des lendemains sans alcool
Mais, je le déclare solennellement : j'supporte pas les filles qui picolent trop et empestent l'alcool et le cendrier froid - qui plus est...
Je dirais que cela peut avoir son charme comparée aux filles des grandes et petites cités qui sentent l´ail et le graillon des MAC do. Le raffinement suprême mes chères amies c´est de sentir la cuisse de grenouille revenue dans le beurre salé de Noirmoutier et de sentir l´amour tout court!
cosaque- Ne se Lez pas faire
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Re: Des lendemains sans alcool
Encore ratée la miss. J'suis un amie des bêtes et en particulier protectrice de Frog (on en a eu des specimen par ici d'ailleurs et je ne sais pas à quelle sauce elles se sont faites bouffer ou elles ont réchappé ). Quant aux pauv' employées dans les gril, en (fast) cuisines, elles peuvent prendre une douche pour faire disparaître l'odeur (et j'parle même pas d'l'odeur de poisson ou si tu bosses dans une putain d'entreprise d'équarrissage
L'odeur de l'amure ne me dérange point puisque naturel et confidentiel mais donc je maintiens ma déclaration solemnelle que tu citas plus haut :!:
L'odeur de l'amure ne me dérange point puisque naturel et confidentiel mais donc je maintiens ma déclaration solemnelle que tu citas plus haut :!:
Poet- DJ LittéRieuse
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Localisation : Sous les toits de la Normandie
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Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Des lendemains sans alcool
Objection!
Les vendeuses de poisson, d´huitres, les pétrisseuses de nageoires , les videuses d´instestins, les palpeuses de branchies sont très attirantes...l´odeur ne rebute point au contaire...
L´odeur de l´amure est poignante en poissonnerie.
Quant aux cuissettes je ne me suis point trompée, je confirme que c´est délicieux.
La miss ne se trompe jamais.
Les vendeuses de poisson, d´huitres, les pétrisseuses de nageoires , les videuses d´instestins, les palpeuses de branchies sont très attirantes...l´odeur ne rebute point au contaire...
L´odeur de l´amure est poignante en poissonnerie.
Quant aux cuissettes je ne me suis point trompée, je confirme que c´est délicieux.
La miss ne se trompe jamais.
cosaque- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 09/06/2005
Re: Des lendemains sans alcool
Mouaich bah perso quand je bossais dans une poissonnerie je vous avoue que j'adorais pas particulièrement mon odeur surtout quand j'avais passé la journée à vider de la poiscaille.
J'aime pas cette odeur.
J'aime pas cette odeur.
Manue- Lez à l'aise
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Localisation : Rennes
Emploi : étudiante
Date d'inscription : 06/06/2005
Re: Des lendemains sans alcool
Et les sirènes, c'est la poisse (caille) aussi : Elles sentent la morue ? La grosse lotte rit ; son haleine... échalotte
Perso, je mets le turbo bien loin des effluves de bébés requins aux sourires sanglants.
Voyez cette arête entre les dents de leur bonheur digérant de jeunes poissonnes cruches assez qui n'ont même plus leurs yeux de merlans frits pour laisser échapper leurs regrets sanglots salés.
Où fuir : Vers quel transport de commerce équitable de chair saumone sauvage, vers quelles moules de bouchot :scratch: :
C'est par où qu'on retrouve la frite (et sa friteuse ) : :amoureuse:
Perso, je mets le turbo bien loin des effluves de bébés requins aux sourires sanglants.
Voyez cette arête entre les dents de leur bonheur digérant de jeunes poissonnes cruches assez qui n'ont même plus leurs yeux de merlans frits pour laisser échapper leurs regrets sanglots salés.
Où fuir : Vers quel transport de commerce équitable de chair saumone sauvage, vers quelles moules de bouchot :scratch: :
C'est par où qu'on retrouve la frite (et sa friteuse ) : :amoureuse:
Poet- DJ LittéRieuse
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Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Des lendemains sans alcool
La frite grasse, malheureuse!, te capitonnera en culotte équestre et mêmes les sirènes écrevisses rougiront de voir une terrienne aussi bouseuse et gros thon fisqueuse. Elles te feront une gueule de raie.
Ces créatures parfumées ont choisi Ulysse car il sentait le hareng pourri par l´humidité des cales.
Elles l´ont invité à tiller la crevette rose, à croquer les berniques et le bulot sableux.
Ainsi quand Pénéflop a retrouvé son lylysse, elle a jeté ses pelotes dans la friteuse et les pâtes vermicelles sont nées.
Péné s´est jetée sur lylyss pour faire des entrechats de poisson et des pas de crabe.
Ces créatures parfumées ont choisi Ulysse car il sentait le hareng pourri par l´humidité des cales.
Elles l´ont invité à tiller la crevette rose, à croquer les berniques et le bulot sableux.
Ainsi quand Pénéflop a retrouvé son lylysse, elle a jeté ses pelotes dans la friteuse et les pâtes vermicelles sont nées.
Péné s´est jetée sur lylyss pour faire des entrechats de poisson et des pas de crabe.
cosaque- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 09/06/2005
Re: Des lendemains sans alcool
Mais qu'est la frite sans mayo :
Hélas, hélas, hélas (3 x hélas : )
quel que soit le choix du maillot
n'espère plus l'ombre d'un reflet de silhouette
d'un cheval de mer (sous la culotte)
- le dénommé hippocampe -
mais l'gros popo d'l'ippotame tam-tam
qui s'rétame parce qu'il le vaut (marin) bien
et les sylphides décampent.
Après avoir bu la tasse tout notre soûl (pour revenir à nos lendemains qui déchantent ), délivre(ivresse des profondeurs :drunken: )-nous de ces beignets ; ça baigne (dans l'huile de marées noires) : et ces déesses moules-frites ou moules à gauffres (ça marche aussi question friture ) avec lesquelles on finit toujours par se gauffrer - rejet d'un doigt... :arrow:
(et là j'me censure parce qu'on est sorti du bassin "Délires..." :geek: )
Hélas, hélas, hélas (3 x hélas : )
quel que soit le choix du maillot
n'espère plus l'ombre d'un reflet de silhouette
d'un cheval de mer (sous la culotte)
- le dénommé hippocampe -
mais l'gros popo d'l'ippotame tam-tam
qui s'rétame parce qu'il le vaut (marin) bien
et les sylphides décampent.
Après avoir bu la tasse tout notre soûl (pour revenir à nos lendemains qui déchantent ), délivre(ivresse des profondeurs :drunken: )-nous de ces beignets ; ça baigne (dans l'huile de marées noires) : et ces déesses moules-frites ou moules à gauffres (ça marche aussi question friture ) avec lesquelles on finit toujours par se gauffrer - rejet d'un doigt... :arrow:
(et là j'me censure parce qu'on est sorti du bassin "Délires..." :geek: )
Poet- DJ LittéRieuse
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