Une p'ti écris ce matin...
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Une p'ti écris ce matin...
Mon p'ti dernier...
Anesthésie
Dieu que cette couleur est sombre.
C’est la boule de cristal des voyantes en soutane.
Alors ferme les yeux et porte-la à tes lèvres,
Elle t’ouvrira les portes d’Adam et Eve
Une seconde, deux secondes, et déjà dix lampées.
Sens le breuvage qui fait taire les furies.
En grande léthargie de l’âme,
Prends, c’est le Graal des pèlerins déchus.
C’est le sang du Christ qui coule dans tes veines.
La source de toutes les vies, de toutes leurs fautes,
Eux, le Fils et l’Homme, à qui nous devons tout.
Allez bois, n’ai crainte, c’est le breuvage sacré,
Et tout te parait plus calme, plus supportable aussi.
Tu n’es pas internée, non,
Tu t’enfermes en toi pour sentir la peine prendre congé.
Allez, bois petite ! C’est le Graal des enfants perdus.
C’est le poison béni, ton anesthésiant.
Il dissimule la douleur, la cache, la rend plus douce.
C’est l’anesthésie qui te permet d’écrire,
De faire danser ta plume sur les mots délirants de ta perdition.
Ecris, écris encore,
Bois l’anesthésie de l’âme
L’anesthésie des maux.
Le poison qui coule dans tes veines,
Sois reine,
Reine de liberté et de faux-semblant.
Bois, petite !
Viens boire ton anesthésiant.
Anesthésie
Dieu que cette couleur est sombre.
C’est la boule de cristal des voyantes en soutane.
Alors ferme les yeux et porte-la à tes lèvres,
Elle t’ouvrira les portes d’Adam et Eve
Une seconde, deux secondes, et déjà dix lampées.
Sens le breuvage qui fait taire les furies.
En grande léthargie de l’âme,
Prends, c’est le Graal des pèlerins déchus.
C’est le sang du Christ qui coule dans tes veines.
La source de toutes les vies, de toutes leurs fautes,
Eux, le Fils et l’Homme, à qui nous devons tout.
Allez bois, n’ai crainte, c’est le breuvage sacré,
Et tout te parait plus calme, plus supportable aussi.
Tu n’es pas internée, non,
Tu t’enfermes en toi pour sentir la peine prendre congé.
Allez, bois petite ! C’est le Graal des enfants perdus.
C’est le poison béni, ton anesthésiant.
Il dissimule la douleur, la cache, la rend plus douce.
C’est l’anesthésie qui te permet d’écrire,
De faire danser ta plume sur les mots délirants de ta perdition.
Ecris, écris encore,
Bois l’anesthésie de l’âme
L’anesthésie des maux.
Le poison qui coule dans tes veines,
Sois reine,
Reine de liberté et de faux-semblant.
Bois, petite !
Viens boire ton anesthésiant.
Miel- Lez à l'aise
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Date d'inscription : 06/09/2007
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