Petit hommage

Petit hommage à ma chérie qui galérait à cette époque-ci il y a deux ans...

Je ne suis pas abattue, mais ne peut m'empêcher d'avoir une tendre pensée pour elle

C'est un extrait de poème qu'elle aimait bien :

Kis Asszonyom ne sírj,
nagy Egy vagyunk mi ketten,
a végtelenbe megmaradsz velem.
Az Ének én vagyok s én rólad énekeltem.

Attila JOZSEF

Pardonnez l'imperfection de la traduction :

Ne pleure pas ma petite femme,
Nous formons un grand tout, (nous ne sommes qu'un)
Tu resteras avec moi pour l'éternité
Je suis le Chant et je te chante

Merci de nous avoir fait partager ces jolies lignes Chris


Si certaines ont envie d'en savoir un peu plus sur l'auteur :

http://www.evene.fr/celebre/biographie/attila-jozsef-2164.php
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/jozsefattila/attilajozsef.html

Un groupe hongrois "Kaláka" a mis en musique certains poèmes de A. Jozsef.

Très très beau poème, je vous mets le lien pour l'écouter, mm sans la traduction :

TUDOD, HOGY NINCS BOCSÁNAT
(Tu sais qu'il n'y a pas de pardon)

Tudod, hogy nincs bocsánat,
hiába hát a bánat.
Légy, ami lennél: férfi.
A fű kinő utánad.

A bűn az nem lesz könnyebb,
hiába hull a könnyed.
Hogy bizonyság vagy erre,
legalább azt köszönjed.

Ne vádolj, ne fogadkozz,
ne légy komisz magadhoz,
ne hódolj és ne hódits,
ne csatlakozz a hadhoz.

Maradj fölöslegesnek,
a titkokat ne lesd meg.
S ezt az emberiséget,
hisz ember vagy, ne vesd meg.

Emlékezz, hogy hörögtél
s hiába könyörögtél.
Hamis tanúvá lettél
saját igaz pörödnél.

Atyát hivtál elesten,
embert, ha nincsen isten.
S romlott kölkökre leltél
pszichoanalizisben.

Hittél a könnyü szóknak,
fizetett pártfogóknak
s lásd, soha, soha senki
nem mondta, hogy te jó vagy.

Megcsaltak, úgy szerettek,
csaltál s igy nem szerethetsz.
Most hát a töltött fegyvert
szoritsd üres szivedhez.

Vagy vess el minden elvet
s még remélj hű szerelmet,
hisz mint a kutya hinnél
abban, ki bízna benned.

1937. júl. - aug.

source

J'ai essayé de faire une traduction de ce dernier poème, elle vaut ce qu'elle vaut :

Amióta megláttalak
(depuis que je t'ai vue)

Depuis que je t'ai vue
le soleil brille plus sur moi
Et depuis, le rossignol
Chante mille fois mieux
Seules tes lèvres carmins sont silencieuses
Le sourire n'y reste pas,
Je ne suis que l'ombre de moi-même
Je n'ai pas le droit de t'embrasser

Depuis que je t'ai vue
Les champs sont plus odorants
Et depuis, sans tuteur
Se dresse fièrement le rosier
Seule ton âme s'est refroidie
Seul ton coeur est devenu fier
A cause de mon amour il s'est enflammé
Je suis désemparé

Depuis que je t'ai vue
L'éternel printemps rougit
et ne retient plus ni de petits oiseaux
ni de petite fille
Il n'y a que toi qui m'emprisonne
Et mon coeur n'est que plaie
Il me sera doux, de mourir,
Ton nom sur mes lèvres