Pour toi
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Pour toi
Pour toi...
I
Elle s'éveille souvent au détour d'une errance
Elle n'est pas vue, pas dite mais dans l'émergence
Des actes, des pensées, qui dans la négligence
de la conscience,
se voilent d'une étoffe noire,
éclate dans la fulgurance
de cet abandon de naissance
Elle se cache, dans un passé à la page blanche, sans innocence
II
Telle la feuille de l'écrivain, cherchant
Dans son vide, le pourquoi du comment
III
Elle vient de si loin, qu'est perdue son essence
IV
Elle est belle, cette inconnue aux yeux cernés
Elle fascine, attire les naufragés,
Les blessés,
Les artistes écorchés
Elle prend les nuits, les jours qui deviennent désenchantés
V
Elle se nourrit d'emphases, de ce prisme qui falsifie
La réalité, anéantissant toute rêve, envie
VI
Elle a plusieurs fonds, plusieurs
Pleurs
Erreurs
VII
Elle s'est abreuvée, a bu, goulument, cet élixir
Dont on ne veut pas être ivre, cet élixir
de brouillard, de peur, de coups à occire
VII
Elle frôle, dans ses affolements, la démence
Fonce dans ce mur de déchéance
Elle saccage cet amour en naissance
Pour se prouver qu'il n'y a plus de chance
VIII
Ironiquement, elle piège
Ironiquement, elle reproduit
À l'autre, qui n'est pas soi
Ce qu'on lui a fait subir, tel un manège
Elle donne son rythme enfoui
Pour éclore dans tous ses émois
IX
anaclitique, tel un clic, attachement abusé
Forcé
sentiment de perte insoutenable, si forcé
Donne toute sa violence
qui ne répond qu'à sa propre violence
Subit par l'autre, emplie de cette même violence
comme rejetée, pour la calmer dans le silence
Des mots qu'elle combat avec méfiance
Nommer risque la signifiance
et la perdition de son existence
La souffrance.
Poème écrit pour ma copine qui souffre d'un trouble de la personnalité.
I
Elle s'éveille souvent au détour d'une errance
Elle n'est pas vue, pas dite mais dans l'émergence
Des actes, des pensées, qui dans la négligence
de la conscience,
se voilent d'une étoffe noire,
éclate dans la fulgurance
de cet abandon de naissance
Elle se cache, dans un passé à la page blanche, sans innocence
II
Telle la feuille de l'écrivain, cherchant
Dans son vide, le pourquoi du comment
III
Elle vient de si loin, qu'est perdue son essence
IV
Elle est belle, cette inconnue aux yeux cernés
Elle fascine, attire les naufragés,
Les blessés,
Les artistes écorchés
Elle prend les nuits, les jours qui deviennent désenchantés
V
Elle se nourrit d'emphases, de ce prisme qui falsifie
La réalité, anéantissant toute rêve, envie
VI
Elle a plusieurs fonds, plusieurs
Pleurs
Erreurs
VII
Elle s'est abreuvée, a bu, goulument, cet élixir
Dont on ne veut pas être ivre, cet élixir
de brouillard, de peur, de coups à occire
VII
Elle frôle, dans ses affolements, la démence
Fonce dans ce mur de déchéance
Elle saccage cet amour en naissance
Pour se prouver qu'il n'y a plus de chance
VIII
Ironiquement, elle piège
Ironiquement, elle reproduit
À l'autre, qui n'est pas soi
Ce qu'on lui a fait subir, tel un manège
Elle donne son rythme enfoui
Pour éclore dans tous ses émois
IX
anaclitique, tel un clic, attachement abusé
Forcé
sentiment de perte insoutenable, si forcé
Donne toute sa violence
qui ne répond qu'à sa propre violence
Subit par l'autre, emplie de cette même violence
comme rejetée, pour la calmer dans le silence
Des mots qu'elle combat avec méfiance
Nommer risque la signifiance
et la perdition de son existence
La souffrance.
Poème écrit pour ma copine qui souffre d'un trouble de la personnalité.
Invitée- Ne lez'ine pas avec les mots !
- Nombre de messages : 8030
Date d'inscription : 31/10/2008
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