C'est le jour qu'on assassine !

Que revoici le temps des sourires tristes
et des chants du crépuscule qu’on entonne un peu plus tôt ;
la faute à l’heure d’hiver en un automne pourtant festif en ses parures indiennes.
Ce décalage horaire qui nous sonne deux temps trois mouvements (bouge pas, meurs, ressuscite) l’heure du coucher des poules (et pas que les enrhumées !)
et qui annonce déjà la fin du jour rabougri.
Puis revoilà le temps des pluie sur ma Normandie
Et en ce temps halloweenesque, vient l’heure de la tambouille,
de faire leur fête aux citrouilles
(Wallace & Gromit, nous vous saluons !)
pendant que d’autres filent la quenouille en tuant leur (mortel donc) ennui.
Mais pendant c’temps-là que font donc les grenouilles ?
Eh ben elles coassent sur leurs cuisses pardi !
En buvant d’la Badoie (ça nous fait une belle jambe) qu’a d’la cuisse !
Credidiou, j’ai mis trop de gaz sous la casserole
Et je viens de noyer les légumes au bouillon !
Me voilà bien marron
Je suis dans de beaux draps…(de bain)
J’en suis toute confondue chocolat…
Quelle foutue mirlitone je fais.
C’est pas encore à c’t heure que je m’en vais jeter mes sortilèges.
Ce fut une belle percée du jour qui s’achève… !
J’ai mon sphénoïde tout contracté
Pressé qu’il est de se plier à son futur supercerveau
Qui ne se fera plus de bile
Aux orties ô ondes négatives !
Mais à l’heure du crépuscule qui presse ma pendule,
j’ai l’âme qui fait relâche – assez dit – il suffit !
Et l’amertume reflue aux rythme de marées noires…