Nina Bouraoui
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Nina Bouraoui
Pour rendre les honneurs à la lauréate 2005 du Renaudot, je ressors un article de 2004 que j´ai trouvé intéressant.
Je suis très contente pour elle.
Nina Bouraoui: «L’écriture est une pratique amoureuse»
Deux ans après le vif succès de La vie heureuse, Nina Bouraoui revient avec Poupée Bella, un journal composé de différentes strates amoureuses, du désir des femmes à celui de l’écriture. L’occasion pour l’auteure de revivre ses premières nuits au Katmandou, boîte lesbienne mythique à Paris, et de s’imposer comme l’une des figures de la littérature contemporaine.
Edna Castello
avril 2004
Pour ce huitième ouvrage, pourquoi avoir opté pour la forme du journal?
[color:bd5f=darkblue:bd5f]N.B.: Avant l’écriture de ce journal amoureux, j’ai relu tous les journaux d’Annie Ernaux, celui de Woolf aussi, Journal d’un écrivain, le très beau Mausolée des Amants de Guibert, et le journal inédit d’Anaïs Nin, mon idole, Inceste, où elle parle de June, de son père, d’Henry… Je sais que Poupée Bella est un journal réinventé mais ce style littéraire me séduisait vraiment. Il y a quelque chose de très intime dans cette composition. C’est comme prendre la main de son lecteur. Et je parle de ce qu’il y a de plus important dans ma vie, de ce qui me constitue: Les femmes et l’écriture. Je l’ai écrit la nuit, pour retrouver l’excitation et le désarroi de ces nuits là.
Pourquoi vouliez-vous évoquer précisément cette époque de votre vie?
Ma première sortie au Katmandou est inoubliable. Je suis rentrée dans ma vie quand je suis entrée dans la nuit. J’ai trouvé ma place dans le monde. De mon désir, j’ai tissé un lien social. Je suis devenue moi dans un milieu, qui, de l’extérieur, semblait parler de moi. Bien sûr, chaque sexualité est unique. Bien sûr, le milieu des filles n’est pas une grande famille. Mais pour la première fois, là, je n’ai pas eu honte de ce que j’étais. C’était révolutionnaire pour moi. Le plus difficile, à vingt ans, c’est de rompre avec sa propre homophobie, c’est de s’aimer enfin. Chaque souvenir est revenu avec exactitude. Chaque personnage avait sa voix d’origine.Vous proclamez l’égale souveraineté de la passion de l’écriture et de celle de l’amour. L’écriture est-elle pour vous une pratique amoureuse?Oui, l’écriture est une pratique amoureuse. Chaque livre est un rendez-vous clandestin. J’ai trompé toutes les femmes de ma vie avec les personnages de mes romans! J’ai la même folie, la même obsession que lorsque je tombe amoureuse.
Je l’avoue, c’est insupportable pour les autres. Il y a des jours sinistres aussi, quand l’écriture ne vient pas. C’est la fin du désir alors, et c’est horrible! Je pense que les forces du désir et que les forces de l’écriture prennent dans le même brasier. Poupée Bella est un livre sur le milieu des filles mais aussi sur les secrets de l’écriture.
Vous restez l’auteure de la double appartenance. Dans Poupée Bella, vous allez et venez entre le milieu gay et le milieu lesbien…
Je suis fascinée par le monde des garçons, par leur grande liberté sexuelle, par cette circulation des corps. Les filles sont plus sentimentales… Mon meilleur ami était gay et je crois que nous avons formé un couple sans le savoir. Il y a une vraie relation miroir entre les filles et les garçons gays. Il y a de la jalousie et de la possession. Ensemble, nous allions au Boy et j’avais l’impression d’être sa reine, au Kat, il était toujours mon petit roi qui me serrait dans ses bras… Ce sont les filles qui m’ont brisé le cœur!
Dans ce journal, vous évoquez vos premiers jeux de séduction dans le «Milieu des Filles». Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce milieu?
Ce que j’aime dans ces nuits-là, c’est la place qu’occupent les femmes: elles retrouvent le pouvoir! Ce sont les seuls endroits où une femme peut sortir seule, se mettre au bar, prendre sa petite coupe de champagne, séduire ou danser. Souvent, j’ai eu l’impression de voler cette liberté aux hommes. Le milieu des filles est une bonne école. Sortir seule donne du pouvoir en fin de compte. Les femmes de ce milieu sont, sans le savoir, dans une mécanique féministe. Ce sont des affranchies.
Votre précédent roman, La Vie heureuse, a pu être considéré comme une «sortie du placard». Quelle a été la réception du livre autour de vous?
La Vie Heureuse a été un beau succès personnel. J’ai pu enfin dire combien j’ai aimé Diane, ma «meilleure amie» . J’ai réparé mon passé. J’ai retrouvé, par le net, deux élèves du lycée français de Zurich, deux filles que j’adorais et qui ont été surprises par cette révélation. Mes proches connaissent ma vie, mais ignorent toutes les souffrances de mon adolescence. Et puis je voulais écrire pour tous les jeunes gays. Il y a une immense solitude, à quinze ans, quand on tombe amoureux, et que l’on découvre ses premiers désirs. Il faut écouter, regarder ses enfants. L’homosexualité ne doit plus être vécue comme une maladie honteuse. A quand les cours d’instructions sexuelles à l’école? Oui, vous pouvez aimer un homme ou une femme, oui il y a plusieurs formes d’amour, oui, tout est normal. Je n’ai pas perdu mes lecteurs. J’avais déjà amorcé le processus avec Garçon manqué. J’ai reçu des centaines de lettres, toutes disaient: Merci! Vous avez raconté mon histoire. Mon éditeur, Jean Marc Roberts, est très fier de mes prises de position, de cette liberté. Quant aux autres, les «choqués» ou les «déçus», je les ignore.
Comment réagissez-vous quand on vous parle de «ghetto» et de «communautarisme»?
Le monde est encore profondément hétérosexuel. Nous devons nous serrer les coudes. Mais l’homosexualité n’a rien à voir avec l’intelligence, le talent ou la sympathie. L’homosexualité ne peut pas tout pardonner. Je n’aime ni la haine ni l’intolérance. Si le communautarisme permet à certains de mieux vivre leur homosexualité, alors tant mieux, je suis pour. Le mot ghetto rappelle de mauvais souvenirs. J’adore l’expression gay friendly!
Avec Garçon manqué, puis avec La Vie heureuse, vous avez conquis le public lesbien. Comment vivez-vous cet engouement?
J’ai lu dix fois Carol, puis le Puits de Solitude, j’ai dévoré les Claudine. Je suis heureuse et fière d’avoir un public lesbien. Les livres sur ces amours-là sont encore rares. La littérature entre dans les solitudes et par là, elle en devient miraculeuse.Poupée Bella, Nina Bouraoui, Stock, 2004
Je suis très contente pour elle.
Nina Bouraoui: «L’écriture est une pratique amoureuse»
Deux ans après le vif succès de La vie heureuse, Nina Bouraoui revient avec Poupée Bella, un journal composé de différentes strates amoureuses, du désir des femmes à celui de l’écriture. L’occasion pour l’auteure de revivre ses premières nuits au Katmandou, boîte lesbienne mythique à Paris, et de s’imposer comme l’une des figures de la littérature contemporaine.
Edna Castello
avril 2004
Pour ce huitième ouvrage, pourquoi avoir opté pour la forme du journal?
[color:bd5f=darkblue:bd5f]N.B.: Avant l’écriture de ce journal amoureux, j’ai relu tous les journaux d’Annie Ernaux, celui de Woolf aussi, Journal d’un écrivain, le très beau Mausolée des Amants de Guibert, et le journal inédit d’Anaïs Nin, mon idole, Inceste, où elle parle de June, de son père, d’Henry… Je sais que Poupée Bella est un journal réinventé mais ce style littéraire me séduisait vraiment. Il y a quelque chose de très intime dans cette composition. C’est comme prendre la main de son lecteur. Et je parle de ce qu’il y a de plus important dans ma vie, de ce qui me constitue: Les femmes et l’écriture. Je l’ai écrit la nuit, pour retrouver l’excitation et le désarroi de ces nuits là.
Pourquoi vouliez-vous évoquer précisément cette époque de votre vie?
Ma première sortie au Katmandou est inoubliable. Je suis rentrée dans ma vie quand je suis entrée dans la nuit. J’ai trouvé ma place dans le monde. De mon désir, j’ai tissé un lien social. Je suis devenue moi dans un milieu, qui, de l’extérieur, semblait parler de moi. Bien sûr, chaque sexualité est unique. Bien sûr, le milieu des filles n’est pas une grande famille. Mais pour la première fois, là, je n’ai pas eu honte de ce que j’étais. C’était révolutionnaire pour moi. Le plus difficile, à vingt ans, c’est de rompre avec sa propre homophobie, c’est de s’aimer enfin. Chaque souvenir est revenu avec exactitude. Chaque personnage avait sa voix d’origine.Vous proclamez l’égale souveraineté de la passion de l’écriture et de celle de l’amour. L’écriture est-elle pour vous une pratique amoureuse?Oui, l’écriture est une pratique amoureuse. Chaque livre est un rendez-vous clandestin. J’ai trompé toutes les femmes de ma vie avec les personnages de mes romans! J’ai la même folie, la même obsession que lorsque je tombe amoureuse.
Je l’avoue, c’est insupportable pour les autres. Il y a des jours sinistres aussi, quand l’écriture ne vient pas. C’est la fin du désir alors, et c’est horrible! Je pense que les forces du désir et que les forces de l’écriture prennent dans le même brasier. Poupée Bella est un livre sur le milieu des filles mais aussi sur les secrets de l’écriture.
Vous restez l’auteure de la double appartenance. Dans Poupée Bella, vous allez et venez entre le milieu gay et le milieu lesbien…
Je suis fascinée par le monde des garçons, par leur grande liberté sexuelle, par cette circulation des corps. Les filles sont plus sentimentales… Mon meilleur ami était gay et je crois que nous avons formé un couple sans le savoir. Il y a une vraie relation miroir entre les filles et les garçons gays. Il y a de la jalousie et de la possession. Ensemble, nous allions au Boy et j’avais l’impression d’être sa reine, au Kat, il était toujours mon petit roi qui me serrait dans ses bras… Ce sont les filles qui m’ont brisé le cœur!
Dans ce journal, vous évoquez vos premiers jeux de séduction dans le «Milieu des Filles». Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce milieu?
Ce que j’aime dans ces nuits-là, c’est la place qu’occupent les femmes: elles retrouvent le pouvoir! Ce sont les seuls endroits où une femme peut sortir seule, se mettre au bar, prendre sa petite coupe de champagne, séduire ou danser. Souvent, j’ai eu l’impression de voler cette liberté aux hommes. Le milieu des filles est une bonne école. Sortir seule donne du pouvoir en fin de compte. Les femmes de ce milieu sont, sans le savoir, dans une mécanique féministe. Ce sont des affranchies.
Votre précédent roman, La Vie heureuse, a pu être considéré comme une «sortie du placard». Quelle a été la réception du livre autour de vous?
La Vie Heureuse a été un beau succès personnel. J’ai pu enfin dire combien j’ai aimé Diane, ma «meilleure amie» . J’ai réparé mon passé. J’ai retrouvé, par le net, deux élèves du lycée français de Zurich, deux filles que j’adorais et qui ont été surprises par cette révélation. Mes proches connaissent ma vie, mais ignorent toutes les souffrances de mon adolescence. Et puis je voulais écrire pour tous les jeunes gays. Il y a une immense solitude, à quinze ans, quand on tombe amoureux, et que l’on découvre ses premiers désirs. Il faut écouter, regarder ses enfants. L’homosexualité ne doit plus être vécue comme une maladie honteuse. A quand les cours d’instructions sexuelles à l’école? Oui, vous pouvez aimer un homme ou une femme, oui il y a plusieurs formes d’amour, oui, tout est normal. Je n’ai pas perdu mes lecteurs. J’avais déjà amorcé le processus avec Garçon manqué. J’ai reçu des centaines de lettres, toutes disaient: Merci! Vous avez raconté mon histoire. Mon éditeur, Jean Marc Roberts, est très fier de mes prises de position, de cette liberté. Quant aux autres, les «choqués» ou les «déçus», je les ignore.
Comment réagissez-vous quand on vous parle de «ghetto» et de «communautarisme»?
Le monde est encore profondément hétérosexuel. Nous devons nous serrer les coudes. Mais l’homosexualité n’a rien à voir avec l’intelligence, le talent ou la sympathie. L’homosexualité ne peut pas tout pardonner. Je n’aime ni la haine ni l’intolérance. Si le communautarisme permet à certains de mieux vivre leur homosexualité, alors tant mieux, je suis pour. Le mot ghetto rappelle de mauvais souvenirs. J’adore l’expression gay friendly!
Avec Garçon manqué, puis avec La Vie heureuse, vous avez conquis le public lesbien. Comment vivez-vous cet engouement?
J’ai lu dix fois Carol, puis le Puits de Solitude, j’ai dévoré les Claudine. Je suis heureuse et fière d’avoir un public lesbien. Les livres sur ces amours-là sont encore rares. La littérature entre dans les solitudes et par là, elle en devient miraculeuse.Poupée Bella, Nina Bouraoui, Stock, 2004
cosaque- Ne se Lez pas faire
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Date d'inscription : 09/06/2005
Re: Nina Bouraoui
Merci cosaque !
J'ai lu La Vie heureuse il y a un an et quelques, et m'y suis beaucoup retrouvée...ça a fait comme un déclic et d'ailleurs quelques jours plus tard je me suis inscrite sur ce forum (enfin lezatt)
angie
J'ai lu La Vie heureuse il y a un an et quelques, et m'y suis beaucoup retrouvée...ça a fait comme un déclic et d'ailleurs quelques jours plus tard je me suis inscrite sur ce forum (enfin lezatt)
angie
Re: Nina Bouraoui
Chuis pas fan de son écriture. Enfin La vie heureuse ça m'a pas accroché, très-trop introspectif pour le coup. Vous avez lu le dernier, c'est dans la même veine, changeant ?
Nonette- Invité
Re: Nina Bouraoui
Nina Bouraoui, c’est une voix que je découvre une fin d’après-midi morne, dans la voiture, en revenant un peu abrutie du boulot… une voix délicate et posée, au timbre de verre, qui se tient droite, pleine de conviction et de douceur.
J’ai tout retrouvé dans les mots de ses romans, cette sauvagerie domptée, cette suavité rugueuse… et les titres que je n’ai pas encore lus, je les garde dans le coin d’une étagère comme des pots de confiture préférée.
J’ai tout retrouvé dans les mots de ses romans, cette sauvagerie domptée, cette suavité rugueuse… et les titres que je n’ai pas encore lus, je les garde dans le coin d’une étagère comme des pots de confiture préférée.
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
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Date d'inscription : 30/10/2005
lire
Bravo Nina!
Un peu comme ancolie j'ai fait connaissance avec elle dans ma voiture...un émission de fin d'aprés-midi sur France Inter et une voix qui capture!
Poupée bella c'est un beau roman de femme qui aime les femmes, sur les doutes et les déchirements d'une jeune femme dans le goudouland parisien!
A lire...
Un peu comme ancolie j'ai fait connaissance avec elle dans ma voiture...un émission de fin d'aprés-midi sur France Inter et une voix qui capture!
Poupée bella c'est un beau roman de femme qui aime les femmes, sur les doutes et les déchirements d'une jeune femme dans le goudouland parisien!
A lire...
TARADITA- BatWoman
- Nombre de messages : 3481
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Loisirs : Contemplation
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: Nina Bouraoui
J'ai beaucoup de mal avec Bouraoui, car je n'aime pas du tout son style. Dans les premiers bouquins, son écriture est uniquement constituée de phrases courtes qui, pour être séduisantes au début pour l'effet qu'elles produisent, deviennent insupportables sur la longueur d'un roman et donnent rapidement l'impression que l'auteure soit ne sait pas écrire, soit ne connait pas d'autres effets stylistiques.
Pour le dernier, elle inverse : c'est une succession infinie de phrases longues à la Proust où l'on cherche les points et sa respiration... Elle change de procédé, mais qu'elle use jusqu'à la corde comme le précédent...
Résultat dans les deux cas : c'est LOURD !!!
Par ailleurs, l'autofiction, avec un "je" torturé au possible et frôlant l'autocomplaisance dans le morbide, que l'on retrouve chez moult auteurs contemporains commence à me souler...
Bien entendu, cet avis m'est tout à fait personnel...
Pour le dernier, elle inverse : c'est une succession infinie de phrases longues à la Proust où l'on cherche les points et sa respiration... Elle change de procédé, mais qu'elle use jusqu'à la corde comme le précédent...
Résultat dans les deux cas : c'est LOURD !!!
Par ailleurs, l'autofiction, avec un "je" torturé au possible et frôlant l'autocomplaisance dans le morbide, que l'on retrouve chez moult auteurs contemporains commence à me souler...
Bien entendu, cet avis m'est tout à fait personnel...
Re: Nina Bouraoui
Fan....
J'ai commencé par "la vie heureuse" et ... ça m'a boulversé... j'aime beaucoup son écriture, je sais pas pourquoi ça me fait pleurer tout le temps... Mais je comprend que ça gonfle les gens, du moins pour ce roman là qui raconte des amours adolescentes, mais bon, moi ça me rapelle des trucs.
Après "la vie heureuse" j'ai dévoré ses autres romans: "Garçon manqué", "Poupée bella", "le jour du séisme"... et le petit dernier "Mes mauvaises pensées", alors là j'ai déversé des litres de larmes... impossible de s'arrêter de lire...Nina tu mets quoi dans tes mots?
J'ai commencé par "la vie heureuse" et ... ça m'a boulversé... j'aime beaucoup son écriture, je sais pas pourquoi ça me fait pleurer tout le temps... Mais je comprend que ça gonfle les gens, du moins pour ce roman là qui raconte des amours adolescentes, mais bon, moi ça me rapelle des trucs.
Après "la vie heureuse" j'ai dévoré ses autres romans: "Garçon manqué", "Poupée bella", "le jour du séisme"... et le petit dernier "Mes mauvaises pensées", alors là j'ai déversé des litres de larmes... impossible de s'arrêter de lire...Nina tu mets quoi dans tes mots?
sterne- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 79
Date d'inscription : 20/06/2005
Poupée Bella
Poupée Bella est une oeuvre que j'ai découverte grâce à une amie et je dois avouer que je n'ai pas été particulièrement séduite par les premières pages... Puis, la personne de Nina Bouraoui m'intriguant énormément, je décidai de reprendre cette lecture, seule, dans l'obscurité et le silence le plus complet et la "magie Bouraoui" opéra, je dois bien le reconnaître... Ce style, cette parataxe qui me dérangeaient lors de ma première tentative d'approche finirent par être deux des raisons qui me firent adopter ce journal intime et je compris, plus tard, que c'est cela qui rendait le livre vivant, captivant et qui faisait du lecteur un complice du tourbillon de la vie de Nina...
Bref, je conseille vivement cette lecture et recommande à tous ceux qui n'ont pas "accroché" de relire l'oeuvre dans des conditions différentes.
Bonne lecture à tous,
Nina Niedziela... [/u][/quote]
Bref, je conseille vivement cette lecture et recommande à tous ceux qui n'ont pas "accroché" de relire l'oeuvre dans des conditions différentes.
Bonne lecture à tous,
Nina Niedziela... [/u][/quote]
Invité- Invité
Re: Nina Bouraoui
N'allez pas croire que je sois curieuse à me mêler de choses qui ne me regardent en rien, hein surtout, ça n'a rien à voir dutoudutout avec de la curiosité, pensez bien... mais quand même... zut quoi...
Nom de nom, quelqu'un peut-il me dire qui c'est cette Chanteuse à la fin bon sang?????
Nom de nom, quelqu'un peut-il me dire qui c'est cette Chanteuse à la fin bon sang?????
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
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Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
ancolie_sous la pluie a écrit:N'allez pas croire que je sois curieuse à me mêler de choses qui ne me regardent en rien...
hum hum hum
TARADITA- BatWoman
- Nombre de messages : 3481
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Date d'inscription : 02/06/2005
Re: Nina Bouraoui
Toi, ma sainte nitouche, tu es interdite de consultation de ce topic ...
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
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Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
Cette Chanteuse rousse submergée par l'amour de ses fans ... ? lol Moi j'dis que ce serais quand même trop facile si c'étais la vilaine fermière ...ancolie_sous la pluie a écrit:
Nom de nom, quelqu'un peut-il me dire qui c'est cette Chanteuse à la fin bon sang?????
dorelei- Lez'er moi entrer !
- Nombre de messages : 34
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Date d'inscription : 25/01/2006
Re: Nina Bouraoui
Merci Dorelei, j'suis interdite de consulation de ce topic... je sais bien... mais j'lui ai dit moi à ancolie :amoureuse: que c'était la vilaine fermière...elle veut pas me croire...elle dit que ce serait un couple trop improbable ...
:byebye:
:byebye:
TARADITA- BatWoman
- Nombre de messages : 3481
Localisation : Penn ar Bed
Loisirs : Contemplation
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: Nina Bouraoui
Woua, non, cépapotible cette histoire!
Franchement, vous la voyez, Nina Bouraoui, avec la vilaine fermière là ?
Moi j'y crois pas ....
Et puis les indices physiques qu'elle donne sont peut-être le fruit de la liberté créatrice... elle est peut-être pas rousse cette Chanteuse!
Vous me direz, si on va par là, elle existe p'tèt même pas ...
Mais ça c'est pas sûr du tout : le type qui l'interviewait sur Inter avait l'air bien renseigné ... lui ...
Alors quoi, personne sait ?
Franchement, vous la voyez, Nina Bouraoui, avec la vilaine fermière là ?
Moi j'y crois pas ....
Et puis les indices physiques qu'elle donne sont peut-être le fruit de la liberté créatrice... elle est peut-être pas rousse cette Chanteuse!
Vous me direz, si on va par là, elle existe p'tèt même pas ...
Mais ça c'est pas sûr du tout : le type qui l'interviewait sur Inter avait l'air bien renseigné ... lui ...
Alors quoi, personne sait ?
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
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Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
z'êtes nulles quoi !!!!!!!!!
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
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Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
Et bien ancolie... tout ça pour une chanteuse :geek:
TARADITA- BatWoman
- Nombre de messages : 3481
Localisation : Penn ar Bed
Loisirs : Contemplation
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: Nina Bouraoui
J'ai des mauvaises pensées... :evil:
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
Localisation : into the open field
Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
lol j ai lu un bouquin et c vrai qu il m a pas marque autant que ca ca depend des gens je prefere sarah walters . Caresser le velours est un sacre livre :twisted:
loverlife- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 101
Date d'inscription : 05/06/2005
Re: Nina Bouraoui
Ben..Elegy a écrit:J'ai beaucoup de mal avec Bouraoui, car je n'aime pas du tout son style. Dans les premiers bouquins, son écriture est uniquement constituée de phrases courtes qui, pour être séduisantes au début pour l'effet qu'elles produisent, deviennent insupportables sur la longueur d'un roman et donnent rapidement l'impression que l'auteure soit ne sait pas écrire, soit ne connait pas d'autres effets stylistiques.
Pour le dernier, elle inverse : c'est une succession infinie de phrases longues à la Proust où l'on cherche les points et sa respiration... Elle change de procédé, mais qu'elle use jusqu'à la corde comme le précédent...
Résultat dans les deux cas : c'est LOURD !!!
Par ailleurs, l'autofiction, avec un "je" torturé au possible et frôlant l'autocomplaisance dans le morbide, que l'on retrouve chez moult auteurs contemporains commence à me souler...
Bien entendu, cet avis m'est tout à fait personnel...
Pareil quoi.
NBGie- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 179
Date d'inscription : 28/09/2005
Re: Nina Bouraoui
Je comprends mieux pourquoi je n'ai jamais su ce qu'était devenue cette merveilleuse collection reliée en feuilles de rose (blanche) des oeuvres intégrales dédicacées par Nina elle même que j't'avais offerte pour nos 6 mois et demi et 4 heures 32,2NBGie a écrit:Ben..
Pareil quoi.
Nonette- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1629
Age : 46
Date d'inscription : 13/08/2006
Re: Nina Bouraoui
Au sujet de son dernier livre :
https://www.dailymotion.com/video/x21tv5_nina-bouraoui-esprits-libres_creation
https://www.dailymotion.com/video/x21tv5_nina-bouraoui-esprits-libres_creation
ancolie_sous la pluie- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1681
Localisation : into the open field
Date d'inscription : 30/10/2005
Re: Nina Bouraoui
J'ai lu La Vie Heureuse et Mes Mauvaises Pensées.
J'aime le premier à la folie (vraiment... très-trop intense, trop proche de ma vie, aussi, trop de Diane dans ma vie oui... encore... bref.), le second, par contre, non. Ce qui s'avère fâcheux puisque je ne sais si je prends le risque d'en lire un autre, de l'idolâtrer ou de le foutre dans un mixeur avec ma teuté en bonus DVD
J'aime le premier à la folie (vraiment... très-trop intense, trop proche de ma vie, aussi, trop de Diane dans ma vie oui... encore... bref.), le second, par contre, non. Ce qui s'avère fâcheux puisque je ne sais si je prends le risque d'en lire un autre, de l'idolâtrer ou de le foutre dans un mixeur avec ma teuté en bonus DVD
Space Monkey.- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 15/07/2008
Re: Nina Bouraoui
De mon côté, jamais réussi à terminer "Mes mauvaises pensées" !
Autant les Amélie Nothomb passent tous seuls, mais alors le Nina Bouraoui, il a beau m'avoir intéressée, j'ai po réussi à avoir envie de le lire jusqu'à la fin...
Je le reprendrai p'tète un de ces jours, mais pas depuis le début, ah ça non !
Mais bon, en même temps, moi, à part la parution annuelle de Nothomb, je ne lis rien, donc bon... !
Autant les Amélie Nothomb passent tous seuls, mais alors le Nina Bouraoui, il a beau m'avoir intéressée, j'ai po réussi à avoir envie de le lire jusqu'à la fin...
Je le reprendrai p'tète un de ces jours, mais pas depuis le début, ah ça non !
Mais bon, en même temps, moi, à part la parution annuelle de Nothomb, je ne lis rien, donc bon... !
Re: Nina Bouraoui
Et 'faut dire que Nothomb c'est très très très (coefficient multiplicateur inconnu mais important) différent de Bouraoui, aussi...
Space Monkey.- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 15/07/2008
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