Echantillon de mes écrits...

Si vous pouviez, en toute objectivité, me dire ce que vous en pensez, ça me ferait plaisir, même si cet avis est négatif (serais-je masochiste ? HAHA.)

LUCIOLE

Allez envoie tes bras serre-moi dans ta Lumière embrasse moi, ramasse-moi surtout, mais pourquoi tu bouges pas quand je suis là à genoux devant toi ? Y a qu'avec toi que j'fais ça tu sais... Non tu sais pas j'te le dirai jamais, j'avouerai jamais qu'il n'y a que Toi pour me faire ça, c'est trop précieux pour que j'en parle, mais dans quel état j'erre, toi tu la gères notre Histoire peut-être ? C'est comme un livre dont les pages auraient été mélangées par des fous, hein ? ... Tu crois qu'on est fous ? Fous de s'aimer comme ça ? Eclate-moi l'oeil avec ton sourire, donne-moi ton averse, allez viens que l'on s'inverse ! On jette l'ancre à l'écume de nos rêves et tu verras des étoiles sous nos pas. On flotte on plane encore une averse diantre que j'aime la pluie ! Je crois que je t'aime. Tu as vu tous ces gens entre-mêlés sous leur parapluies ? Bande de cons. Ils reçoivent même pas la lumière en plus de ne pas profiter de la nuit. Moi je suis juste dans tes bras. Moi je me protège juste de moi.
Ouais montons dans les arbres ! Non je ne veux pas d'une cabane je ne veux que Toi.
Encore mon imagination qui me joue des tours. On n'est pas dans les arbres, pas de space monkeys en vue, je suis juste à genoux devant lui à hurler en silence avec mes yeux, et il entrave que dalle ou il s'en fout. Ses larmes entrent dans mon regard. Il ne s'en fout pas alors. Il se lève, finit son café. Il s'apprête à partir, je bondis et attrape la tasse vide. Je la balance contre la fenêtre, les deux se fendent, comme Lui et moi précédemment.
"Tu vois la porcelaine et le verre se mélangent pas mais c'est pas pour ça qu'ils ne sont pas jolis l'un avec l'autre ou qu'ils s'exècrent, je crois juste que l'un comme l'autre ne sait comment s'y prendre avec sa matière complémentaire..."
Il me sourit, il a l'air d'un enfant avec son sourire et ses cheveux en bataille qui valsent avec le vent, qui se propage dans la pièce depuis que la fenêtre est cassée. Il fait tout froid d'un coup, alors il me prend dans son manteau et m'emmène avec lui. Alors on marche ensemble, ou plutôt tout seul tous les deux, I'm freezing and loosing my way, sans contact ni parole, je ne sais absolument pas où il m'emmène. Les rues sont toutes étroites et je l'aime. On arrive devant un jardin et l'on y entre, même. Ca doit être chez lui, je ne sais pas il ne me dit rien. Il se dirige vers sa boîte aux lettres, y enfonce sa main, et revient à moi. Je suis amoureuse des étoiles dans ses yeux.
"Tends ta main, et referme-la dès que j'aurai enlevé la mienne."
Je fais.
"Maintenant, sans l'ouvrir lance un regard dans ta paume et laisse-le dedans pour toujours, parce que je t'aime."
Je fais.
Une luciole. C'est une luciole qu'il m'a laissée dans la main. SA luciole.
Je l'aime.

AUX TREFONDS

Synopsis. Que dalle. Rien n'est écrit à l'avance, et vive la Bohême ! Les rues sont emplies de foule, corps entrelacés, pourquoi nous entre-lassons nous ? Odeur de feu qui danse, elles toujours devant moi. Pensées troublées par la fumée, embuée par elle. Un souvenir me frappe et me fait chuter. Silence. C'était le même jour l'autre fois et ça m'avait fait pareil. Con par raison.
L'Avant et l'Instant se rejoignent, chacun s'éloignant de moi. Le Présent, je ne le vois pas distinctement. Le Passé se clarifie. Le Constant devient consternant, à s'imiscer ainsi dans l'Instant. Ils ressemblent tous deux, différement, à l'Avant. Et je me mets à dégueuler, il y a rien dedans, ça fait juste mal à la gorge, et mon nez de pisser le sang. Cloison nasale défragmentée, hein. À ne plus pouvoir respirer. Le Constant commence à m'emmerder, je ne parviens pas à saisir l'Instant, et l'Avant me rattrape. Je cours à m'en casser la gueule, je me retrouve face contre terre, aucun des trois ne me relève.
Je l'ai vue pleurer et tout le sable a coulé. ça s'est effondré sous mes pieds et j'ai aterri dans un paquet de couleurs sans m'en rendre compte c'est juste quand j'ai ouvert mes yeux que je m'en suis aperçue, et puis ça sentait bon le bruit des feuilles sur lesquelles on marche et qui craquent sous nos pieds et qui t'éclate la teuté. Y a des caissons dans mon coeur qui arrêtent pas de tambouriner, et ils s'envolent je sais pas trop où, vers les étoiles peut-être, ils prennent une rampe de statue d'Art Contemporain et ils décollent, et ils ont alors réussi leur vie les caissons haha, et moi après mon coeur est vide.
S'ils vont bien vers les étoiles, alors peut-être atteignent-ils la Planète du Petit Prince et alors il doit croire que je suis amoureuse de lui, moi je voudrais lui dessiner une jolie rose, mais alors ça voudrait dire qu'il fait pousser un mouton ?
J'inverse tout. Tout ce mélange. Je m'enfonce dans des dédales super jolis, ouais mais durant combien de temps le resteront-ils, rassurants ? Un jour ils me boufferont de l'intérieur et alors je voudrai me sortir de Moi ce truc complètement subjectif indéfini et tant de fois employé par tant de monde.
Mes yeux s'ouvrent sur ma fenêtre, transpercés par un rideau de Soleil.
Souvenirs innombrables qui défilent, je lève le pouce mais pas un ne s'arrête pour m'emmener avec lui, c'est fâcheux... C'est juste Mieux. Enfin qu'en sais-je.
Il manque une option là, l'Après. C'est peut-être l'Instant ou l'Avant. Ou pas.
KISS KISS BANG BANG


Voilà.

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Du tout, si tu te demandes si ça c'est cassant, je me demande ce que ça aurait donné si tu m'avais fait des compliments
À Vrai dire j'aime mélanger plusieurs niveaux de langue...
Et contente que tu en aies aimé un sur deux

Oh oui, ne t'inquiète pas pour ça ;-)
Tiens, de Samedi à Mardi je ne serai pas très loin de Montpellier, à Sumène, pour un festival =-)

C'est ce festival oui ! Tu n'y vas pas ?
Je n'aurai pas le temps de passer à Montpellier-même, si ce n'est pour prendre mon train... A propos la gare routière n'est pas loin de la gare TGV ? Parce que j'arrive en bus et ne voudrais pas rater mon train

Heu, je sais pas s'il est trop tard (probablement), mais non, c'est pas loin...
De l'autre côté de la route...

on sent dans tes écrits, une certaine jeunesse, fougue, et colère aussi...un peu désorientée....
voilà ce que j'ai ressenti en te lisant.

Tu devrais faire de la photo....j'verrai bien çà comme autre expression de ton âme..