le petit texte d'un lundi de pluie...

Tu te rappelleras que je te veux suppliée par ce puissant effort.

Le gout d'érable de tes métaux,
Breloques portées fièrement à ton cou...
Mythe inavouable assoupi, sorti de ses vieux tiroirs.

Je chuchotte à la naissance de tes cheveux roux que j'aime tes dons purs, absolus,
Ta peau de pierre intacte, terrifiante.
Tu n'as de cesse de gagner mon cœur,
Ah! tu es lisible, et déjà j'imagine le plus flou.

Nos légendes,
Enfants de ces malentendus,
ne serait-ce pas là même le seul thème du non-dit,
L'unique...
Silences saccadés de ton histoire,
je vis de tes rites,
La paille,
Douceur d'un vain contentement.

Allongée dans mon champ lexical,
Essoufflée de ton chant,
La carnation de ton râle dit que d'autres sauront me vivre.

Toujours ces fantômes,
trio enterré qui me soulève le cœur,
je garde le bon,
tentée,
Et meurt de tes palabres.

J'ai aujourd'hui la déception de tes espoirs,
Ces croyances,
Rhizomes sans cœur que tu caches sous ta bouche de lin.

Pauvreté, ma vérité.

L'absence de tes murmures.
m'a t-on dit,
J'y vois moi, ta plainte qui se renouvelle,
Ma brûlure quotidienne,
semblable au commencement.

Imbécile effeuillée jusqu' à l'os, j'ouvre la fête.

Céline

Très joli Maka

sympa Kimie!