suite de pOrtrAits
3 participants
Page 1 sur 1
suite de pOrtrAits
1.quel tango ma vie !
une somme d'hésitation et de précipitation une multiplication de mal entendu
et non pas du tout
du calcul oui pour sure
je n'aime pas trop risquer sauf quand mes émotions me disent de foncer
je recherche et je construis une stabilité confortable et solide
un petit côté middle class
au calme et sans prétention sans excès
je veux de l'équilibre personnel alors mon excentricité je la fais vivre aussi
dans des extravagances grossières des propos baroques du genre ce que je dis n'ai pas du tout ce que je pense.
je rêve, je contemple : un rêve immortel à la recherche de l'humanité
la brutalité de la vérité en guise de parure
de moi vous ne connaissez qu'une simple vie déguisée
je me maquille pour vous ou plutôt pour moi devant vous.
qui je suis je ne sais vraiment pas l'écrire et cette question invite à des millions d'autres
de plus en plus de lucidité c'est le bonheur de prendre l'expérience des années qui coulent
toujours plus de questions mais j'accepte de laisser les points d'interrogation
l'envie d'essayer de s'accomplir
je suis observatrice, une ombre timide comme un miroir mal éclairé, un coin, surement pas une râtée mais plutôt une drôle déguisée en triste,
je suis une éponge, une sérénité...
dur dur de se résumer
voilà j'ai donc été recalée à ton examen
je ne sais pas si j'ai le droit de le repasser.
du coup c'est ma déception qui me fait écrire
je joue trop avec le trop et j'en perd ma simple humanité
Je complique je rend illisible je joue à cache cache avec moi même
je suis déçue si je lasse et mauvaise perdante
je suis prétentieuse, séductrice et encore plein de défauts et qualités; je suis surtout loin d'entendre ce que vous dites.
J’apprends à écouter
une somme d'hésitation et de précipitation une multiplication de mal entendu
et non pas du tout
du calcul oui pour sure
je n'aime pas trop risquer sauf quand mes émotions me disent de foncer
je recherche et je construis une stabilité confortable et solide
un petit côté middle class
au calme et sans prétention sans excès
je veux de l'équilibre personnel alors mon excentricité je la fais vivre aussi
dans des extravagances grossières des propos baroques du genre ce que je dis n'ai pas du tout ce que je pense.
je rêve, je contemple : un rêve immortel à la recherche de l'humanité
la brutalité de la vérité en guise de parure
de moi vous ne connaissez qu'une simple vie déguisée
je me maquille pour vous ou plutôt pour moi devant vous.
qui je suis je ne sais vraiment pas l'écrire et cette question invite à des millions d'autres
de plus en plus de lucidité c'est le bonheur de prendre l'expérience des années qui coulent
toujours plus de questions mais j'accepte de laisser les points d'interrogation
l'envie d'essayer de s'accomplir
je suis observatrice, une ombre timide comme un miroir mal éclairé, un coin, surement pas une râtée mais plutôt une drôle déguisée en triste,
je suis une éponge, une sérénité...
dur dur de se résumer
voilà j'ai donc été recalée à ton examen
je ne sais pas si j'ai le droit de le repasser.
du coup c'est ma déception qui me fait écrire
je joue trop avec le trop et j'en perd ma simple humanité
Je complique je rend illisible je joue à cache cache avec moi même
je suis déçue si je lasse et mauvaise perdante
je suis prétentieuse, séductrice et encore plein de défauts et qualités; je suis surtout loin d'entendre ce que vous dites.
J’apprends à écouter
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: suite de pOrtrAits
2. poPcoRn
je dois vous dire mais aurais je le temps ?
je suis... pof pif... je ne cesse de me transformer
me voilà aigle fondant sur sa proie
oui je viens de repérer une gazelle au pied blessé qui saigne
et cela excite mes lèvres qui se replient laissant apparaître mes canines
pof pif... il y a des transformations dont je me passerais bien
elle s'allonge sur moi et détend ses muscles je me sens pliée sous son poids je ne peux même pas l'enlacer avec mes bras qui restent immobiles comme deux imbéciles je n'aime décidément pas être un divan
et puis je l'écoute se confier et décrire ses tourments avec délice
je me repais de sa souffrance et mes ressorts frétillent
pof pif... bonbon rouge orange qu'elle glisse dans sa bouche
elle me suce et me mordille
en réalité rien de bien je me sens comme une chaussette noyée dans le tambour déchaîné d'une machine à laver.
pif pof... je n'en finis pas de me transformer pas le temps de vraiment exister ni
de réellement l'approcher
pif pof
je dois vous dire mais aurais je le temps ?
je suis... pof pif... je ne cesse de me transformer
me voilà aigle fondant sur sa proie
oui je viens de repérer une gazelle au pied blessé qui saigne
et cela excite mes lèvres qui se replient laissant apparaître mes canines
pof pif... il y a des transformations dont je me passerais bien
elle s'allonge sur moi et détend ses muscles je me sens pliée sous son poids je ne peux même pas l'enlacer avec mes bras qui restent immobiles comme deux imbéciles je n'aime décidément pas être un divan
et puis je l'écoute se confier et décrire ses tourments avec délice
je me repais de sa souffrance et mes ressorts frétillent
pof pif... bonbon rouge orange qu'elle glisse dans sa bouche
elle me suce et me mordille
en réalité rien de bien je me sens comme une chaussette noyée dans le tambour déchaîné d'une machine à laver.
pif pof... je n'en finis pas de me transformer pas le temps de vraiment exister ni
de réellement l'approcher
pif pof
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: suite de pOrtrAits
L'allégorie d'un divan
pif pof...
De ce soliloque dont j'étais complice
je me dis que j'ai de la chance d'être le là
quand on est las, quand on se défait...
De cette confidence inconsciente,
j'en retire le jeu de cette certitude
Sentir la perte, être le sol d'une première essence...
Sans défiance, je reste discret devant l'innocence.
Pif pof...
pif pof...
De ce soliloque dont j'étais complice
je me dis que j'ai de la chance d'être le là
quand on est las, quand on se défait...
De cette confidence inconsciente,
j'en retire le jeu de cette certitude
Sentir la perte, être le sol d'une première essence...
Sans défiance, je reste discret devant l'innocence.
Pif pof...
Bouktis- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 276
Age : 52
Localisation : Loin
Emploi : Oui
Loisirs : Des passions : photos, peinture, cinéma, musique, les livres, écri ^^ vaine.
Date d'inscription : 22/12/2010
Re: suite de pOrtrAits
Joliment dit
AnyWhere- Bannie
- Nombre de messages : 144
Age : 50
Localisation : Isère
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: suite de pOrtrAits
Elle est perchée sur deux longues jambes ; Pouliche nerveuse à la crinière souple couleur des feuilles d’automne. Rousseur sur les joues et l’échine vibrante aux passages des brides de ma conversation. C’est une paramécie ; une oreille odorante, un œil qui écoute.
Je la guettais, manipulais à distance sa fougue, lui criais au nez des injures, lui mordais les doigts. Les chattes en chaleur câlinaient puis griffaient.
Mon imaginaire projette toutes ses images sur la peau diaphragme qui recouvre mes globes oculaires. A l’évidence le bain ne m’a réveillé qu’à moitié. Je rêve, mon index badine entre mes cuisses.
Je la guettais, manipulais à distance sa fougue, lui criais au nez des injures, lui mordais les doigts. Les chattes en chaleur câlinaient puis griffaient.
Mon imaginaire projette toutes ses images sur la peau diaphragme qui recouvre mes globes oculaires. A l’évidence le bain ne m’a réveillé qu’à moitié. Je rêve, mon index badine entre mes cuisses.
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: suite de pOrtrAits
Le chant des métamorphoses
J’ai revêtu de multiples formes…
avant que de naître.
J’ai été vent sur la mer.
J’ai été vague de l’océan.
J’ai été le bruit de la mer.
J’ai été la goutte de rosée.
J’ai été le saumon dans la mer.
J’ai été le lac dans la plaine.
J’ai été la corde de la harpe.
J’ai été le mot de l’art,
La lettre dans le livre.
J’ai été l’oiseau dans les airs.
J’ai été le chêne sur la terre.
J’ai été la flamme du combat.
Yann-Fanch Kemener-Didier Squiban
Dernière édition par fourmissansombre le Ven 29 Mai 2015, 14:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: suite de pOrtrAits
Le caractère destructeur (20 novembre 1931)
Jetant un regard rétrospectif sur sa vie, il se pourrait qu'un homme se rende compte que presque toutes les relations approfondies qu'il a connues avaient trait à des personnes dont tout le monde admettait le "caractère destructeur". Un jour, par hasard peut-être, il ferait cette découverte, et plus le choc qu'elle lui causerait serait violent, plus il aurait de chances de parvenir à dresser un portrait du caractère destructeur.
Le caractère destructeur ne connaît qu'un seul mot d'ordre : faire de la place ; qu'une seule activité : déblayer. Son besoin d'air frais et d'espace libre est plus fort que toute haine.
Le caractère destructeur est jeune et enjoué. Détruire en effet nous rajeunit, parce que nous effaçons par là les traces de notre âge, et nous réjouit, parce que déblayer signifie pour le destructeur résoudre parfaitement son propre état, voire en extraire la racine carrée. A plus forte raison, on parvient à une telle image apollinienne du destructeur lorsqu'on s"aperçoit à quel point le monde se trouve simplifié dès lors qu'on le considère comme digne de destruction. Tout ce qui existe se trouve ainsi harmonieusement entouré d'un immense ruban. C'est là une vue qui procure au caractère destructeur un spectacle de la plus profonde harmonie.
Le caractère destructeur est toujours d'attaque. Indirectement du moins, c'est la nature qui prescrit son rythme ; car il doit la devancer. Faute de quoi, elle se chargera elle-même de la destruction.
Le caractère destructeur n'a aucune idée en tête. Ses besoins sont réduits ; avant tout, il n'a nul besoin de savoir se qui se substituera à ce qui a été détruit. D'abord, un instant du moins, l'espace vide, la place où l'objet se trouvait, où la victime vivait. On trouvera bien quelqu'un qui en aura besoin sans chercher à l'occuper.
Le caractère destructeur fait son travail et n'évite que la création. De même que le créateur cherche la solitude, le destructeur doit continuellement s'entourer de gens, témoins de son efficacité.
Le caractère destructeur est un signal. De même qu'un repère trigonométrique est exposé à tout vent, il est exposé à tous les racontars. Vouloir l'en protéger n'a pas de sens.
Le caractère destructeur ne souhaite nullement être compris. A ses yeux, tout effort allant dans ce sens est superficiel. Le malentendu ne peut l'atteindre. Au contraire, il le provoque, comme l'ont provoqué les oracles, ces institutions destructrices établies par l'Etat. Le phénomène le plus petit-bourgeois qui soit, le commérage, ne surgit que parce que les gens ne souhaitent pas être mal compris. Le caractère destructeur accepte le malentendu ; il n'encourage pas le commérage.
Le caractère destructeur est l'ennemi de l'homme en étui. Ce dernier cherche le confort, dont la coquille est la quintessence. L'intérieur de la coquille est la trace tapissée de velours qu'il a imprimé sur le monde. Le caractère destructeur efface même les traces de la destruction.
Le caractère destructeur rejoint le front des traditionalistes. Certains transmettent les choses en les rendant intelligibles et en les conservant ; d'autres transmettent les situations en les rendant maniables et en les liquidant. Ce sont ces derniers que l'on appelle les destructeurs.
Le caractère destructeur possède la conscience de l'homme historique, son impulsion fondamentale est une méfiance insurmontable à l'égard du cours des choses, et l'empressement à constater à chaque instant que tout peut mal tourner. De ce fait le destructeur est la fiabilité même.
Aux yeux du caractère destructeur rien n'est durable. C'est pour cette raison précisément qu'il voit partout des chemins. Là où d'autres butent sur des murs ou des montagnes, il voit encore un chemin. Mais comme il en voit partout, il lui faut partout les déblayer. Pas toujours par la force brutale, parfois par une force plus noble. Voyant partout des chemins, il est lui-même toujours à la croisée des chemins. Aucun instant ne peut connaître le suivant. Il démolit ce qui existe, non pour l'amour des décombres, mais pour l'amour du chemin qui les traverse.
Le caractère destructeur n'a pas le sentiment que la vie vaut d'être vécue, mais que le suicide ne vaut pas la peine d'être commis.
Walter Benjamin
Jetant un regard rétrospectif sur sa vie, il se pourrait qu'un homme se rende compte que presque toutes les relations approfondies qu'il a connues avaient trait à des personnes dont tout le monde admettait le "caractère destructeur". Un jour, par hasard peut-être, il ferait cette découverte, et plus le choc qu'elle lui causerait serait violent, plus il aurait de chances de parvenir à dresser un portrait du caractère destructeur.
Le caractère destructeur ne connaît qu'un seul mot d'ordre : faire de la place ; qu'une seule activité : déblayer. Son besoin d'air frais et d'espace libre est plus fort que toute haine.
Le caractère destructeur est jeune et enjoué. Détruire en effet nous rajeunit, parce que nous effaçons par là les traces de notre âge, et nous réjouit, parce que déblayer signifie pour le destructeur résoudre parfaitement son propre état, voire en extraire la racine carrée. A plus forte raison, on parvient à une telle image apollinienne du destructeur lorsqu'on s"aperçoit à quel point le monde se trouve simplifié dès lors qu'on le considère comme digne de destruction. Tout ce qui existe se trouve ainsi harmonieusement entouré d'un immense ruban. C'est là une vue qui procure au caractère destructeur un spectacle de la plus profonde harmonie.
Le caractère destructeur est toujours d'attaque. Indirectement du moins, c'est la nature qui prescrit son rythme ; car il doit la devancer. Faute de quoi, elle se chargera elle-même de la destruction.
Le caractère destructeur n'a aucune idée en tête. Ses besoins sont réduits ; avant tout, il n'a nul besoin de savoir se qui se substituera à ce qui a été détruit. D'abord, un instant du moins, l'espace vide, la place où l'objet se trouvait, où la victime vivait. On trouvera bien quelqu'un qui en aura besoin sans chercher à l'occuper.
Le caractère destructeur fait son travail et n'évite que la création. De même que le créateur cherche la solitude, le destructeur doit continuellement s'entourer de gens, témoins de son efficacité.
Le caractère destructeur est un signal. De même qu'un repère trigonométrique est exposé à tout vent, il est exposé à tous les racontars. Vouloir l'en protéger n'a pas de sens.
Le caractère destructeur ne souhaite nullement être compris. A ses yeux, tout effort allant dans ce sens est superficiel. Le malentendu ne peut l'atteindre. Au contraire, il le provoque, comme l'ont provoqué les oracles, ces institutions destructrices établies par l'Etat. Le phénomène le plus petit-bourgeois qui soit, le commérage, ne surgit que parce que les gens ne souhaitent pas être mal compris. Le caractère destructeur accepte le malentendu ; il n'encourage pas le commérage.
Le caractère destructeur est l'ennemi de l'homme en étui. Ce dernier cherche le confort, dont la coquille est la quintessence. L'intérieur de la coquille est la trace tapissée de velours qu'il a imprimé sur le monde. Le caractère destructeur efface même les traces de la destruction.
Le caractère destructeur rejoint le front des traditionalistes. Certains transmettent les choses en les rendant intelligibles et en les conservant ; d'autres transmettent les situations en les rendant maniables et en les liquidant. Ce sont ces derniers que l'on appelle les destructeurs.
Le caractère destructeur possède la conscience de l'homme historique, son impulsion fondamentale est une méfiance insurmontable à l'égard du cours des choses, et l'empressement à constater à chaque instant que tout peut mal tourner. De ce fait le destructeur est la fiabilité même.
Aux yeux du caractère destructeur rien n'est durable. C'est pour cette raison précisément qu'il voit partout des chemins. Là où d'autres butent sur des murs ou des montagnes, il voit encore un chemin. Mais comme il en voit partout, il lui faut partout les déblayer. Pas toujours par la force brutale, parfois par une force plus noble. Voyant partout des chemins, il est lui-même toujours à la croisée des chemins. Aucun instant ne peut connaître le suivant. Il démolit ce qui existe, non pour l'amour des décombres, mais pour l'amour du chemin qui les traverse.
Le caractère destructeur n'a pas le sentiment que la vie vaut d'être vécue, mais que le suicide ne vaut pas la peine d'être commis.
Walter Benjamin
Invité- Invité
Re: suite de pOrtrAits
J’ai mon intérieur en dehors ; je me suis ailleurs mais je sais plus où ; je ne me cherche pas.
je pars à la recherche de je ne sais pas quoi et ni où.
Où être ? où est ce que c'est pas ; n'est pas , né pas, pars où, ici ou là, ailleurs.
J’avale des brusqueries et des frivolités ; j’absorbe la sève des arbres, des pies et des autres êtres vivants. J’ingurgite les éclats aciers. Blanc-rêve. Grue- dupée.
Ni grain ni pousse. Figure emprise. Ce confit d’oie-cette confidanse.
pas à pas doigt dans la confiture tu tu tu tu tu me tumultes
Tourbillon de poissons fumés dévore l’aile noire.
Volute reflet d’argent mal gagné gobe les plumes asséchées de l’oiseau ment tueuse.
Je réclame de la repose main entre cercle intimi-dent.
Bleue bleure blure euh heureux heureuse ment main maintenant tenant.
Et par pile ment.
Dis père se ment.
J’agrume le vent qui pousse mes jambes à s’encourir à travers.
J’enjambe près et côtes dieusement. Gens rient.
Père et mer queue ni quête : rien à trouver ! Bête à bon d’yeux.
Points noirs sur écran rouillé.
néant néanmoins moins que rien et presque un tout puissant.
élan et lance toi à l'intérieur jusqu'à rebondir sur quelques quel quelle quels quelles queue j' entend un choc, un toc, une bombe, un éclat, une parole, un verbe.
Bal boule ébouli lit de craie bleue au ventre.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
tout ébloui et sans rien voir de ce que je suis
continuer à marcher
tête haute ou baissée c'est sans importance.
je pars à la recherche de je ne sais pas quoi et ni où.
Où être ? où est ce que c'est pas ; n'est pas , né pas, pars où, ici ou là, ailleurs.
J’avale des brusqueries et des frivolités ; j’absorbe la sève des arbres, des pies et des autres êtres vivants. J’ingurgite les éclats aciers. Blanc-rêve. Grue- dupée.
Ni grain ni pousse. Figure emprise. Ce confit d’oie-cette confidanse.
pas à pas doigt dans la confiture tu tu tu tu tu me tumultes
Tourbillon de poissons fumés dévore l’aile noire.
Volute reflet d’argent mal gagné gobe les plumes asséchées de l’oiseau ment tueuse.
Je réclame de la repose main entre cercle intimi-dent.
Bleue bleure blure euh heureux heureuse ment main maintenant tenant.
Et par pile ment.
Dis père se ment.
J’agrume le vent qui pousse mes jambes à s’encourir à travers.
J’enjambe près et côtes dieusement. Gens rient.
Père et mer queue ni quête : rien à trouver ! Bête à bon d’yeux.
Points noirs sur écran rouillé.
néant néanmoins moins que rien et presque un tout puissant.
élan et lance toi à l'intérieur jusqu'à rebondir sur quelques quel quelle quels quelles queue j' entend un choc, un toc, une bombe, un éclat, une parole, un verbe.
Bal boule ébouli lit de craie bleue au ventre.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
j'ai pas peur je peux marcher comme ça.
tout ébloui et sans rien voir de ce que je suis
continuer à marcher
tête haute ou baissée c'est sans importance.
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Re: suite de pOrtrAits
poésie mise en monde sous mon pseudo erlebnis
jemecorne- Ne se Lez pas faire
- Nombre de messages : 1293
Date d'inscription : 01/12/2010
Sujets similaires
» Portraits
» répondre et faire suite
» A propos de ce qui se passe à Clichy-sous-bois
» GAMIANI. Suite illustrations
» 2e Cheminement de p'tit chat [Mots avec la deuxième syllabe]
» répondre et faire suite
» A propos de ce qui se passe à Clichy-sous-bois
» GAMIANI. Suite illustrations
» 2e Cheminement de p'tit chat [Mots avec la deuxième syllabe]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|