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Revue de presse

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Revue de presse - Page 4 Empty Re: Revue de presse

Message par Poet Jeu 10 Sep 2009, 15:26

Je continue ma résistance et mon insurrection dans le prolongement de ce que j'ai écrit ci-dessus :

« Un énarque, disait Coluche, c'est un mec que tu lui donnes le Sahara, trois ans après, il achète du sable. » A l'époque, dans l'euphorie des années 80, celles de Ronald Reagan et de Margaret That­cher, celles de la déréglementation économique et financière, l'Etat et ses serviteurs n'avaient pas bonne presse. Parangon de la modernité, l'entreprise privée s'érigeait en modèle indépassable de l'efficacité et de la bonne gestion. Son vocabulaire envahissait tous les domaines jusqu'aux plus intimes : désormais, on allait « gérer » son couple aussi bien que ses enfants ou son scorbut. Les politiques, quant à eux, promettaient de « gérer l'État comme une entreprise ». Et les élites économiques, sûres d'elles-mêmes et do­minatrices, détrônaient celles du service public brusquement rin­gardisées : HEC prenait le pas sur l'ENA dans les rêves des parents d'élèves. Comment imaginer alors que, vingt-cinq ans plus tard, se produirait le cataclysme de la crise que nous connaissons actuellement ? Et que les entreprises seraient bien heureuses de trouver des États suffisamment puissants pour sauver le système bancaire en faillite ? « Qu'est-ce qu'un millionnaire ? plaisante-t-on aujourd'hui. C'est un milliardaire qui a fait confiance à son banquier. » Après l'élite administrative, c'est la crème de l'économie et de la finance qui se retrouve sur la sellette. Après l'ENA, serait-ce le tour de HEC ? Au moment où le symbole français des grandes écoles de mana­gement recevait, la semaine dernière, l'université d'été d'un Medef « à la recherche des temps nouveaux » sur son campus de Jouy­en-Josas paraissait ainsi un petit livre vivement écrit, J'ai fait HEC et jem'en excuse. L'auteur, Florence Noiville, membre de la promo 1984 baptisée « Allez les cadres ! », a abandonné assez vite une carrière dans la finance pour se consacrer au journalisme culturel. Sans chercher à stigmatiser un établissement en particulier, elle s'interroge sur la part de responsabilité que porte, dans le désastre de la crise actuelle, l'enseignement dispensé dans les écoles de commerce. En clair, sur les origines et le formatage de la génération bonus.
Fondée sur sa propre expérience, mais aussi sur une enquête à Harvard autant qu'auprès d'étudiants de HEC en cours de scolarité, la réflexion de Florence Noiville est passionnante. Sans grand souci de l'intérêt collectif, de l'éthique, des enjeux sociaux et environnementaux, HEC enseigne avant tout des techniques managériales, celles d'un « capitalisme sans garde-fous ». Et la crise actuelle ne semble pas l'avoir ébranlé le moins du monde, comme le confirment ces propos d'un étudiant de troisième année, en cette rentrée 2009: « Vous savez, c'est tout de même une école où on insiste sur la création de valeur, principalement financière. L'argent occupe une place centrale dans les enseignements et les préoccupations des élèves. » Ainsi va la future « élite économique », aveugle et sourde à la catastrophe en cours, prête à reproduire les errements de ses aînés. HEC a pour devise « Apprendre à oser ». Il paraît urgent de l'appliquer à sa propre réforme.
(MICHEL ABESCAT)

J'ai fait HEC et je m'en excuse, de Florence Noiville, éd. Stock, coll. Parti pris, 120 p.,12 €.
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Message par Poet Sam 19 Sep 2009, 13:35

J'aurais pu caser ceci dans les films qui sortent en salles, mais je pense que ce post traîtant également de l'actualité de l'immonde du travail, il est bien mieux à sa place ici.

Son premier long métrage, "Rien de personnel" (en salles aujourd’hui), dissèque le monde de l'entreprise, notamment les cadres, livrés à la brutalité du management. Mathias Gokalp s'empare d'une question qui dérange : pourquoi les salariés deviennent-ils leurs propres bourreaux ? Il s’explique.



Ne demandez pas à Mathias Gokalp de vous remonter le moral. A l'image de son premier long métrage, Rien de personnel, une farce cruelle et sophistiquée sur les méthodes brutales du management en entreprise, l'homme est lucide. Terriblement. Depuis Mi-temps (2001), un court métrage sur la journée de travail d'une jeune caissière, ce réalisateur de 36 ans a fait du monde de l'entreprise son sujet de prédilection. Une matière brûlante que le cinéma français, à quelques exceptions près (Ressources humaines, de Laurent Cantet, Violence des échanges en milieu tempéré, de Jean-Marc Moutout, La Question humaine, de Nicolas Klotz), continue de négliger. Intarissable sur la souffrance au travail, Mathias Gokalp raconte comment son rapport au monde professionnel et sa découverte de l'univers impitoyable du coaching ont abouti à Rien de personnel. De quoi nous rafraîchir la mémoire sur l'étymologie du mot travail : du latin tripalium, « instrument de torture »...

Le trauma fondateur
« On me demande souvent pourquoi mon premier long métrage est aussi peu autobiographique. Un huis clos sur la férocité des mœurs au sein d'un laboratoire pharmaceutique : a priori, c'est assez loin de ce que je vis. Rien de personnel est en fait bien plus proche de moi qu'il n'y paraît. J'ai beau exercer aujourd'hui un métier de passion, ma première confrontation avec la vie active a laissé en moi une empreinte douloureuse. Un vrai choc existentiel. Ce n'étaient que des petits boulots d'étudiant, mais qui m'ont révélé une vérité amère : la vie professionnelle n'est pas faite pour qu'on s'accomplisse personnellement. Passer son temps à faire quelque chose qui vous est impropre, rentrer le soir épuisé, sans envie, est une violence en soi. Indépendamment des rapports de forces à l'œuvre dans l'entreprise, et au-delà même de la pénibilité physique, la plus grande souffrance au travail est de ne pas en comprendre le sens.

En tant que cinéaste, cela me semble difficile d'ignorer le monde du travail, c'est-à-dire la réalité quotidienne de la plupart des gens, qui passent la majeure partie de leur temps dans un décor invariable : le bureau. Paradoxalement, c'est un espace que le cinéma néglige. Pourquoi un tel écart entre une réalité aussi communément partagée et sa représentation rarissime à l'écran ? »

“J'ai voulu affiner mon analyse des rapports
de forces au sein de l'entreprise :
qui résiste, qui se laisse faire, et pourquoi ?”


Aliénation et rapports de force
« A ma sortie de l’école de cinéma, en Belgique, j'avais envie de voir des héros du social : des gens qui cassent tout et se rebellent. Aujourd'hui, cette attente me semble simpliste, car je ne crois plus qu'une personne seule puisse lutter par pur altruisme contre un tel système. A l'instar du personnage du délégué syndical, incarné par Denis Podalydès, certains résistent pour des raisons parfois complexes, et c'est passionnant de chercher à comprendre pourquoi.

Ce qui m'intéresse depuis toujours, c'est la dimension aliénante propre au travail. Pour Rien de personnel, j'ai voulu affiner mon analyse des rapports de forces au sein de l'entreprise : s'exercent-ils toujours selon une logique hiérarchique, du haut vers le bas ? Qui résiste, qui se laisse faire, et pourquoi ? A quel point avons-nous intégré ce système et sommes-nous devenus nos propres bourreaux ? »

Les cols blancs plutôt que les cols bleus
« Je voulais éviter de choisir des catégories sociales très typées comme les agriculteurs ou les ouvriers. Dans la société française, elles ne me ­semblent plus aussi représentatives qu'autrefois. Et il suffit qu'on filme des travailleurs sur une chaîne de montage pour que le spectateur soit submergé par une foule d'images romantiques et de clichés. Dans Rien de personnel, les ouvriers ne sont pas absents mais à l'arrière-plan : on les voit furtivement distribuer des tracts à l'extérieur, dans le froid.

“Certains cadre gagnent très bien leur vie,
mais peuvent être virés du jour au lendemain ;
ils sont soumis à une pression aussi
violente que certaines agressions physiques.”


Chez les cadres, la précarité est beaucoup moins évidente, et c'est cela qui m'intéressait. Certains gagnent très bien leur vie, mais peuvent être virés du jour au lendemain ; ils sont alors soumis à une pression psychologique aussi violente que certaines agressions physiques : l'asthme du délégué syndical s'affole au fil de la soirée. La précarité s'insinue partout, c'est une des grandes leçons de La Misère du monde, de Pierre Bourdieu. Au sein de l'entreprise moderne, les salariés mis en concurrence sont obligés d'adopter un réflexe de survie. L'ennemi devient alors l'autre salarié plutôt que l'organisation qui vous emploie. »

L'entreprise : un théâtre de faux-semblants
« A l'origine du scénario, il y a plusieurs anecdotes que j'ai ensuite ­recoupées. Des amis comédiens, qui jouent dans le film, m'avaient raconté leurs expériences de coaching en entreprise : pour boucler leurs fins de mois, ils se retrouvaient à former et à évaluer des cadres qui gagnaient souvent trois fois plus qu'eux. Par ailleurs, j'avais eu vent de cas de mises en scène en entreprise particulièrement effrayants. Fin 2005, pour sensibi­liser les cadres de sa régie publicitaire aux problèmes de sécurité, la direction d'une chaîne de télévision publique les a mis, à leur insu, dans une situation de fausse prise d'otages. Le Canard enchaîné avait révélé l'affaire, mais aucun salarié n'avait osé porter plainte. Cette histoire est révélatrice.

Je me suis beaucoup documenté auprès d'une boîte spécialisée dans le théâtre en entreprise. J'ai regardé les vidéos, lu les programmes et les comptes rendus. Cette irruption de la mise en scène dans l'entreprise est une donnée essentielle aujourd'hui. Guy Debord l'a dit bien avant moi : les entreprises nous vendent de la communication et du spectacle.

Ma coscénariste, Nadine Lamari, et moi avons écrit le scénario avant la crise des subprimes ; à l'époque, les licenciements avaient surtout pour but d'optimiser la valeur d'une boîte. J'ai rencontré un représentant syndical, dont je me suis inspiré pour le personnage de Denis Podalydès, et des consultants embauchés pour faire le ménage dans les entreprises. Je leur ai fait lire le scénario et leur ai demandé d'être attentifs à la vraisemblance des situations et des dialogues. Concernant le jargon du management, nous avons été obligés d'édulcorer certaines répliques. Ça devenait incompréhensible... »

“Si j'avais un seul discours à tenir,
ce serait : résistons ! Mais je sais aussi
que résister peut coûter cher.”


Résister peut coûter cher
« Je voudrais que les gens qui vivent les situations décrites dans le film se sentent compris. La fiction, avec le recul et le plaisir qu'elle donne, permet parfois mieux qu'un documentaire de remettre en cause certains états de fait. C'est pourquoi j'ai préféré l'ironie au vérisme, et une mise en scène artificielle plutôt qu'un parti pris naturaliste.

Si j'avais un seul discours à tenir, ce serait : résistons ! Mais je sais aussi que résister peut coûter cher : faire la grève, se mettre en première ligne, ça n'a rien d'anodin. Le système dans lequel on vit a tout fait pour empêcher l'engagement : lorsque le patron, joué par Pascal Greggory, explique au délégué syndical que les trente personnes qu'il veut virer ­accepteront leur chèque de départ sans se battre, il énonce avec cy­nisme une vérité qui blesse. Sous la pression, la culture de l'action collective s'est peu à peu dissoute au profit de l'individualisme. C'est ­toute la relation au travail qu'il faut changer. Travailler moins, répartir mieux. »

Propos recueillis par Mathilde Blottière
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Message par Topaze Jeu 24 Sep 2009, 14:46



Brice Hortefeux a trop d'humour. Je le sais, il m'a fait une blague un jour. Jeudi 24 avril 2008. Le ministre de l'immigration et de l'identité nationale doit me recevoir dans son majestueux bureau. Un rendez-vous pour parler des grèves de sans-papiers dans des entreprises. Je ne l'avais jamais rencontré. Je patiente avec ma collègue Laetitia Van Eeckhout dans cet hôtel particulier de la République. Brice Hortefeux arrive, me tend la main, sourit et lâche : "Vous avez vos papiers ?"

Trois mois plus tard, lundi 7 juillet, jour de mes 29 ans. Je couvre le Tour de France. Je prépare un article sur ces gens qui peuplent le bord des routes. Sur le bitume mouillé près de Blain (Loire-Atlantique), je m'approche d'une famille surexcitée par le passage de la caravane, pour bavarder. "Je te parle pas, à toi", me jette un jeune homme, la vingtaine. A côté de moi, mon collègue Benoît Hopquin n'a aucun souci à discuter avec cette "France profonde". Il m'avouera plus tard que, lorsque nous nous sommes accrédités, une employée de l'organisation l'a appelé pour savoir si j'étais bien son... chauffeur.
Je pensais que ma "qualité" de journaliste au Monde allait enfin me préserver de mes principaux "défauts" : être un Arabe, avoir la peau trop basanée, être un musulman. Je croyais que ma carte de presse allait me protéger des "crochets" balancés par des gens obsédés par les origines et les apparences. Mais quels que soient le sujet, l'endroit, la population, les préjugés sont poisseux.

J'en parle souvent à mes collègues : ils peinent à me croire lorsque je leur décris cet "apartheid mental", lorsque je leur détaille les petites humiliations éprouvées quand je suis en reportage, ou dans la vie ordinaire. A quoi bon me présenter comme journaliste au Monde, on ne me croit pas. Certains n'hésitent pas à appeler le siège pour signaler qu'"un Mustapha se fait passer pour un journaliste du Monde !"
Ça fait bien longtemps que je ne prononce plus mon prénom lorsque je me présente au téléphone : c'est toujours "M. Kessous". Depuis 2001, depuis que je suis journaliste, à la rédaction de Lyon Capitale puis à celle du Monde, "M. Kessous", ça passe mieux : on n'imagine pas que le reporter est "rebeu". Le grand rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, m'avait avoué, en souriant : "Je croyais que vous étiez de notre communauté."


J'ai dû amputer une partie de mon identité, j'ai dû effacer ce prénom arabe de mes conversations. Dire Mustapha, c'est prendre le risque de voir votre interlocuteur refuser de vous parler. Je me dis parfois que je suis parano, que je me trompe. Mais ça s'est si souvent produit...

A mon arrivée au journal, en juillet 2004, je pars pour l'île de la Barthelasse, près d'Avignon, couvrir un fait divers. Un gamin a été assassiné à la hachette par un Marocain. Je me retrouve devant la maison où s'est déroulé le drame, je frappe à la porte, et le cousin, la cinquantaine, qui a tenté de réanimer l'enfant en sang, me regarde froidement en me lançant : "J'aime pas les Arabes." Finalement, il me reçoit chez lui.
On pensait que le meurtrier s'était enfui de l'hôpital psychiatrique de l'endroit : j'appelle la direction, j'ai en ligne la responsable : "Bonjour, je suis M. Kessous du journal Le Monde..." Elle me dit être contente de me recevoir. Une fois sur place, la secrétaire lui signale ma présence. Une femme avec des béquilles me passe devant, je lui ouvre la porte, elle me dévisage sans me dire bonjour ni merci. "Il est où le journaliste du Monde ?", lance-t-elle. Juste derrière vous, Madame : je me présente. J'ai alors cru que cette directrice allait s'évanouir. Toujours pas de bonjour. "Vous avez votre carte de presse ?, me demande-t-elle. Vous avez une carte d'identité ?" "La prochaine fois, Madame, demandez qu'on vous faxe l'état civil, on gagnera du temps", riposté-je. Je suis parti, évidemment énervé, forcément désarmé, avant de me faire arrêter plus loin par la police qui croyait avoir... trouvé le suspect.

Quand le journal me demande de couvrir la révolte des banlieues en 2005, un membre du club Averroès, censé promouvoir la diversité, accuse Le Monde d'embaucher des fixeurs, ces guides que les journalistes paient dans les zones de guerre. Je suis seulement l'alibi d'un titre "donneur de leçons". L'Arabe de service, comme je l'ai si souvent entendu dire. Sur la Toile, des sites d'extrême droite pestent contre "l'immonde" quotidien de référence qui a recruté un "bougnoule " pour parler des cités.
Et pourtant, s'ils savaient à quel point la banlieue m'était étrangère. J'ai grandi dans un vétuste appartement au coeur des beaux quartiers de Lyon. En 1977, débarquant d'Algérie, ma mère avait eu l'intuition qu'il fallait vivre au centre-ville et non pas à l'extérieur pour espérer s'en sortir : nous étions parmi les rares Maghrébins du quartier Ainay. Pour que la réussite soit de mon côté, j'ai demandé à être éduqué dans une école catholique : j'ai vécu l'enfer ! "Retourne dans ton pays", "T'es pas chez toi ici", étaient les phrases chéries de certains professeurs et élèves.

Le 21 décembre 2007, je termine une session de perfectionnement dans une école de journalisme. Lors de l'oral qui clôt cette formation, le jury, composé de professionnels, me pose de drôles de questions : "Etes-vous musulman ? Que pensez-vous de la nomination d'Harry Roselmack ? Si vous êtes au Monde, c'est parce qu'il leur fallait un Arabe ?"

A plusieurs reprises, arrivant pour suivre un procès pour le journal, je me suis vu demander : "Vous êtes le prévenu ?" par l'huissier ou le gendarme en faction devant la porte du tribunal.

Le quotidien du journaliste ressemble tant à celui du citoyen. Depuis plusieurs mois, je cherche un appartement. Ces jours derniers, je contacte un propriétaire et tombe sur une dame à la voix pétillante : "Je m'appelle Françoise et vous ?" "Je suis M. Kessous ", lui répondis-je en usant de mon esquive habituelle. "Et votre prénom ?", enchaîne-t-elle. Je crois qu'elle n'a pas dû faire attention à mon silence. Je n'ai pas osé le lui fournir. Je me suis dit que, si je le lui donnais, ça serait foutu, qu'elle me dirait que l'appartement avait déjà été pris. C'est arrivé si souvent. Je n'ai pas le choix. J'hésite, je bégaye : "Euhhhhh... Mus... Mustapha."

Mustapha Kessous


...
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Message par Poet Jeu 24 Sep 2009, 14:54

Les préjugés et les pensées discriminatoires ont la peau dure ou semblent indélébiles... Chacun(e) une fois dans sa vie devrait se mettre dans la peau de quelqu'un(e) d'autre pour qui c'est vraiment pas facile tous les jours et qui doit sans cesse se justifier d'exister, d'être là...
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Message par Topaze Jeu 24 Sep 2009, 15:05

C'en est désespérant de non-avancées, voir de recul, oui...
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Message par Topaze Lun 05 Oct 2009, 11:34

J'avais un vrai doute et une suspicion claire sur ce vaccin (que de toutes façons je n'aurais pas fait), mais confirmation, mieux vaut mourir de la grippe. Mr. Green

http://www.syndicat-infirmier.com/Vaccination-H1N1-mefiance-des.html
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Message par Poet Lun 12 Oct 2009, 15:42

Il y a pas mal de sujets qui me hérissent les poils, ces dernières semaines. En voici une liste non exhaustive :

– Jean Sarkozy, étudiant en deuxième année de Droit, lui, ne connait pas ce que signifie devoir se déclarer au chômage chaque fin de mois au Pôle Emploi. Il a déjà son emploi assuré comme pilôte du quartier de La Défense, à 23 balais (présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense – l'Epad). Qui a dit que les jeunes connaissaient trop bien la crise ?

– Samedi 10 octobre, à 23h15, Arte diffusait « Pétition, la cour des plaignants ».
Faute de pouvoir poursuivre les autorités locales, des milliers de Chinois viennent porter plainte auprès de la plus haute instance du pays, le Bureau des plaintes, près de la gare Sud de Pékin, avec l'ultime espoir d'être entendus. Venus de toute la Chine, ils « pétitionnent » au sens ancien du verbe. Ils protestent contre des licenciements arbitraires, des confiscations de terres, des arrestations, des tabassages, des simulacres de procès. Parmi eux, Juan et sa mère Qi, le paysan Zhang Weiye, la militante Granny Pan, l'avocat Wei Jun et monsieur Liu, que le réalisateur a suivis pendant plusieurs années. Souffrant de la faim et du froid, ils sont arrêtés ou malmenés par des rabatteurs.

On l'appelle le « bureau des plaintes ». Près de la gare Sud de Pékin, des milliers d'hommes et de femmes font la queue des jours durant pour réclamer justice auprès de la Cour suprême. Malgré le mépris des guichetiers, malgré les coups des « rabatteurs » (les voyous payés par les autorités locales pour dissuader les « pétitionnaires » de porter plainte), ils dénoncent inlassablement les confiscations de terre, les licenciements arbitraires, les accidents du travail et autres passages à tabac dont ils ont été victimes. Au prix, souvent, de séjours en prison ou en hôpital psychiatrique...

En 1996, Zhao Liang rendait visite pour la première fois à ces damnés de la Chine. Dix ans après, le documentariste opiniâtre et sa caméra, souvent cachée pour éviter la saisie policière, était encore là quand le gouvernement a fait raser le bidonville des plaignants. Son film, aux images souvent éprouvantes, est un hommage bouleversant aux laissés-pour-compte du « Grand Bond en avant » capitaliste. La colère devant la corruption et la violence du pouvoir le dispute à l'admiration pour le courage inouï de ces citoyens prêts à tout pour faire respecter leurs droits. Les témoignages de Mme Qi, la mère Courage, ou de Wei Jun, l'avocat idéaliste, peuvent déprimer, mais leur résistance acharnée témoigne d'une aspiration à la liberté et d'un espoir de changement revigorants. A l'image de cette baraque de fortune qui semble défier les bulldozers du grand chantier olympique. Comme un écho à l'étudiant qui, vingt ans plus tôt, réussit à freiner l'avancée des chars sur Tian'anmen.
Samuel Douhaire


Ce midi au JT, voici ce qu'on dénonce en France, dans le Var, en-dessous de Toulon, plus exactement à La Seyne-sur-Mer (il en est peut-être d'entre vous qui sont du coin, d'ailleurs et qui connaissent ce scandale) :
(prendre à 01h02mn « urbanisation en méditerranée »)
http://jt.france3.fr/1213/ (JT de 13h du France 3 de ce lundi 12 octobre)

– Un français sur deux ignore la progression de la faim dans le monde (et la sécheresse qui sévit plus que jamais sur les terres africaines, entre autre, où le bétail et les animaux sauvages se meurent faute de trouver à manger et de l'eau ; alors vous imaginez les conséquences sur les humains et l'économie locale).
Selon un sondage TNS Sofres réalisé pour Action contre la Faim (ACF) et le Journal du Dimanche (JDD) publié samedi 10 octobre, près d'un Français sur deux (48%) ignore qu'en 30 ans le nombre de personnes malnutries a plus que doublé et franchi en juin le cap du milliard.
Si 52% des sondés pensent que la faim et la malnutrition se sont aggravées, 33% pensent que la situation n'a pas changé en 30 ans et 12% pensent que la situation s'est améliorée.
Les Français estiment à 68% que l'on ne parle pas assez de la faim dans le monde (contre 7% “on en parle trop”), un fléau identifié par plus des trois quarts (77%) comme étant plus meurtrier que le sida et la tuberculose réunis.

Méconnaissance
Une majorité de sondés (59%) estiment que la France et ses citoyens apportent une aide “importante” aux populations touchées par la faim, contre 32% pour qui elle est “pas ou peu importante”.
Pour autant, dans le contexte de crise économique, les Français sont 54% à estimer qu'il faut “augmenter l'aide à l'égard des populations les plus démunies”, contre 36% qui estiment que “la France n'a plus les moyens d'aider les pays qui souffrent comme autrefois”.
Plusieurs hypothèses de financements de la lutte contre la faim ont été soumises aux sondés : ils se prononcent massivement (72%, contre 17% d'opposés) pour l'affectation des intérêts des assurances vie sans bénéficiaire conservés par les compagnies d'assurances.
Viennent ensuite l'augmentation de 1 euro de la taxe solidaire sur les billets d'avion (68% pour, 26% contre), la création d'un nouvel impôt solidaire de 2 euros par an et par foyer (52% pour, 44% contre) ou d'une nouvelle taxe sur les alcools et tabacs (47% pour, 48% contre).

Manque de molibilisation
Pour ACF, le degré de méconnaissance “dramatique” des Français du fléau de la faim “est le reflet du manque de mobilisation de la communauté internationale malgré l'urgence”.
Cela dit, l'organisation humanitaire se félicite de la solidarité exprimée par les Français et de leur “plébiscite” pour de nouveaux modes de financement de l'aide.
Selon ACF, 20% des contrats d'assurance vie en France sont laissés en déshérence faute de bénéficiaire. Leur montant est estimé à une fourchette de 2 à 4 milliards d'euros et génère chaque année entre 100 et 250 millions d'euros d'intérêts.
“Si ces intérêts étaient affectés à la lutte contre la faim, ils pourraient sauver de la mort près d'un million d'enfants atteints de la forme la plus grave de la malnutrition”, estime François Danel, directeur général d'ACF, cité dans le communiqué. ACF a soumis ce mécanisme en septembre à l'Elysée “pour qu'il soit étudié dans les meilleurs délais”.
L'ONG, qui fête ses trente ans, axe sa campagne de sensibilisation sur le thème de l'indifférence. Le slogan “1 milliard d'affamés: on en parle quand?” sera décliné lors de rendez-vous en marge de la Journée mondiale de l'alimentation le 16 octobre et lors des rendez-vous internationaux.

- Le sondage a été réalisé du 25 au 28 septembre auprès d'un échantillon représentatif de la population de 1.000 personnes, interrogées en face-à-face, selon la méthode des quotas.

(Nouvelobs.com)


– La reconduite en Afghanistan de demandeurs d'asile, par notre cher pays des Droits de l'Homme alors que l'actualité nous le rappelle régulièrement en ce moment c'est un pays en guerre, mais ces migrants sont bien obligés de passer par chez nous pour se rendre au Royaume Uni de sa Majesté Babeth. Et que dire de la manière dont l'administration et les services de l'immigration traitent les sans papier et les maintiennent dans la précarité administrative. http://jt.france3.fr/1920/ (prendre le JT du samedi 10 octobre à 09mn16s).

– Et puis beaucoup plus anectotique (que les sujets plus sérieux ci-dessus) que ce qu'on a bien tenté de nous mettre en tête en nous manipulant : les affaires Frédéric Mitterrand et Roman Polanski :
Je n'apprécie pas spécialement BHL mais voici sa réflexion sur le sujet parmi tant d'autres qui dénoncent eux aussi l'amalgame et la récupération :
Une fois de plus, et comme dans l’affaire Polanski dont cette affaire-ci est, hélas, la suite à la fois logique et délirante, il ne s’agit pas d’excuser des pratiques que leur auteur a eu la franchise de révéler en son temps, et à son entier détriment.

Mais il s’agit, premièrement, d’observer le spectacle navrant de cet escadron de vertueux, estampillé socialiste, qui fonce droit dans le piège tendu par ses pires adversaires.

Et il s’agit, deuxièmement, de savoir si l’on va, désormais, devoir fouiller dans la vie de chacun d’entre nous pour évaluer, dans notre passé, pourquoi pas dans notre adolescence, ou même dans notre prime enfance, notre degré de « moralité ».

Responsables, ou futurs responsables, qui, dans vos écrits ou confessions, aurez pris le risque de rapporter telle ou telle histoire, passion, bonne ou mauvaise action, apprenez désormais à vous taire ou sachez, à défaut, que vous serez du gibier de média et d’agora.

Artistes, romanciers, diaristes, journalistes, qui, dans vos fictions et vos autofictions, croiriez bon de nous instruire de telle ou telle tentation, perdition, perversion, turpitude, regardez-y à deux fois car vous devez savoir qu’à gauche comme à droite, au nom de la défense des bonnes mœurs, on vous jettera en pâture à l’opinion et l’on sonnera contre vous l’hallali.

André Malraux, qui fit publiquement l’aveu d’un penchant pour les paradis artificiels contracté dans sa jeunesse et jamais véritablement conjuré, ne resterait, aujourd’hui, pas ministre cinq minutes.

Blum à qui il arriva, au temps de La Revue blanche, de faire l’éloge de l’adultère et de l’extrême liberté de mœurs pour les jeunes filles emprisonnées dans le carcan des familles, devrait se tenir à carreaux de peur d’être dénoncé comme pédophile par les Benoît Hamon de service.
/.../
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Message par Taz91 Mar 03 Nov 2009, 13:42

Quand le ministre de l'écologie se fout ouvertement de la gueule du monde...

Source Rue 89 : http://www.rue89.com/confidentiels/2009/11/03/borloo-na-pas-ete-informe-sur-lempreinte-carbone-du-glam

Nicolas Hulot n'est pas le seul à prôner le vélo du haut de son hélicoptère. Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables ne se déplace à Bruxelles qu'en avion, alors qu'un train pourrait le déposer à Bruxelles en une heure et vingt minutes chrono.

Dans un premier temps il prenait un avion de la DGAC (service dépendant de son autorité), mais la Cour des comptes ayant toussé (pas que pour lui du reste), il se rabat désormais sur les avions de l'Etec (ex-Glam) à disposition des membres du gouvernement.

Un choix ni très pratique, ni très écologique, ni même très sûr puisque durant la présidence européenne son avion était arrivé dans la capitale belge avec deux heures de retard, à cause au mauvais temps.

Une question de « standing », souffle à mi-voix un collaborateur agacé. Autre raison avancée : le ministre ayant tendance à quitter les réunions internationales sans préavis, son avion doit toujours être prêt à la ramener à Paris.

Bizarrement, sa secrétaire d'Etat Chantal Jouanno arrive à faire sans. Elle trouve des avions de ligne pour les grands déplacements et, surtout, elle prend le train pour aller à Bruxelles. Un comportement plus compatible avec les objectifs de son ministère.
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Revue de presse - Page 4 Empty Barack Obama perd sa majorité qualifiée au Sénat

Message par Xenia Mer 20 Jan 2010, 12:21

Pour la première fois depuis plus de cinquante ans, un candidat républicain a remporté mardi soir un siège de sénateur du Massachusetts, laissé vacant par la mort de Ted Kennedy. Un an jour pour jour après l'investiture du président, ce revers hypothèque l'avenir de sa réforme de la santé.

C'est un cadeau en forme de camouflet. Un an jour pour jour après son investiture à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama a perdu mardi soir la majorité qualifiée qu'il détenait au Sénat. Pour la première fois depuis des décennies dans l'Etat du Massachusetts, un candidat républicain a remporté mardi soir un siège de sénateur. Sur près de 100% des bulletins dépouillés, Scott Brown récolte 51,8 % des voix, contre 47,2% à son adversaire démocrate Martha Coakley, qui a admis dans la soirée sa défaite. La Maison-Blanche indique que Barack Obama a félicité le vainqueur.

Obama en déficit de popularité

Sur le papier, l'élection semblait pourtant jouée d'avance, le Massachusetts constituant historiquement un bastion démocrate. Lors de l'élection présidentielle, Barack Obama y avait d'ailleurs devancé son adversaire John McCain de 26 points. Ted Kennedy, mort en août dernier, avait avait lui-même gagné ce siège en 1962 pour ne jamais le lâcher.

A l'échelon local, cette défaite semble sanctionner une campagne menée avec désinvolture par la candidate démocrate qui se considérait comme invincible. Le soutien de Barack Obama, dimanche à Boston, n'aura pas suffi à enrayer les sondages qui s'étaient inversés dans la dernière ligne droite. A l'échelon national, l'échec marque le déficit de popularité du président, hypothèse qui semble confirmée par le taux relativement élevé de participation.

Outre le mauvais augure que constitue cette défaite pour les élections de mi-mandat en novembre, elle fait d'ores et déjà perdre aux démocrates la majorité qualifiée de 60 voix qu'ils détenaient au Sénat. Avec 59 sièges sur 100, ils disposent toujours de la majorité absolue mais ne peuvent plus éviter certaines manoeuvres d'obstruction que ne manqueront pas de mettre en place les républicains. «Les démocrates sont désormais officiellement avertis», écrit le président du comité national du Parti républicain, Michael Steel, dans un communiqué publié mardi soir, qualifiant l'élection de Scott Brown d'«historique».

Dix jours pour sauver la réforme de la santé

Ce revers hypothèque en effet l'avenir des réformes voulues par le président, en premier lieu celle du système de couverture médicale. Celle-ci a été adoptée en première lecture au Sénat le 24 décembre dernier, par tout juste 60 voix. Mais le changement de donne pourrait faire capoter le projet en deuxième lecture. Car les républicains sont viscéralement opposés à cette réforme, visant notamment à fournir une couverture à plus de 30 millions d'Américains qui n'en ont pas les moyens actuellement. Le nouveau sénateur Scott Brown a déjà ouvertement affirmé qu'il serait la 41e voix dont les républicains ont besoin pour faire échouer la réforme.

Le principal espoir des démocrates repose désormais sur la loi électorale. Selon Brian McNiff, un porte-parole de la plus haute autorité électorale du Massachusetts, la loi exige «au moins 10 jours» avant une validation officielle. Les démocrates du Congrès américain et le président pourraient donc accélérer les dernières étapes de la réforme de la santé afin de la faire adopter avant l'échéance. Tout pourrait être terminé sous 15 jours, avait affirmé mardi le chef de la majorité démocrate de la Chambre, Steny Hoyer. Une course contre la montre est engagée.


Source: Le Figaro
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Message par Amélie Jeu 04 Fév 2010, 23:52

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/04/l-homosexualite-est-genetique-selon-un-chercheur_1301366_3244.html#xtor=RSS-3208

Histoire de relancer le débat, mais pour une fois que c'est pas pour nous "soigner"... Rolling Eyes

(J'ai pas réussi à faire un copier-coller)

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Message par Taz91 Dim 07 Fév 2010, 22:39

Amélie a écrit:http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/04/l-homosexualite-est-genetique-selon-un-chercheur_1301366_3244.html#xtor=RSS-3208

Histoire de relancer le débat, mais pour une fois que c'est pas pour nous "soigner"... Rolling Eyes

(J'ai pas réussi à faire un copier-coller)

Intéressant comme article mais il ne remettra pas en cause les fondements des théories des homophobes quelles que soient les causes de l'homosexualité. Si les études démontrent clairement à l'avenir que l'homosexualité est génétique alors cela signifie que des recherches pourront être effectuées pour réduire ce facteur de risques. L'homosexualité pourra donc être considérée comme une maladie génétique et je pense même que les laboratoires pharmaceutiques ne vont pas hésiter à financer les recherches à coup de milliards. Si une avancée génétique sur l'embryon permettait de diminuer la possibilité que les enfants soient homosexuels, que feraient les parents ? Même si cette manipulation génétique a un coût, je pense que beaucoup de parents seraient prêts à payer ce qui engendrerait une manne financière conséquentes pour les laboratoires pharmaceutiques, sans compter la possibilité d'éradiquer l'homosexualité...
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Message par Invité Lun 08 Mar 2010, 14:11

La Hadopi a maintenant son fichier, créé par décret

Installée officiellement début janvier par Frédéric Mitterrand, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) n'attend plus que la publication des décrets d'application encadrant son fonctionnement pour commencer à émettre des avertissements en direction des internautes adeptes du téléchargement illégal via les réseaux d'échange P2P. L'un d'entre eux a été publié dimanche, au Journal Officiel. Il définit le dispositif qui permettra de croiser et d'archiver les données personnelles des contrevenants, sous l'appellation « Système de gestion des mesures pour la protection des œuvres sur internet ».

Ce « décret n° 2010-236 du 5 mars 2010 » nous apprend plus précisément quelles sont les données personnelles qui pourront être obtenues par les agents de la Hadopi et combien de temps ces informations seront conservées.

Au niveau de l'infraction, le fichier Hadopi listera la date et l'heure des faits, l'adresse IP utilisée, le protocole P2P employé ainsi que le pseudonyme de l'internaute, les informations relatives aux fichiers échangés ainsi que le FAI auprès duquel l'abonnement a été souscrit. Pour l'identification, le FAI devra fournir prénom et nom de famille, adresse postale, coordonnées téléphoniques et « adresses électroniques ». Ici, le pluriel n'est pas anodin : il signifie que toutes les adresses « @fai.fr » utilisées seront susceptibles de recevoir les messages d'avertissement de la Hadopi.

Les données personnelles ainsi accumulées pourront être conservées de 2 à 20 mois. Deux mois, dans le cas où aucun avertissement n'est envoyé ; 14 mois à partir du moment où la première étape du dispositif Hadopi est arrivée (envoi d'un courrier électronique) ; puis 20 mois à partir du moment où l'abonné reçoit une lettre recommandée, préambule à une éventuelle suspension de l'abonnement à Internet.

Avant d'officiellement pouvoir débuter ses activités, la Hadopi devra encore attendre la finalisation du logiciel de « sécurisation » de la ligne, qui doit permettre à un abonné de se disculper au cas où son adresse IP serait détectée sur les réseaux P2P.

Source : clubic.com publié le 08/03/2010

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Message par Calamity Lun 08 Mar 2010, 15:03

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A l’occasion de la Journée internationale de la femme, FranceSoir.fr fait le point sur la situation des femmes en politique, l’un des derniers bastions du sexisme à l’ancienne.

La Journée internationale de la femme a cent ans. Un siècle qui a vu naître le travail des femmes, le droit à l’avortement, l’avènement du féminisme et le recul de quelques inégalités. Toutes ? Non. Certaines résistent encore et toujours aux envahisseuses, et la politique est l’une des plus coriaces. Malgré la loi sur la parité votée en 2001, on ne trouve encore, à ce jour, que 18 % de femmes à l’Assemblée et 13,8 % de femmes maires (8,5 % dans les communes de plus de 3.500 habitants) ! Y aurait-il moins de candidates que de candidats à des postes à hautes responsabilités ? Bien sûr que non. « Un poste donné à une femme est un poste de moins pour un homme », observe Janine Mossuz-Lavau, politologue, ancien membre de l’Observatoire de la parité, et auteure de Guerre des sexes : stop ! Pas étonnant, dès lors, que ces messieurs ne voient pas d’un très bon œil leur pré carré se féminiser et tentent par tous les moyens de barrer la route à leurs concitoyennes.

Une histoire pluriséculaire : « La loi salique (qui interdisait aux femmes l’accès au trône) remonte au XIVe siècle, rappelle Janine Mossuz-Lavau. Pendant la Révolution, on a créé la citoyenneté… réservée aux hommes puis, en 1848, le suffrage dit « universel », mais sans les femmes. Ce n’est qu’au sortir de la seconde guerre mondiale qu’elles ont obtenu le droit de vote, en même temps que celui de se présenter aux élections. On comprend que, même pour elles, les choses n’aillent pas encore de soi. »
Des ministères « féminins »

La route est longue et semée d’embûches. Plus que les hommes, elles doivent prouver leurs compétences et n’ont aucun droit à l’erreur (lire nos témoignages). D’abord cantonnées dans les ministères dits de « Care » (santé, personnes âgées, droit des femmes, familles…), ce n’est que très récemment, à l’exception de l’historique et controversée nomination d’Edith Cresson à Matignon, qu’on a vu des Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et autres Christine Lagarde accéder aux fonctions régaliennes telles que la justice, l’armée, l’intérieur ou l’économie. Malgré cela, les femmes politiques restent en butte aux persiflages sexistes. On se souvient du fameux « la présidentielle n’est pas un concours de beauté ! », lancé par Jean-Luc Mélenchon à Ségolène Royal lors de sa campagne de 2007. « Lorsqu’elles jouent de leur féminité, les femmes ne sont pas prises au sérieux, commente la politologue. Mais lorsqu’elles n’en jouent pas, on leur reproche d’oublier qu’elles sont femmes ! »

Pourtant du côté des électeurs, les sondages sont sans équivoque : 89 % des Français souhaitent voir plus de femmes dans la vie politique. Alors, messieurs, à bon entendeur…


Source : Francesoir.fr, publié le 8 mars 2010.


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Message par Xenia Lun 08 Mar 2010, 20:02

Une mer de plastique au milieu de l'Atlantique

Les déchets fragmentés, piégés par les courants, se concentrent dans une vaste zone, dans la merdes Sargasses. Les impacts sont méconnus, mais on sait que nombre d'animaux en souffrent.
Pendant vingt-deux ans, les chercheurs et les étudiants en océanographie de l'association américaine Sea Education sont allés tirer leurs filets à mailles fines ¯ plus de 6 000 fois ¯ dans les eaux de l'Atlantique, entre la Nouvelle-Écosse (Canada) et les Caraïbes. Il s'agissait de dénombrer les espèces, mais aussi les déchets.

Fin février, lors d'un congrès à Portland (Oregon), ils ont dressé un bilan pas très ragoûtant de cette campagne inédite. Depuis 1997, on savait l'existence d'une vaste décharge au milieu du Pacifique, « un continent de plastique » avaient imagé les marins tombés dessus.

80 % proviennent des continents

Sea Education a découvert une concentration comparable dans l'Atlantique, à environ 1 000 km des côtes américaines, dans la mer des Sargasses. Une étendue, plus grande que la France, où des déchets de plastiques légers sont concentrés à raison de 200 000 fragments par kilomètre carré, sur une profondeur de dix mètres.

Comme les courants tournent en rond et que les vents sont faibles, cette « soupe » plastifiée ne se disperse pas. Les déchets restent là, issus pour beaucoup de produits de consommation, la plupart gros comme des confettis. Cent millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année dans le monde ; Greenpeace estime qu'un dixième finit dans les océans. De cette masse, 20 % proviennent des bateaux et plateformes offshore et 80 % de la terre.

Les poissons en mangent, nous aussi...

Les qualités de durabilité qui font le succès des objets en plastique deviennent un problème majeur une fois dans la mer. Ils durent. Mais, pas sous forme de bouteille, de boîtes, de sacs ou de bidons. Sous l'action du soleil, des vagues, de l'abrasion, ils s'émiettent en morceaux toujours plus petits.

« Les impacts sur l'environnement marin restent méconnus, observe Kara Lavender Law, océanographe à la Sea Education. Mais nous savons que de nombreux animaux marins mangent ces plastiques et que cela à un effet néfaste sur les oiseaux en particulier. » Une prochaine expédition, en juin, ira approfondir la question.

En 2008, l'océanographe Charles Moore a publié une étude évaluant à 267 le nombre d'espèces animales ¯ mammifères, poissons, oiseaux, tortues ¯ affectées par les déchets de plastiques. Près de la moitié des oiseaux marins en mangent un jour ou l'autre, par erreur. Parfois, ils en meurent, l'appareil digestif obstrué.

L'humain aussi pourrait en subir les conséquences. Les morceaux de plastique, véritables éponges, concentrent les polluants. Lesquels, absorbés par les poissons, risquent fort de remonter jusqu'à nos assiettes.

Serge POIROT
Source: Ouest France
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Message par Topaze Sam 10 Avr 2010, 22:06

COMMUNIQUE DE PRESSE DE TRANS AIDE
2 AVRIL 2010


La ministre de la justice en faveur du changement d’état civil sans opération – et donc sans stérilisation obligatoire : une avancée sans précédent, qui doit être suivie d’effets.

Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre d’État, Garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, s’est prononcée, en réponse à une question écrite du sénateur PS Roger Madec sur « la reconnaissance de la sexuation des personnes transgenres », pour ne plus faire de la stérilisation une condition du changement d’état civil. C’est, en France, une avancée sans précédent !

Texte entier :
Spoiler:

Pour Trans Aide,
Delphine Ravisé-Giard
Secrétaire nationale
secrétariat@trans-aide.com
Stéphanie Nicot, porte-parole nationale)
06 14 69 63 51
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Message par Invité Mar 13 Avr 2010, 12:58

Le numéro deux du Vatican voit «une relation entre homosexualité et pédophilie»
"Nouveau dérapage au Vatican. Le numéro deux de l'Eglise catholique, le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, a une nouvelle fois récusé lundi le lien entre les cas récents de pédophilie de la part du clergé et la question du célibat des prêtres, estimant que «le problème» est lié à l’homosexualité. «Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu’il n’y a pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d’autres ont démontré, et m’ont dit récemment, qu’il y a une relation entre homosexualité et pédophilie, a affirmé Mgr Bertone. C’est la vérité, c’est le problème»."
Site Liberation.fr, 13/04/2010, source AFP.
Là je l'imagine juste face à face (manière de dire) avec des gays enclins à lui témoigner leur gérontophilie...

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Message par Invité Mar 13 Avr 2010, 16:31

Accablant....

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Message par Anouk Ven 16 Avr 2010, 01:02

C'est dur d'être catholique et gay et d'entendre ça, c'est tout bonnement une insulte gratuite !
Le petit Ben n'assume même pas ces propos puisqu'il envoie les journalistes voir le porte parole du Vatican... Ben alors en gros c'est quoi son job???
Bref au delà du choquant et de la bêtise c'est la déception le sentiment qui me vient...
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Message par melleoz Ven 23 Avr 2010, 01:46

Oui ca fait très mal mais si je relativise, dans ma position de femme et si je suis le raisonnement de ce n°2 du Vatican à savoir qu'il y a relation entre homosexualité et pédophilie, je peux continuer comme lui de manière obtue en affirmant que le pourcentage d'actes féminins de pédophilie est insignifiant par rapport aux actes masculins de pédophilie (hétero ou homo) et que par conséquent le problème n'est pas les homosexuels mais les hommes en général faisant ainsi de lui un probleme potentiel, et au passage je salue tous ceux qui aiment simplement les autres et dans leurs différences.
Sinon, l'actu du jour c'est que la loi contre le port de la burka à été voté et que meme si je ne sais pas trop quoi en penser cela risque d'être mémorable dans l'histoire des relations franco-musulmanes.
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Message par Présence-Incongrue Ven 23 Avr 2010, 18:39

.


Dernière édition par Présence-Incongrue le Dim 10 Juil 2011, 00:03, édité 1 fois

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Message par melleoz Ven 23 Avr 2010, 20:18

Je suis d'accord mais je ne peux m'empêcher de penser que cette loi rendra plus forts les détracteurs des libertés juste parceque cette loi est antilibertaire. C'est comme si moi même javais perdu un peu de ma liberté c'est comme cela que je le ressens.
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Message par Invité Ven 23 Avr 2010, 20:48

Présence-Incongrue a écrit:Dans une démocratie moderne, où l'on tente d'instaurer transparence et egalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres.

Alors je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble ?

En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie. Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos soeurs opprimées qui elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez.

C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuse de pouvoir en changer.

Elles ne le peuvent pas ... Pensez y

Elisabeth Badinter"
C'est une vision des choses mais c'est oublier de dire que même dans une "démocratie moderne" (ce qui veut tout et ne rien dire à la fois), il peut exister des bouts de terres saoudiennes, afghanes et autres, des zones aux frontières desquelles la démocratie s'arrête. Qui peut dire parmi ces femmes, lesquelles le font volontairement et lesquelles disent le faire volontairement par peur de...?

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Message par Invité Mar 04 Mai 2010, 17:54

"Les Françaises auront-elles bientôt légalement le droit de porter des pantalons ?

France - Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe en France une loi interdisant aux femmes de porter un pantalon, si ce n'est pour pousser une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. Cette loi sera peut-être bientôt abrogée.
Plusieurs députés radicaux de gauche ont proposé l'abrogation des dispositifs réglementaires toujours en vigueur (bien qu'ils ne soient plus respectés) interdisant le port féminin du pantalon explique le Nouvel Obs. Ainsi, Chantal Robin-Rodrigo, Gérard Charasse, Sylvia Pinel, Chantal Berthelot, Dominique Orliac, Paul Giacobbi, Jeanny Marc, Annick Girardin, Albert Likuyalu et Joël Giraud entendent répondre parfaitement à la demande du président de la République Nicolas Sarkozy qui avait demandé au Parlement de "dé-légiférer". C'est donc une loi largement obsolète qui devrait être abandonnée, celle du 26 brumaire an VIII qui dit : "toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation". A cette loi, deux circulaires sont venues préciser en 1892 et 1909 que les femmes pouvaient mettre un pantalon si c'était pour pousser le guidon d'une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. De plus, il sera demandé également au Parlement la suppression de quelques références à la peine de mort."

Croyez que ça a un rapport avec l'identité nationale aussi ? Revue de presse - Page 4 408112

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Message par sirimam Mer 19 Mai 2010, 13:01

19/05/2010

Les gays et les sinistres


Revue de presse - Page 4 6a00e54eeea00788340134811f1694970c-500wi

-
"La sodomie, ça ouvre l'esprit", plaisantent
les uns. "Pas de
défilés pour les enfilés"
, répliquent les autres. Mais ils ne rient
pas. Certains lèvent un bras nazi. Mardi soir devant la cathédrale
Saint-Jean-de-Lyon, durant près de deux heures, deux groupes face à
face. Sur le parvis de la cathédrale, des catholiques intégristes
protestant contre le rassemblement d'en face, des militants gays et
lesbiens. Ce second groupe avait initialement prévu samedi soir sur
cette place un kiss-in (durant 2 minutes 30, des couples s'embrassent en
public, puis se séparent), pour la journée contre l'homophobie. Sous la
pression des premiers, la préfecture avait interdit aux seconds
l'opération bisous. Mardi soir, les deux camps se retrouvaient tout de
même face à face sur la place Saint-Jean, séparés par un cordon de CRS.
Les militants de Lesbian and Gay Pride ont été rejoints par des
associations anti-raciste et de défense des droits de l'Homme. Les
catholiques intégristes par des militants d'extrême-droite. Au bout de
deux heures, les CRS ont fait se disperser les troupes au gaz
lacrymogène. L'un des manifestants intégriste a été arrêté. Crucifix en
mains.A.Gd.Voir le reportage photo de Sébastien Erome





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Photos Sébastien Erome /


J'aime beaucoup les photos de cet article. La haine des uns représentée par ces visages, fermés et sombres, face aux couleurs des manifestants d'en face...Impuissants?
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Revue de presse - Page 4 Empty Interdiction du voile intégral: le gouvernement assume sa "responsabilité politique et morale"

Message par Xenia Mer 19 Mai 2010, 15:03

Interdiction du voile intégral: le gouvernement assume sa "responsabilité politique et morale"

PARIS (AP) — Le projet de loi destiné à interdire le port du voile intégral dans l'espace public a été adopté mercredi en conseil des ministres. Nicolas Sarkozy a marqué son attachement au texte, invoquant la "responsabilité politique et morale" du gouvernement et du Parlement, malgré les réserves du Conseil d'Etat sur son fondement juridique.

"C'est une décision grave, parce que nul ne doit se sentir blessé, ni stigmatisé", a déclaré le chef de l'Etat devant les ministres, selon le discours diffusé par l'Elysée. "Dans cette affaire, le gouvernement emprunte en conscience un chemin exigeant, mais un chemin juste. Il n'a biaisé aucune difficulté", a-t-il souligné.

Le Conseil d'Etat "a fait état de diverses objections possibles sur les terrains constitutionnel et conventionnel", a admis M. Sarkozy. "Chacun est dans son rôle", a-t-il estimé, "il appartient au gouvernement et au Parlement de prendre leur responsabilité politique et morale".

Sur le fond, le président a expliqué que "la dignité ne se divise pas et dans l'espace public (...) la citoyenneté doit se vivre à visage découvert. Dès lors, il ne peut y avoir, en définitive, d'autre solution que l'interdiction dans tout l'espace public".

A la sortie de l'Elysée, la Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie, en charge du texte, a déclaré vouloir accomplir "un travail pédagogique" pendant les six mois de délai prévus entre la promulgation de la loi et son application.

"Nous allons essayer avec les autorités religieuses, avec les associations, avec les mairies de convaincre, d'expliquer pourquoi le vivre ensemble dans notre société consiste aussi à voir le visage de l'autre. Les sanctions, elles n'interviendront qu'après", a-t-elle dit.

Interrogée sur les femmes qui portent volontairement le voile intégral, Mme Alliot-Marie a répondu que "ce n'est pas une obligation religieuse, que d'autre part, c'est même interdit dans un certain nombre d'endroits y compris La Mecque pendant le pèlerinage".

"La burqa n'est pas la bienvenue en France, le voile intégral n'a pas sa place sur notre territoire", a répété le porte-parole du gouvernement Luc Chatel lors du compte-rendu du conseil des ministres, reprenant une formule utilisée par le chef de l'Etat devant les parlementaires réunis en congrès à Versailles le 22 juin 2009.

Le projet de loi prévoit une "interdiction à la fois large, claire et progressive du voile intégral" qui "concernera l'ensemble des lieux ouverts à la vie sociale sur tout le territoire de la République", a-t-il précisé.

Le projet de loi prévoit de punir le port du voile intégral d'une amende de 150 euros. L'obligation d'accomplir un "stage de citoyenneté" pourra s'ajouter ou se substituer à cette sanction.

Il instaure aussi un nouveau délit "d'instigation à dissimuler son visage", qui serait passible, pour la personne qui impose le voile intégral à une femme par "menace, violence ou contrainte", d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

En revanche, M. Chatel a refusé d'envisager l'hypothèse d'une censure du texte par le Conseil constitutionnel. "Ce qui est important, c'est la capacité à un moment de la Nation, de ses responsables (...) d'être capables de délibérer et d'agir sur un sujet aussi important", a-t-il argumenté.

Compte tenu du délai obligatoire de six semaines entre le dépôt du texte et son examen, celui-ci doit être discuté en juillet à l'Assemblée, avant les vacances parlementaires, puis en septembre au Sénat. Le Premier ministre François Fillon a écarté l'idée d'utiliser la procédure d'urgence, qui permet de limiter le débat à une seule lecture.

Le Conseil Constitutionnel ne peut être saisi qu'après le vote de la loi par le Parlement par 60 sénateurs ou 60 députés, et désormais par le simple citoyen (après filtrage du Conseil d'Etat ou de la Cour de Cassation), suite à la révision constitutionnelle de juillet 2008.

La semaine dernière, le Conseil d'Etat a émis un "avis défavorable" au projet de loi, selon "Le Figaro". Les Sages ont estimé qu'"une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable" et qu'elle serait "exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles". AP


Source: Le Nouvel Obs
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