Ron Mueck et nous, au-delà du réel...

Pour bien commencer l'année, je suggère (à celles d'entre vous qui pourront avoir cette belle occasion ou opportunité) de passer par la Fondation Cartier pendant que Ron Mueck y expose encore http://www.fondation.cartier.fr/


"L'homme, assis sur un tabouret, nu comme un ver, semble redouter le regard des visiteurs. Le rose de sa peau — qui transpire ? —, ses poils, ses cheveux… : tout est réaliste. Tout, sauf l'échelle. La taille de l'homme — un géant de 2,85 mètres — saisit littéralement les visiteurs de la Fondation Cartier, à Paris, où sont exposées, pour la première fois en France, les sculptures de l'Australien Ron Mueck. Plus loin, un couple de liliputiens nus et recroquevillés s'offre au regard, comme des insectes rares sous la loupe d'entomologistes."

Mueck, d'abord créateur de marionnettes pour des émissions de télévision (Sesame Street, Muppet Show…) puis pour le cinéma et la publicité, a remis au goût du jour l'hyperréalisme sur la scène de l'art contemporain. Ses premières sculptures éblouissent l'Angleterre lors de l'exposition Young British Artist organisé par Charles Saatchi, en 1996. L'artiste y présentait Dead Dad, la sculpture copie conforme du corps de son père qui venait de disparaître. En 2001, Boy, un garçon gigantesque de cinq mètres accroupi, ouvrira la Biennale de Venise.



Je vous laisse également ce lien très pertinent -pour celles (comme moi pour l'heure) qui ne sont pas sur Paris- avec une petite video des visiteurs de l'expo -en novembre- saisis sur le vif et leurs impressions/reflexions...
http://spectacles.telerama.fr/

Mais j'insiste : si vous le pouvez. Allez-y ! Je pense que ça vaut vraiment le détour :thumleft:

C'est drôle, j'ai eu l'occasion de feuilleter hier le catalogue de l'expo, et c'est vrai que c'est saisissant...

Les corps nus, la détresse qui se dégage des visages et des postures provoquent un malaise indicible, quelque chose qui ressemble à une fascination morbide.

J'ose à peine imaginer ce que doit donner la mise en espace de ces corps rassemblés ...