Dernier film que vous avez vu?

Angelina Jolie arrive a transmettre 3 sentiments à l'écran

MDR, hier soir tu disais qu elle arrivait a peine a transmettre deux sentiments! a cette allure, elle transmettra plus rien!

Dernier film que j ai vu c est Le Che, pas mal mais avec des longueurs! Benicio del Torro incarne tres bien ce personnage qui m a fascine pendant une partie de mon adolescence. A voir mais sans plus

Ben oui, c'est tout le problème, vu le nombre de films qui sortent chaque semaine, il faut faire son tri judicieux en fonction de ce qui nous captive vraiment et de la véritable réussite de tel ou tel film :scratch:. Et il faut dire qu'en la matière, ne pas trop se fier au nombre des entrées car y'a pas de films qui sont d'un intérêt très moyen et dont il vaut mieux pour le porte-monnaie d'attendre de se les voir ailleurs qu'en salle de ciné...

Moi pour me faire une idée, j'écoute le Masque et la Plume sur France Inter même si je ne suis pas toujours d'accord avec leurs critiques...dernièrement j'ai vu les Plages d'Agnès d'Agnès Varda et j'ai été ravie par l'inventivité et la force qui se dégage du film!

Oui , il paraît qu'il est vraiment très bien mais il n'a pas encore été programmé près de chez moi.
J'aurais bien aimé voir celui avec Isabelle Huppert – « home », si je ne me trompe – qui se déroule sur le bord d'une autoroute en fin de construction.

Ah oui moi aussi je l'ai loupé ce film là, en plus j'adore Huppert! Je pense que tu peux le revoir, si la semaine prochaine, prés de chez toi passe le Festival Télérama où sont reprogrammés les meilleurs films de l'année passée.

Ah ben ouais, you 're right . Le festival de mon hebdo passe par le ciné près de chez moi ; alors à condition que la liste des films diffusés ici correspondra à ce que j'ai manqué et ça sera impec'

Un film a ne surtt pas manque c est Slumdog Millionaire de Danny Boyle! Ce film m a litteralement bouleverse. On plonge ds une Inde bouillonnante de vie, de couleurs, de bruits, d odeurs parce qu il faut bien dire qu on a le sentiment d y etre vraiment et ce des les premieres minutes du film.
L' histoire se passe a Dharavi, le plus gd bidonville d Asie, en plein coeur de Bombay. On suit le parcours du jeune Jamal Malick, 18 ans, qui est sur le point de gagner la somme la plus élevée du jeu tv " Qui veut gagner des millions?". A la derniere question, celle de la victoire, il est arrete par la police pour suspicion de tricherie. C est alors qu il replonge ds ses souvenirs d enfance......Enfin c est un tres beau film avec une BO sympa qui parle, plus largement, de la condition des enfants orphelins en Inde, souleve la question de la condition feminine. Il y a une tres belle histoire d amour en toile de fond avec la tres belle Freida Pinto

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J'avais bien envie d'aller le voir justement et ton post m'a bien motivée, merci iphis

rhoo les filles faut k'j'vous raconte.. Ma chérie adorons aller au cinoche, mais étant un peu "phobiques" des gens, souvent on décide au dernier moment de rester chez nous bien au chaud ds le canap pour se matter un dvd.
Bref, c'est pour éviter ce genre de désagrément que nous sommes de plus en plus casaniere:
Nous sommes allées voir Sept Vies, avec will smith. Et c'est bien avec du mal que nous avons pu l'apprécier, malgré cet acteur qui m'a époustouflé tout le long du film, la jolie Emilie aussi... une histoire originale, tragique et douloureuse, mais belle. Un peu déçu car impression de déjà vu et de """trop""" beau pour être possible finalement... mais bon le cinéma sert à faire rêver aussi hein... En effet, La salle était blindée, la moitié de la salle était enrhumée et toussait et se mouchait toutes les 2min, un autre devait avoir une gastro, car des effluves nauséabondes nous arrivaient au nez (et ce, souvent pdt les moments "romantik" du film), la nana a côté de moi faisait trembler sa jambe, le mec devant mangeait des bonbons, qu'il mettait un mal fou à ouvrir... tout doucement.... un couple derriere n'arretait pas de papoter, et de se bequoter, sans oublier les incorrigibles qui se sentent obligé de penser à voix haute, dès qu'ils avaient imaginé la suite du film "ah ouais il va faire çaaaaa..."...
Bref, dégoutée... apres on nous dit de pas télécharger lol!

La comédie se passait au moins dans la salle

Bah, des instants cinéma où il faut ronger son frein parce que dans la salle, il y a de la gène (qui pour le coup tue le plaisir ), je crois qu'on l'a toutes vécu .
Perso, pour certains films où je sens que c'est prévisible qu'il va y avoir bien trop de monde et du brouhaha parmi les rangs, dès leur sortie en salles, je m'abstiens d'y aller dès le premier jour et d'autant plus s'il s'agit de la première séance en tarif réduit.

dernier film que j'ai vu " et aprés " j'été pas emballée à la base et le film m'a conforté dans ma certitude...hsitoire d'au delà complétement heuuuu incompréhensible ...si quelqu'un a compris l'histoire ou crois l'avoir compris et/ou l'a aimé alors qu'il me fasse signe :cheers:
j'ai dormi la quasi totalité je devais lutter pour garder les yeux ouverts ...
je me demande ce que foutais evangeline lili là dedans parce qu'elle apportait pas grand chose au film sinon le fait d'etre une belle nana...
le seul point positif est la musique qui m'a bercé durant ma somnolence et aussi les premieres images d'un payage idyllique ...en ce qui concerne le reste
j'ai pas lu le best seller dont il est tiré mais si le livre a été couronné de succés c'est que je dois etre entourée de fantomes

diabolo-grenadine a écrit:si quelqu'un a compris l'histoire ou crois l'avoir compris et/ou l'a aimé alors qu'il me fasse signe :cheers:
j'ai dormi la quasi totalité je devais lutter pour garder les yeux ouverts ...

Ceci explique sans doute cela?

"si quelqu'un a compris l'histoire ou crois l'avoir compris et/ou l'a aimé alors qu'il me fasse signe
j'ai dormi la quasi totalité je devais lutter pour garder les yeux ouverts ..." là c'est moi qui parle je sais pas trop comment ca fonctonne le truc de reprendre des elements de conversation


xenia
Ceci explique sans doute cela? [

moi :" héhé ce film a eut un effet soporifique sur moi...je pense avoir saisi l'esprit du film : je suis passée dans un autre monde en même temps que les principaux protagonistes du film: c'est pas surréaliste ca "

J'avais pas lu une bonne critique quant à ton film « et après » aussi moi je préfère vous parler de « Stella ». Film de 2008 de Sylvie Verheyde (Benjamin Biolay et Guillaume Depardieu sont du casting).

1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien. Stella entre dans le monde... Un nouveau monde, à l’opposé de celui qu’elle connaît.
Presque un miracle. Elle, elle vit dans un café, un café d’ouvriers, à la frontière de Paris. Cette rentrée va changer sa vie.

Attachante cette gamine qui ne sourit pas, qui compartimente sa vie entre ses journées au collège, et ses soirées au sein du café familial où règnent une douce folie et un joyeux désordre.
Stella jongle avec tout cela, elle endure l’école, ce nouvel établissement scolaire huppée, ses parents ont voulu lui offrir cette chance mais passé cela se désintéressent assez des obligations scolaires de leur fille. Quand à notre jeune demoiselle elle revit le soir parfois bien tard, quand au sein de cette pension de famille, ce troquet où nous dit la voix off (celle de la réalisatrice et par là même Stella ) certains presque tous vivent, laissent paye et santé, gagnent une cirrhose assurément.
Au sein de tous ces êtres un peu en marge, au destin limité Stella est adoptée, ici a lieu sa seconde école celle de la vie, pas rose, humaine, chaleureuse parfois, tranchante comme le fil d’un rasoir à d’autres instants. ici Stella s’endurcit.
Avec cette vie nocturne ses résultats scolaires sont un désastre, tout comme ses relations avec les autres élèves. Jusqu’au jour où Stella, elle a bien essayé diverses méthodes, se coller à une fille blonde à l’air studieux comme si son rayonnement pouvait influer sur sa propre compréhension, se fait une amie Gladys, doucement, mais surement. Deux univers différents, elle fille de bistrotier, sa copine fille de psychiatre. Chacune apportera à l’autre une dimension supérieure, le coté folklo de la guinguette en délire, le sérieux, la culture et l’ouverture à l’autre pour l’autre. Et Stella dopée par sa nouvelle amie s’ouvrira les portes de la lecture... et d’un autre monde...

J'ai bien aimé ce film et surtout sa B.O. qui me rappelle moi-même mon enfance et fait remonter des souvenirs nostalgiques (le « ti amo » d'Umberto Tozzi, imparable, la « Michèle » de Gérard Lenormand, Eddy Mitchell et sa couleur menthe à l'eau) un peu du même tonneau que les B.O signées Yves Simon quoi !

Par contre dans les années 70, dans le Chnord, c'était pas vraiment « bienvenue chez les chtis »...

Je vous livre un autre regard (du milieu enseignant) à propos de ce film :

L'accès aux savoirs est loin d'être un long fleuve tranquille !

« L'école d'hier, comme celle d'aujourd'hui ne facilite pas l'intégration de tous les enfants issus de milieux populaires. Les codes ne sont pas les mêmes et rien n'est fait réellement pour une valorisation du milieu social.
C'est un des éléments d'analyse qui ressort du débat qui a eu lieu ce lundi 10 novembre après la projection de l'avant première du film "Stella".
Ce film est attachant comme d'ailleurs le personnage principal : cette petite fille Stella, perdue dans son nouvel établissement, en échec dès son entrée en sixième.
Parfois il arrive qu'au gré d'une rencontre fortuite, qu'il s'agisse de celle d'une amie venant d'un milieu différent ou d'une professeur d'histoire particulièrement passionnante, une évolution positive permette à l'enfant d'accéder aux savoirs.
Ce qui montre, comme l'a bien expliqué le président de la FCPE au cours du débat que tout ne se joue pas irrémédiablement en maternelle.
Le milieu de Stella, le café de ses parents avec ces soirées passées autour du bar à écouter les consommateurs n'est pas propice, certes, mais il est à sa façon chaleureux.
Guillaume Depardieu a adossé avec beaucoup de talent le costume du consommateur habituel, attentif à sa façon, montrant que si Stella pousse toute seule ou presque, elle peut aussi compter sur l'affection des adultes, affection toute fraternelle ici.
La réalisatrice n'est pas tendre avec l'institution scolaire et les professeurs pour la plupart, "violents" ou continuant leurs cours sans se préoccuper de ceux qui ne sont pas dans les clous...
Ceux qui ont connu cette période de la fin des années 70 ou celle précédente ne sont pas étonnés et si certaines scènes nous montrent un visage peu sympathique du milieu enseignant, d'autres apportent un autre éclairage. L'école d'aujourd'hui est-elle en rupture avec celle d'aujourd'hui ? Certains vantent l'école de nos pères, d'autres soulignent les progrès .... et si l'histoire se mettait à balbutier ! ?
Le débat à la suite de la projection de ce film a naturellement porté sur la place des parents à l'école...Des parents, issus de milieux plus ou moins favorisés vont siéger dans les différents conseils et d'autres vont être convoqués comme la mère de Stella ! Il y a là une césure et une perversion du système : des parents co-gèrent et d'autres sont, de fait ou directement culpabilisés !
Comment faire vivre une complémentarité éducative entre la famille et l'école en permettant à chacun de trouver sa place et à l'enfant-élève de ne pas se trouver devant un mur d'incompréhension entre l'école et son milieu familial ? Comment valoriser des savoirs et des savoir faire non scolaires ?
Natacha Polony, agrégée de lettres, ancien professeur en ZEP qui animait la discussion a bien montré qu'il était possible de changer de cap pour faire évoluer les représentations que se font de l'école les parents de milieux populaires...

Ce film qui peut ressembler à une chronique de l'école “républicaine” n'est pas handicapé par son rythme relativement lent car le public s'attache tout de suite aux personnages et accompagne Stella jusqu'au dénouement c'est à dire jusqu'à la fin de son année scolaire.
L'émotion et la réflexion accompagnent le public durant la narration de cette année scolaire ponctuée de découvertes, de ruptures et d'une reconstruction.

Jean-François CHALOT

»

Un film que je recommande

Moi j'ai été voir "De l'autre côté du lit" avec Sophie Marceau et Dany Boon. Film super marrant !!! On a bien aimé.

« Home » de Ursula Meier est un film... déroutant .


Synopsis : Au milieu d'une campagne calme et désertique s'étend à perte de vue une autoroute inactive, laissée à l'abandon depuis sa construction. Au bord du bitume, à quelques mètres seulement des barrières de sécurité, se trouve une maison isolée dans laquelle vit une famille. Les travaux vont reprendre et annonce l'ouverture prochaine de l'autoroute à la circulation. Les relations familiales vont se détériorer en même temps que les voitures passent de plus en plus nombreuses devant les fenêtres de la cuisine.
Je ne peux pas vous raconter le film en long, en large et en travers de l'autoroute mais ce que je peux vous dire c'est qu'il a l'humeur changeante et c'est juste la fin qui m'a laissée sur ma faim ; sinon ça se déroule... mais non sans faire monter la tension .

« La deuxième moitié est beaucoup plus étrange. Alors qu'on est bien installé dans une histoire de vie agréable où le sujet semble être le bonheur d'une famille vivant en marge de la société, le film se renverse petit à petit vers quelque chose de spécial et presque angoissant. Le changement de tonalité donne au film un aspect très particulier.... "puis"... et donc à un final noir, très noir. Mais sans cynisme, et avec moins de pessimisme, la jeune cinéaste ouvre un interstice par lequel on entrevoit un peu de lumière... »

J'ai vu ce film aussi quand il est sorti au cinéma ... grave erreur : j'y avais même emmené ma petite soeur de 11 ans. J'avoue qu'on ne s'attendait pas du tout à ça !
L'atmosphère de la fin est extrêment pesante. On respire un air lourd et dense. L'angoisse s'insinue dans les pores sans qu'on y prenne gare, mais pas une angoisse de film d'horreur ou de thriller ... en fait il y a tout un travail sur les sens visuel et auditif ... et ce sont eux qui mènent la barre et provoquent l'angoisse j'ai trouvé.

Enfin très spécial quand même.

L'idée du film est venue à Ursula Meier sur une autoroute entre Bordeaux et Paris. Des gens déjeunaient à quelques mètres des pots d'échappement et ils avaient l'air heureux. En un éclair, elle a vu l'image du bonheur... Mais que pensaient ces gens en voyant défiler ces voitures anonymes ?
Elle s'est souvenue d'une femme qui habitait près d'une autoroute et qui disait : « Le pire, c'est qu'ils ont oublié de me construire un chemin. » C'est ça qui l'intéressait : des gens que personne ne voit. Quand les ouvriers nettoient l'autoroute, veiller à ce qu'ils ne regardent personne. Elle voulait deux mondes parallèles dont on se demande, en définitive, lequel est le plus fou.

En tous cas, ça pose bien la question sur les nuisances psychiques provoquées par une trop longue exposition au bruit et la privation de sommeil...

Dernier film que j'ai vu avec Elsalita: Burn after reading des freres cohen. De l'humour noir à la Cohen, moyen moyen. Peut être dans l'ambiance rires jaunes... En plus Brad Pitt a vieilli, John Malkovitch s'est embetti, Georges Clooney est egal a lui même. Enfin, je suis de partagée...

« A bord du Darjeeling Limited », film (américain) de Wes Craven

C'est une sorte de voyage immobile. Une traversée de l'Inde en train, mais peut-être plus encore à bord d'une bulle. Qu'il déprime à New York (La Famille Tenenbaum), qu'il explore des fonds marins (La Vie aquatique) ou, cette fois, un continent inconnu, Wes Anderson campe dans son monde à lui, comme un môme dans sa chambre. C'est sa faiblesse et son grand charme, sa malédiction et son talent, ce qui fait qu'on l'aime et le suit - ou pas. Evidemment, il partage cela avec ses héros, prisonniers eux aussi de leurs chimères ou de leur passé, réticents, voire inaptes, à (re)déployer leur ailes.

Ainsi cette fratrie trentenaire réunie pour une longue croisière ferroviaire et spirituelle, trois grands petits garçons qui se retrouvent dans le compartiment à l'ancienne d'un joli train bleu filant au milieu du désert. Owen Wilson (le blond de Serial Noceurs) est couvert de pansements et de bandelettes, troublant écho à la tentative de suicide de l'acteur l'an dernier - mais son personnage n'avoue qu'un bête accident de la circulation. Adrien Brody (qu'on ne présente plus) joue un futur papa fuyant ses responsabilités, tétanisé à l'idée du cap à franchir. Quant à Jason Schwartzman (ex-Louis XVI dans Marie-Antoinette), son état d'esprit découle de ce qu'on a vu dans le beau court métrage languide projeté avant le film : le jeune homme, réfugié dans un hôtel chic à Paris, reçoit la visite imprévue de son amoureuse (infidèle ?), Natalie Portman, venue exprès pour le chercher, à moins que ce ne soit pour rompre.

Le voyage en Inde a une origine certaine : la mort récente du père, à qui l'on ne peut s'empêcher de prêter les traits de Bill Murray, sans doute parce qu'une splendide scène d'ouverture montre le comédien hors d'haleine ratant le train... Le voyage a aussi un but incertain : retrouver les traces de la mère (Anjelica Huston), devenue religieuse au service d'orphelins dans l'Himalaya. Mais les orphelins du film sont vraiment ces trois grands dadais qui traînent avec eux non seulement leurs névroses et leurs angoisses, leurs calmants et leurs manies, mais aussi l'encombrant et symbolique assortiment de bagages paternels reçu en héritage.

Des frangins toujours en train de s'asticoter, au bord de se tabasser, mais aussi de se materner mutuellement. Qui savent tout les uns des autres, ce qu'ils aiment manger, comment ils dorment et s'ils préfèrent coucher en bas ou en haut de lits superposés. A travers l'exécution de leurs petits rituels revenus de loin filtre toute la mélancolie qu'il y a à reconstituer sa vie d'enfant à 35 ans.
Sens du ridicule chaleureux, burlesque élégant et euphémique, au fil d'aventures pas forcément rigolotes en soi.
J'ai trouvé le film dépaysant et très attachant. La B.O. du film (Wes Craven fait des clins d'œil à la France) est plutôt décalée par rapport aux paysages qui défilent et c'est ce qui rend aussi le film si touchant

vampire diary en dvd

Holly, une jeune cinéaste, invite Vicki à prendre part au tournage d'un documentaire sur le phénomène des "vampires du week-end". Se noue alors entre les deux femmes une relation passionnée et érotique. Jusqu'au jour où Holly comprend que Vicki est mêlée de très près aux meurtres sanglants qui défraient la chronique…

j'ai aimé l'onirisme j'ai pas aimé l'absence de tourment psychique

J'ai été voir le premier volet du fim "Le Che" ce soir ... J'ai bien aimé, mais je n'ai pas été emballée non plus.
Au début j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans car il y a beaucoup de flash back ... mais la façon dont est construit le film est très intéressant, c'est un aller retour entre les évènements qui ont ammené les révolutionnaires à prendre La Havanne et le moment où il se trouve à New-York en 1964 dans le cadre de la réunion de L'ONU.

Le récit reste très factuel ... étant en fac d'histoire ça ne m'a pas vraiment dérangé, d'autant que je ne connaissais pas vraiement les événements qui ont porté les révolutionnaires au pouvoir. Mais bon au bout de deux heures ça peut être lassant.En fait ça pourrait presque être une sorte de documentaire sur l'avancé des troupes révolutionnaires jusqu'à La Havane.

Et puis j'ai trouvé que le Che était représenté comme étant un peu trop "parfait" ... alors qu'il n'était pas tout blanc.

Sinon j'aimerai aller voir "Un barrage contre le pacifique" tiré d'un Roman de Marguerite Duras avec Isabelle Hupert ... certaines d'entre vous l'on vu ?

Non, j'attends le barrage pas encore visible près de chez moi.
Quant au Che avec Benicio del torro et l'épopée de Fidel Castro par la même occas', l'envie d'aller tester ce diptyque en salles, ne m'emballe pas sur la durée. Quant à la vision de tout ça de Sodernberg, j'attendrai de voir ça sur mes écrans at home, un de ces quatre

Pourtant la partie 2 semble plus envoûtante encore que le premier volet. Normal : les défaites sont souvent plus intéressantes que les victoires. Celle de Bolivie, là où le Che a débarqué incognito pour répéter ce qui s'est passé à Cuba, est une véritable déroute. Un désastre de guérilla. Plusieurs raisons l'expliquent : le campement et la présence du Che découvert plus tôt que prévu, le non-soutien du PC bolivien, le manque de contact avec le réseau urbain, l'exfiltration manquée et l'arrestation de deux compagnons, dont Régis Debray...

Plus qu'un soldat, le Che est devenu une figure glamour. Mais, soudain, il disparaît. Il réapparaît en Bolivie, incognito et méconnaissable, œuvrant clandestinement à la constitution d'un groupe censé amorcer la grande révolution latino-américaine.

Je crois que le « bal des actrices » de Maïwenn m'incitera davantage à aller poser mes fesses dans un fauteuil au ciné

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà eu l'occasion d'en parler mais j'ai vu "Hunger" de Steve McQueen récemment :
Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.

Stve McQueen "Je souhaitais montrer à quoi pouvait ressembler le quotidien d'un prisonnier dans le Quartier H en 1981. Ce que j'ai cherché à transmettre dans mon film, c'est ce qu'aucun livre et aucune archive ne révèle jamais : la dimension à la fois ordinaire et extraordinaire de la vie carcérale. Le film évoque aussi l'engagement de ceux qui meurent pour servir leur cause [...]

Indescriptible comme film, il faut le voir et pourtant certaines images sont insoutenables, à la sortie de la projection régnait un silence de plomb dans la salle... Bref, un moment de cinéma très fort et un retour sur la guerre en Irlande du nord, les commentaires de la dame de fer en voix off, font froid dans le dos...

Fin 1976, pour réclamer le statut de prisonniers politiques, les membres emprisonnés de l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise) refusent de porter le moindre vêtement et restent nus, enroulés dans une couverture («blanket protest »). Dans un second temps, ils refusent de se laver (« no wash ») et se soulagent à même le sol. Pour peu qu'on ait oublié le degré d'abjection et de violence atteint dans cette prison de Maze, située en Irlande du Nord, Steve McQueen nous le rappelle sans prendre de gants. Il filme les murs des cellules entièrement recouverts d'excréments, l'urine déversée dans les couloirs, les asticots qui grouillent par terre.

Et ça, perso, psychologiquement, je sais pas comment, en ce moment, j'aurais pu transformer cette horreur-là en quelque chose positif à la sortie de la séance... :scratch:

D'ailleurs, les avis des critiques sont partagés quant à ce film :
Steve McQueen semble convaincu que plus on souligne, plus on convainc. Une conversation philosophique, à ses yeux, ne vaut que si elle est filmée, de façon ostentatoire, en un plan fixe de vingt minutes. Ses matons ne donnent pas dix coups de trique sur les prisonniers, mais cent, là encore dans la durée. Et lorsque son héros meurt, ses plaies christiques sont détaillées et fouil­lées. Bref, on est dans l'hyperréalisme.
Mot d'ordre du cinéaste : j'insiste, donc je suis. Mouais