Dernier film que vous avez vu?
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Vu "Gran Torino" au ciné. Chouette film pour celles qui aiment le style Clint Eastwood.
J'ai passé un bon moment , ça m'éclate toujours de voir un tas de c.... se faire botter le cul
J'ai passé un bon moment , ça m'éclate toujours de voir un tas de c.... se faire botter le cul
Invité- Invité
Re: Dernier film que vous avez vu?
Hélène a écrit:Vu "Gran Torino" au ciné. Chouette film pour celles qui aiment le style Clint Eastwood.
J'ai passé un bon moment , ça m'éclate toujours de voir un tas de c.... se faire botter le cul
J'ai aussi beaucoup aimé ce film ! Film qui aborde un sujet grave, mais avec un peu d'humour à la Clint. Je sais qu'ici, la majorité de la salle rigolait régulièrement.
Ce soir, au programme :
18h05 version originale de "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen
20h30 Soirée d’ouverture Barcelone (un plan)
en présence du réalisateur Ventura Pons
et de l’actrice Rosa Maria Sardà (actrice principale du film "Ma mère préfère les femmes")
Vive le festival du cinéma espagnol de Nantes !!!!
Re: Dernier film que vous avez vu?
Welcome de Philippe Lioret, avec Vincent Lindon
L'histoire :
Un jeune kurde souhaite traverser à la nage la manche pour se rendre en Angleterre. Il sera pris en charge et aidé par Simon, un maître nageur qui souhaite reconquérir sa femme.
Ce film est magnifique parce qu'il n'a rien de pathétique, qu'il évite les clichés et nous montre une France qui exclue et une France qui résiste.
J'ai eu le sentiment étrange d'avoir déjà vu quelque part cette traque sans fin des sans papiers... Cette haine de l'étranger. J'ai appris aussi qu'on pouvait être condamné en France (jusqu'à 5 ans de prison) pour avoir aider un clandestion (comme on les appelle).
Mais, il y a aussi de l'espoir qui vient des français qui tentent de redonner à ces hommes et femmes, enfants aussi, une dignité.
Un film à voir absolument. Surtout que la semaine prochaine, c'est le printemps du cinéma !
L'histoire :
Un jeune kurde souhaite traverser à la nage la manche pour se rendre en Angleterre. Il sera pris en charge et aidé par Simon, un maître nageur qui souhaite reconquérir sa femme.
Ce film est magnifique parce qu'il n'a rien de pathétique, qu'il évite les clichés et nous montre une France qui exclue et une France qui résiste.
J'ai eu le sentiment étrange d'avoir déjà vu quelque part cette traque sans fin des sans papiers... Cette haine de l'étranger. J'ai appris aussi qu'on pouvait être condamné en France (jusqu'à 5 ans de prison) pour avoir aider un clandestion (comme on les appelle).
Mais, il y a aussi de l'espoir qui vient des français qui tentent de redonner à ces hommes et femmes, enfants aussi, une dignité.
Un film à voir absolument. Surtout que la semaine prochaine, c'est le printemps du cinéma !
eliesheva- Ne se Lez pas faire
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Harvey Milk, la prestation de Sean Penn est vraiment scotchante, ça sonne juste tout simplement... J'ai vraiment beaucoup aimé.
Marie29- Lez à l'aise
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Waouu! Eliesheva, tu me donnes envie de voir Welcome... J'hésitais et puis finalement ta façon d'en parler va me pousser à y aller pour le printemps du cinéma, oui, ça tombe à pic!!!
Sauterel'fly- Lez à l'aise
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Hélène a écrit:Vu "Gran Torino" au ciné. Chouette film pour celles qui aiment le style Clint Eastwood.
J'ai passé un bon moment , ça m'éclate toujours de voir un tas de c.... se faire botter le cul
+1 : il est super drôle et un peu de baston pour saupoudrer le tout. Un bon film du dimanche.
eliesheva- Ne se Lez pas faire
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Re: Dernier film que vous avez vu?
L'etrange histoire de Benjamin Button
Cadmium- Ne se Lez pas faire
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Re: Dernier film que vous avez vu?
j'ai été très émue par
Le Temps Qui Reste (2005)
Synopsis : Romain, un jeune photographe de 30 ans, apprend brutalement qu'il n'a plus que quelques mois à vivre.
Sortie cinéma: 30 Novembre 2005 - Durée: 1h30
Scénario, dialogue, réalisation: François Ozon
Interprétation: Melvil Poupaud, Jeanne Moreau, Valeria Bruni-Tedeschi, Daniel Duval, Marie Rivière, Christian Sengewald, Louise-Anne Hippeau...
que d'humanité !!! dans ce condensé urgent de vie !
Le Temps Qui Reste (2005)
Synopsis : Romain, un jeune photographe de 30 ans, apprend brutalement qu'il n'a plus que quelques mois à vivre.
Sortie cinéma: 30 Novembre 2005 - Durée: 1h30
Scénario, dialogue, réalisation: François Ozon
Interprétation: Melvil Poupaud, Jeanne Moreau, Valeria Bruni-Tedeschi, Daniel Duval, Marie Rivière, Christian Sengewald, Louise-Anne Hippeau...
que d'humanité !!! dans ce condensé urgent de vie !
Invité- Invité
Re: Dernier film que vous avez vu?
Oui, il est passé deux fois à la télé ce film
De mon côté je suis allée voir un petit film d'animation français "Mia et le migou" peut-être passé inaperçu à sa sortie en décembre 2008 et c'est dommage.
Le réalisateur c'est Jacques-Rémy Girerd.
Ce dernier, souvenez-vous, livrait en 2003 son premier long métrage, gracieux outsider dans le monde du dessin animé : La Prophétie des grenouilles racontait une drôle d'histoire d'inondation planétaire, vue depuis le pont d'un frêle esquif, poétique et cocasse arche de Noé aux préoccupations très humaines. On retrouve, dans Mia et le migou, cet inimitable mélange d'humour et d'onirisme, ce goût du détail tendre, qui fit le succès desdites grenouilles.
Un chantier, au coeur de l'Amazonie. L'explosif Mister Jekhide veut y faire construire un complexe touristique, et aussi abattre cet arbre gigantesque qui se dresse là-bas, au milieu du lac. Mais quelque chose ne tourne pas rond, quelque chose résiste : les grues grincent et se tordent, comme sous l'effet d'une force invisible. A peine creusé, un tunnel s'effondre... sur un ouvrier, le papa de Mia.
A des centaines de kilomètres de là, saisie d'un pressentiment, l'enfant s'éveille en sursaut. Il faut qu'elle retrouve son père, qu'elle le rejoigne, coûte que coûte, à pied, en radeau, en car. Et même, au bout du chemin, à dos de migou... De quoi ? De migou, un drôle de « monstre » protecteur au rôle essentiel.
Un arbre millénaire, une fillette intrépide et sensible, une forêt menacée par la cupidité humaine et gardée par d'étranges créatures... On pourrait se croire dans un scénario de Hayao Miyazaki, quelque part entre les hantises de Princesse Mononoke et les rêves de Mon voisin Totoro. Même ferveur contemplative pour les mystères de la nature, même fraîcheur, mêmes envoûtements sylvestres.
Un air de famille dans le récit, mais pas dans le dessin. Mia et le migou, doux orage de bleu profond, de vert éclatant et d'ocre chaud, est à mille lieues de l'univers plastique du maître japonais. La ronde naïveté du trait, la texture duveteuse de couleurs que l'on aimerait toucher appartiennent à une autre esthétique : celle du studio d'animation français Folimage et du réalisateur Jacques-Rémy Girerd, donc.
Un bel hymne à la nature et aux âmes d'enfants
http://www.wat.tv/video/mia-migou-bande-annonce-1263j_het5_.html
De mon côté je suis allée voir un petit film d'animation français "Mia et le migou" peut-être passé inaperçu à sa sortie en décembre 2008 et c'est dommage.
Le réalisateur c'est Jacques-Rémy Girerd.
Ce dernier, souvenez-vous, livrait en 2003 son premier long métrage, gracieux outsider dans le monde du dessin animé : La Prophétie des grenouilles racontait une drôle d'histoire d'inondation planétaire, vue depuis le pont d'un frêle esquif, poétique et cocasse arche de Noé aux préoccupations très humaines. On retrouve, dans Mia et le migou, cet inimitable mélange d'humour et d'onirisme, ce goût du détail tendre, qui fit le succès desdites grenouilles.
Un chantier, au coeur de l'Amazonie. L'explosif Mister Jekhide veut y faire construire un complexe touristique, et aussi abattre cet arbre gigantesque qui se dresse là-bas, au milieu du lac. Mais quelque chose ne tourne pas rond, quelque chose résiste : les grues grincent et se tordent, comme sous l'effet d'une force invisible. A peine creusé, un tunnel s'effondre... sur un ouvrier, le papa de Mia.
A des centaines de kilomètres de là, saisie d'un pressentiment, l'enfant s'éveille en sursaut. Il faut qu'elle retrouve son père, qu'elle le rejoigne, coûte que coûte, à pied, en radeau, en car. Et même, au bout du chemin, à dos de migou... De quoi ? De migou, un drôle de « monstre » protecteur au rôle essentiel.
Un arbre millénaire, une fillette intrépide et sensible, une forêt menacée par la cupidité humaine et gardée par d'étranges créatures... On pourrait se croire dans un scénario de Hayao Miyazaki, quelque part entre les hantises de Princesse Mononoke et les rêves de Mon voisin Totoro. Même ferveur contemplative pour les mystères de la nature, même fraîcheur, mêmes envoûtements sylvestres.
Un air de famille dans le récit, mais pas dans le dessin. Mia et le migou, doux orage de bleu profond, de vert éclatant et d'ocre chaud, est à mille lieues de l'univers plastique du maître japonais. La ronde naïveté du trait, la texture duveteuse de couleurs que l'on aimerait toucher appartiennent à une autre esthétique : celle du studio d'animation français Folimage et du réalisateur Jacques-Rémy Girerd, donc.
Un bel hymne à la nature et aux âmes d'enfants
http://www.wat.tv/video/mia-migou-bande-annonce-1263j_het5_.html
Poet- DJ LittéRieuse
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Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Dernier film que vous avez vu?
Mardi soir, je suis allée voir en version originale (espagnol) "Les Tournesols Aveugles" (Los Girasoles Ciegos), de José Luis Cuerda, au Festival du Cinéma Espagnol, qui se tient actuellement à Nantes.
Le franquisme dans toute son horreur...
Site officiel avec bande annonce : http://www.girasolesciegos.com/paginas/menu.html
Et après, il y avait une discussion avec Maribel Verdu (actrice principale, qui était présente ), mais difficile d'entendre ce qu'elle disait, sachant qu'elle parle très vite, qu'on était éloigné, et que le micro ne marchait pas bien !
L'action se passe en Galice, à Orense. Professeur de lettres chassé de l'enseignement à cause de ses sympathies pour les Rouges, c'est-à-dire les Républicains, Ricardo se terre au fond de son appartement au milieu de ses précieux livres et s'occupe à des traductions. Sa fille aînée a épousé un jeune poète communiste : le jeune couple tente de gagner clandestinement le Portugal. Pendant ce temps, à Orense, le jeune Lorenzo et sa mère Elena tentent de faire croire qu'ils vivent tous les deux et que Ricardo serait mort au début de la guerre civile en juillet 1936.
Mais voilà qu'à l'école de Lorenzo arrive un jeune enseignant venu du séminaire et dont la vocation vacille, tant à cause de ses souvenirs de soldat franquiste dans cette guerre civile atroce, qu'à la vue de la séduisante maman de Lorenzo, rôle tenu par Maribel Verdú… La tentation est forte et le spectateur devine que Salvador, l'audacieux séminariste, est prêt à tout pour se rapprocher de la mère de son élève sous le prétexte de l'aider moralement ou financièrement à élever son fils. Ce qui ne manquera pas de créer quelques sérieux problèmes — puisqu'un suicide surviendra.
Au début comme à la fin, le cinéaste nous donne à voir un superbe retable baroque : il n'y a donc pas que Maribel Verdú pour rendre attractif ce film bien ficelé sur les passions dévastatrices, qu'elles soient charnelles ou politiques.
http://wodka.over-blog.com/article-28916485.html
Le franquisme dans toute son horreur...
Site officiel avec bande annonce : http://www.girasolesciegos.com/paginas/menu.html
Et après, il y avait une discussion avec Maribel Verdu (actrice principale, qui était présente ), mais difficile d'entendre ce qu'elle disait, sachant qu'elle parle très vite, qu'on était éloigné, et que le micro ne marchait pas bien !
Re: Dernier film que vous avez vu?
the watchmen dans le cadre du printemps du cinéma avec la place à 3,50 €. Pour 2h40mn de séance, j'en ai eu pour mon argent et je ne regrette pas le temps passé sur mon fauteuil.
C'est très sombre... (et violent.) Adapté du roman graphique culte d'Alan Moore et Dave Gibbons écrit et dessiné entre 1986 et 1988.
L'histoire des Watchmen se déroule en 1985, dans une réalité alternative où des super-héros, bannis par le gouvernement américain, alors au bord de la Troisième guerre nucléaire, ont cessé leur activité de justiciers pour prendre leur retraite. Tout commence le soir où l'on retrouve le corps pulvérisé du Comédien. Il semble qu'un « tueur de super-héros » plane au-dessus de la ville... Dans ce monde parallèle, l'apparition en 1959 du Dr Manhattan, un scientifique devenu par accident surhomme bleu doté de pouvoirs en faisant presque l'égal d'un "Dieu", a modifié l'histoire. Les États-Unis ont gagné la guerre du Viêt Nam. Le scandale du Watergate a été étouffé. Le pétrole n'est plus une des principales sources d'énergie. Et Richard Nixon est toujours président.
Découvert par hasard en France dans la deuxième moitié des années 80, cette bande dessinée complexe, intellectuelle, au graphisme soigné et aux personnages particulièrement fouillés, a été traduite en français (chez Zenda) par l'un des grands noms du roman policier Jean-Patrick Manchette. Aux États-Unis, édité chez DC Comics, est devenu un classique de la littérature dessinée, et a même été classé parmi les cent meilleurs romans en langue anglaise du XXe siècle, par le Times.
Cette histoire est aussi mélancolique que politique voire philosophique.
Alors à dire que ce film est à la hauteur du roman graphique :scratch: Ça n'est pas à moi de le dire, vu que je ne connaissais pas cette serie de BD, mais les protagonistes vieillissent, connaissent la corruption, le doute, la folie et la dépression. En tous cas, les super-héros sont malmenés et c'est ce qui me plaît et toutes ces réflexions sur le genre et l'âme humains.
L'intrigue part du meurtre d'un super-héros avec la fin du monde qui menace en toile de fond. Le thème central, symbolisé par un smiley qui revient de façon récurrente dans l'album, est le sens de la vie dans le chaos de l'univers.
Le titre est un jeu de mots sur le double sens du mot watch qui en anglais signifie regarder, surveiller, mais désigne également une montre. Ainsi le récit se divise en 12 chapitres qui s'ouvrent à chaque fois sur une horloge qui s'approche de minuit. On retrouve régulièrement dans le récit cette image du temps qui avance inexorablement vers la fin du monde, notamment par l'introduction récurrente de la tache de sang en forme d'aiguille d'horloge que l'on retrouve sur le smiley de la couverture.
Il constitue également une référence à la locution latine « Quis custodiet ipsos custodes? » (« Qui garde les gardiens eux-mêmes ? »), extraite d'une Satire de Juvénal. On retrouve sa traduction en anglais (« Who watches the watchmen ? ») dessinée sur les murs dans quelques images de cette bande dessinée, la légitimité des super-héros à faire régner l'ordre ayant été remise en cause au cours des années précédentes.
C'est très sombre... (et violent.) Adapté du roman graphique culte d'Alan Moore et Dave Gibbons écrit et dessiné entre 1986 et 1988.
L'histoire des Watchmen se déroule en 1985, dans une réalité alternative où des super-héros, bannis par le gouvernement américain, alors au bord de la Troisième guerre nucléaire, ont cessé leur activité de justiciers pour prendre leur retraite. Tout commence le soir où l'on retrouve le corps pulvérisé du Comédien. Il semble qu'un « tueur de super-héros » plane au-dessus de la ville... Dans ce monde parallèle, l'apparition en 1959 du Dr Manhattan, un scientifique devenu par accident surhomme bleu doté de pouvoirs en faisant presque l'égal d'un "Dieu", a modifié l'histoire. Les États-Unis ont gagné la guerre du Viêt Nam. Le scandale du Watergate a été étouffé. Le pétrole n'est plus une des principales sources d'énergie. Et Richard Nixon est toujours président.
Découvert par hasard en France dans la deuxième moitié des années 80, cette bande dessinée complexe, intellectuelle, au graphisme soigné et aux personnages particulièrement fouillés, a été traduite en français (chez Zenda) par l'un des grands noms du roman policier Jean-Patrick Manchette. Aux États-Unis, édité chez DC Comics, est devenu un classique de la littérature dessinée, et a même été classé parmi les cent meilleurs romans en langue anglaise du XXe siècle, par le Times.
Cette histoire est aussi mélancolique que politique voire philosophique.
Alors à dire que ce film est à la hauteur du roman graphique :scratch: Ça n'est pas à moi de le dire, vu que je ne connaissais pas cette serie de BD, mais les protagonistes vieillissent, connaissent la corruption, le doute, la folie et la dépression. En tous cas, les super-héros sont malmenés et c'est ce qui me plaît et toutes ces réflexions sur le genre et l'âme humains.
L'intrigue part du meurtre d'un super-héros avec la fin du monde qui menace en toile de fond. Le thème central, symbolisé par un smiley qui revient de façon récurrente dans l'album, est le sens de la vie dans le chaos de l'univers.
Le titre est un jeu de mots sur le double sens du mot watch qui en anglais signifie regarder, surveiller, mais désigne également une montre. Ainsi le récit se divise en 12 chapitres qui s'ouvrent à chaque fois sur une horloge qui s'approche de minuit. On retrouve régulièrement dans le récit cette image du temps qui avance inexorablement vers la fin du monde, notamment par l'introduction récurrente de la tache de sang en forme d'aiguille d'horloge que l'on retrouve sur le smiley de la couverture.
Il constitue également une référence à la locution latine « Quis custodiet ipsos custodes? » (« Qui garde les gardiens eux-mêmes ? »), extraite d'une Satire de Juvénal. On retrouve sa traduction en anglais (« Who watches the watchmen ? ») dessinée sur les murs dans quelques images de cette bande dessinée, la légitimité des super-héros à faire régner l'ordre ayant été remise en cause au cours des années précédentes.
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Magnifique.... Laisse a réfléchir
Clochette1967- Lez à l'aise
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Clochette1967 a écrit:
Magnifique.... Laisse a réfléchir
Je l'ai vu hier. Bouleversant et criant de vérité. Ce film sonne tellement juste..
A VOIR!!!!
Invité- Invité
Re: Dernier film que vous avez vu?
J'ai hésité à m'enfermer cet après-midi avec Clive Owen et Julia Roberts pour "Duplicity". Et comme il me faut faire des choix, je préfère me réserver pour aller voir "le bal des actrices" dans quelques jours car il est enfin projeté dans les salles de ma ville mais surtout "Leonera", film argentin de Pablo Trapero, avec Martina Gussman, Elli Medeiros et Rodrigo Santoro.
Julia, l'héroïne jouée par Martina Gusman, compagne et coproductrice de Trapero, est incarcérée pour meurtre après qu'un cadavre d'homme a été retrouvé chez elle. Enceinte, elle rejoint une unité spéciale pour jeunes mères, autorisées à garder leur enfant jusqu'à ses 4 ans. Dans cet univers à la fois violent et sororal, Julia va faire l'expérience de la maternité, renouer douloureusement avec sa mère (glaciale et touchante Elli Medeiros), et finalement puiser une force qui lui faisait défaut pour affronter le monde et y trouver sa place.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18847650&cfilm=135802.html
Sinon, j'ai écrasé des larmes à la fin de "Marley & moi" que j'ai vu dans le cadre du printemps avec la place à 3,50 €.
Le « Marley » du titre est un labrador couleur crème, un bon gros toutou turbulent, mâchouilleur d'oreillers et de répondeurs téléphoniques, un petit toutou en soldes choisi au milieu d'une portée, pour 200 euros...
Un gentil couple de journalistes. Chronique d'un mariage, de l'adoption jusqu'à la sénilité dudit Marley, trois enfants et deux déménagements plus tard, le récit s'arrête à toutes les étapes obligatoires du genre : crises de couple, doutes professionnels et autres moments de bien-être sur la plage (avec la fidèle bébête au bout d'une laisse, bien sûr). Owen Wilson et Jennifer Aniston, vifs, drôles et inopinément touchants... Pas le film de l'année, mais un bon film pour qui aime les bêtes et qui, en plus, nous amène à réfléchir sur nos renoncements ou les petites trahisons qu'on finit par se faire quant à la vie qu'on se destinait...
Julia, l'héroïne jouée par Martina Gusman, compagne et coproductrice de Trapero, est incarcérée pour meurtre après qu'un cadavre d'homme a été retrouvé chez elle. Enceinte, elle rejoint une unité spéciale pour jeunes mères, autorisées à garder leur enfant jusqu'à ses 4 ans. Dans cet univers à la fois violent et sororal, Julia va faire l'expérience de la maternité, renouer douloureusement avec sa mère (glaciale et touchante Elli Medeiros), et finalement puiser une force qui lui faisait défaut pour affronter le monde et y trouver sa place.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18847650&cfilm=135802.html
Sinon, j'ai écrasé des larmes à la fin de "Marley & moi" que j'ai vu dans le cadre du printemps avec la place à 3,50 €.
Le « Marley » du titre est un labrador couleur crème, un bon gros toutou turbulent, mâchouilleur d'oreillers et de répondeurs téléphoniques, un petit toutou en soldes choisi au milieu d'une portée, pour 200 euros...
Un gentil couple de journalistes. Chronique d'un mariage, de l'adoption jusqu'à la sénilité dudit Marley, trois enfants et deux déménagements plus tard, le récit s'arrête à toutes les étapes obligatoires du genre : crises de couple, doutes professionnels et autres moments de bien-être sur la plage (avec la fidèle bébête au bout d'une laisse, bien sûr). Owen Wilson et Jennifer Aniston, vifs, drôles et inopinément touchants... Pas le film de l'année, mais un bon film pour qui aime les bêtes et qui, en plus, nous amène à réfléchir sur nos renoncements ou les petites trahisons qu'on finit par se faire quant à la vie qu'on se destinait...
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dernier film que vous avez vu?
J'ai vu ce film au Festival de Cannes! Il est bouleversant!
Sauterel'fly- Lez à l'aise
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Re: Dernier film que vous avez vu?
"La journée de la jupe", avec Isabelle Adjani.
C'est une prof de collège (une collège de banlieue chaude, zep+s+v+pepIV pour jouer les sigleuses à fond), qui en a marre de ses élèves indisciplinés et malpolis. Un jour, pendant un cours où on voit bien qu'elle est à bout, elle confisque le sac d'un élève, qui se jette dessus pour le récupérer, et il en tombe... un pistolet. Elle se jette dessus pour éviter qu'il ne le fasse et se trouve d'un seul coup en position de force par rapport à ses élèves, puisque maintenant elle les tient avec une arme. Elle s'enferme avec eu et commence alors un huis-clos oppressant...
Un beau film, qui apporte pas mal de thèmes de réflexion comme le féminisme, pour n'en citer qu'un. La fin est... à voir. Surprenante peut-être, mais finalement pas tant que ça (je me comprends).
Un film à voir, donc, que j'ai bien aimé.
C'est une prof de collège (une collège de banlieue chaude, zep+s+v+pepIV pour jouer les sigleuses à fond), qui en a marre de ses élèves indisciplinés et malpolis. Un jour, pendant un cours où on voit bien qu'elle est à bout, elle confisque le sac d'un élève, qui se jette dessus pour le récupérer, et il en tombe... un pistolet. Elle se jette dessus pour éviter qu'il ne le fasse et se trouve d'un seul coup en position de force par rapport à ses élèves, puisque maintenant elle les tient avec une arme. Elle s'enferme avec eu et commence alors un huis-clos oppressant...
Un beau film, qui apporte pas mal de thèmes de réflexion comme le féminisme, pour n'en citer qu'un. La fin est... à voir. Surprenante peut-être, mais finalement pas tant que ça (je me comprends).
Un film à voir, donc, que j'ai bien aimé.
galatée- Lez'er moi entrer !
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Re: Dernier film que vous avez vu?
On en a parlé dans la rubrique TV/En ce moment parce qu'il a été déjà diffusé sur Arte le 20 mars
Deniers films que j'ai donc vus dans l'ordre, cette fin de semaine :
Leonera, donc.
Ce qui frappe toujours c'est la vulgarité et la violence de certaines détenues entre elles mais comme on vit en vase clos, les émotions et réactions sont exacerbées et puis on y montre bien comment des femmes sont amenées à vivre le "+" si affinités entre elles. Leonera, ça veut dire "cage aux lions", en fait, et ça se passe donc dans une prison pour femmes qui a cette particularité d'être réservée aux femmes enceintes qui attendent d'être jugées.
C'est un lieu d'enfermement différent de celui des hommes, avec cependant des attitudes de détenus (es) similaires (violence, mutinerie, sexe). Comme le dit Martina Gusman (Julia) « ça reste un lieu terrifiant. On entend toujours des bruits de portes, des cadenas. La vue bute sans cesse sur des murs. L'horizon manque, les couleurs sont grises, les odeurs affadies. Tout ce que l'on touche est froid. » une sorte de chambre noire. Mais, à part une minorité, la majorité des détenus (es), coupables ou innocents, aspirent « plutôt à vivre en paix et le mieux possible ».
La prison pour femmes se distingue de celui des hommes par les visiteurs (trés peu d'hommes viennent rendre visite aux femmes alors que beaucoup de femmes vont visiter les leurs en prison). C'est sans doute cette solitude qui conduit les femmes - mères à instaurer une sorte d'assistance maternelle qui transforme ce lieu de détention en cocon garderie, dans laquelle on se passe les vêtemenst pour bébé, les jouets ,etc. Le temps pour profiter de leurs enfants leur est compté (2 à 4 ans maxi après la naissance).
Trapeiro a orienté son film, non sur l'innocence ou la culpabilité de cette jeune mère incarnée par Martina Gusman mais sur sa façon de se comporter en tant que femme libre (elle se lie d'amitié avec une autre détenue avec laquelle elle a, disons donc, une relation homo) et en tant que mère qui se satisfait de cet emprisonnement du moment qu'elle peut profiter pleinement de la présence de son enfant même si elle redoute de le voir grandir.
Le seul personnage dont on est certain de l'innocence c'est l'enfant (« Thomas » comme le saint qui croit que ce qu'il voit) qui est victime de cette mère qui devient (malgré elle ?) possessive ; sa jeune vie et celle d'un détenu qui depuis sa naissance ignore ce que peut être une vie libre dans un décor naturel avec un vrai entourage famillial. Son seul terrain de jeu est jalonné de barreaux.
Pour complèter les réflexions des spectateurs, il rajoute une seconde femme, incarnée par Eli Medeiros qui incarne la mère de la détenue (Julia). Cette femme qui apprend qu'elle a un petit fils, quitte la France où elle s'était expatriée (sans chercher à aider sa fille), pour venir chercher le garçon, contre la volonté de sa fille.
Un film que je recommande chaudement. (J'ai même pu me récupérer le générique du film signé de Piojos y Piojitos (2003) qui s'intitule Ora Bolas chanté par des enfants )
L'autre séance dont je viens de sortir c'est « le bal des actrices », un bien belle reflexion sur le statut d'actrice et l'envie de « faire du cinéma » ; enfin plutôt de faire une carrière, comme on dit.
Ce film est un mélange de tendresse et d'humour très grinçant parfois...
J'ai beaucoup aimé et j'ai bien apprécié les dialogues, les références et clins d'œil que nous envoient Maiwenn (Le Besco) que j'ai découverte avec son film, en fait.
J'ai retrouvé une critique (de Guillemette Odicino) qui résume bien le film :
/.../ fiction totale déguisée en documentaire où, toujours armée de sa petite caméra DV, la jeune cinéaste colle aux basques de Karin Viard, Mélanie Doutey, Marina Foïs, Julie Depardieu, Charlotte Rampling, Jeanne Balibar, Romane Bohringer ou encore Muriel Robin.
Chacune interprète son propre rôle tout en se moquant - en se « jouant » - d'elle-même. En fait, c'est à un bal masqué, plein d'humour et de chansons composées par la fine fleur de la nouvelle chanson française (Benjamin Biolay, Anaïs...), que Maïwenn nous convie. Une farandole où elle déplace les étiquettes, faisant endosser à l'une celle d'une autre, décalant juste ce qu'il faut les images respectives de ses comédiennes.
Karin Viard s'amuse comme une folle à jouer l'actrice qui trouve la France trop petite pour elle et ambitionne une carrière aux Etats-Unis, quitte à sacrifier son rôle de mère. Pourtant, c'est dans la cour d'une ferme et dirigée par un Bertrand Blier réputé misogyne que cette coquine de Maïwenn filme Karin, affolée par une vache plus capricieuse qu'elle ! Mélanie Doutey devient une jeune star bankable déjà lasse de son statut et qui fuit se ressourcer en Inde. Mais, revenue de son escapade humanitaire, elle ne supporte pas d'avoir loupé « le rôle de sa vie », confié en son absence à une émouvante Romane Bohringer qui, elle, se croyait finie. L'une joue, l'autre pas...
Au gré de la comédie pointent ainsi de vrais moments de vérité, particulièrement touchants : Julie Depardieu confiant que la quantité de fleurs dans ses cheveux augmente au gré de sa déprime, Marina Foïs humiliée par une directrice de casting qui ne connaît d'elle que Les Robins des bois, ou Estelle Lefébure soudain meilleure actrice que toutes les autres quand elle pleure derrière ses lunettes noires...
Et Maïwenn dans tout ça ? Omniprésente, filmeuse filmée, s'inventant un amour avec un Joeystarr confondant de naturel et de drôlerie, elle est au centre de ce kaléidoscope cocasse sur ces femmes qui ont - plus que les autres ? - besoin d'être aimées. Summum de la mise en abyme, elle conclut son film par une projection privée où ses actrices, furibardes, prétendent qu'on ne voit qu'elle, Maïwenn, à l'écran ! Par cette pirouette finale, la petite maligne pare d'avance aux éventuelles critiques sur son narcissisme. Pardonnez-moi, demande-t-elle une deuxième fois. Pour savoir si bien mener ce bal, elle est toute pardonnée. Amen
Deniers films que j'ai donc vus dans l'ordre, cette fin de semaine :
Leonera, donc.
Ce qui frappe toujours c'est la vulgarité et la violence de certaines détenues entre elles mais comme on vit en vase clos, les émotions et réactions sont exacerbées et puis on y montre bien comment des femmes sont amenées à vivre le "+" si affinités entre elles. Leonera, ça veut dire "cage aux lions", en fait, et ça se passe donc dans une prison pour femmes qui a cette particularité d'être réservée aux femmes enceintes qui attendent d'être jugées.
C'est un lieu d'enfermement différent de celui des hommes, avec cependant des attitudes de détenus (es) similaires (violence, mutinerie, sexe). Comme le dit Martina Gusman (Julia) « ça reste un lieu terrifiant. On entend toujours des bruits de portes, des cadenas. La vue bute sans cesse sur des murs. L'horizon manque, les couleurs sont grises, les odeurs affadies. Tout ce que l'on touche est froid. » une sorte de chambre noire. Mais, à part une minorité, la majorité des détenus (es), coupables ou innocents, aspirent « plutôt à vivre en paix et le mieux possible ».
La prison pour femmes se distingue de celui des hommes par les visiteurs (trés peu d'hommes viennent rendre visite aux femmes alors que beaucoup de femmes vont visiter les leurs en prison). C'est sans doute cette solitude qui conduit les femmes - mères à instaurer une sorte d'assistance maternelle qui transforme ce lieu de détention en cocon garderie, dans laquelle on se passe les vêtemenst pour bébé, les jouets ,etc. Le temps pour profiter de leurs enfants leur est compté (2 à 4 ans maxi après la naissance).
Trapeiro a orienté son film, non sur l'innocence ou la culpabilité de cette jeune mère incarnée par Martina Gusman mais sur sa façon de se comporter en tant que femme libre (elle se lie d'amitié avec une autre détenue avec laquelle elle a, disons donc, une relation homo) et en tant que mère qui se satisfait de cet emprisonnement du moment qu'elle peut profiter pleinement de la présence de son enfant même si elle redoute de le voir grandir.
Le seul personnage dont on est certain de l'innocence c'est l'enfant (« Thomas » comme le saint qui croit que ce qu'il voit) qui est victime de cette mère qui devient (malgré elle ?) possessive ; sa jeune vie et celle d'un détenu qui depuis sa naissance ignore ce que peut être une vie libre dans un décor naturel avec un vrai entourage famillial. Son seul terrain de jeu est jalonné de barreaux.
Pour complèter les réflexions des spectateurs, il rajoute une seconde femme, incarnée par Eli Medeiros qui incarne la mère de la détenue (Julia). Cette femme qui apprend qu'elle a un petit fils, quitte la France où elle s'était expatriée (sans chercher à aider sa fille), pour venir chercher le garçon, contre la volonté de sa fille.
Un film que je recommande chaudement. (J'ai même pu me récupérer le générique du film signé de Piojos y Piojitos (2003) qui s'intitule Ora Bolas chanté par des enfants )
L'autre séance dont je viens de sortir c'est « le bal des actrices », un bien belle reflexion sur le statut d'actrice et l'envie de « faire du cinéma » ; enfin plutôt de faire une carrière, comme on dit.
Ce film est un mélange de tendresse et d'humour très grinçant parfois...
J'ai beaucoup aimé et j'ai bien apprécié les dialogues, les références et clins d'œil que nous envoient Maiwenn (Le Besco) que j'ai découverte avec son film, en fait.
J'ai retrouvé une critique (de Guillemette Odicino) qui résume bien le film :
/.../ fiction totale déguisée en documentaire où, toujours armée de sa petite caméra DV, la jeune cinéaste colle aux basques de Karin Viard, Mélanie Doutey, Marina Foïs, Julie Depardieu, Charlotte Rampling, Jeanne Balibar, Romane Bohringer ou encore Muriel Robin.
Chacune interprète son propre rôle tout en se moquant - en se « jouant » - d'elle-même. En fait, c'est à un bal masqué, plein d'humour et de chansons composées par la fine fleur de la nouvelle chanson française (Benjamin Biolay, Anaïs...), que Maïwenn nous convie. Une farandole où elle déplace les étiquettes, faisant endosser à l'une celle d'une autre, décalant juste ce qu'il faut les images respectives de ses comédiennes.
Karin Viard s'amuse comme une folle à jouer l'actrice qui trouve la France trop petite pour elle et ambitionne une carrière aux Etats-Unis, quitte à sacrifier son rôle de mère. Pourtant, c'est dans la cour d'une ferme et dirigée par un Bertrand Blier réputé misogyne que cette coquine de Maïwenn filme Karin, affolée par une vache plus capricieuse qu'elle ! Mélanie Doutey devient une jeune star bankable déjà lasse de son statut et qui fuit se ressourcer en Inde. Mais, revenue de son escapade humanitaire, elle ne supporte pas d'avoir loupé « le rôle de sa vie », confié en son absence à une émouvante Romane Bohringer qui, elle, se croyait finie. L'une joue, l'autre pas...
Au gré de la comédie pointent ainsi de vrais moments de vérité, particulièrement touchants : Julie Depardieu confiant que la quantité de fleurs dans ses cheveux augmente au gré de sa déprime, Marina Foïs humiliée par une directrice de casting qui ne connaît d'elle que Les Robins des bois, ou Estelle Lefébure soudain meilleure actrice que toutes les autres quand elle pleure derrière ses lunettes noires...
Et Maïwenn dans tout ça ? Omniprésente, filmeuse filmée, s'inventant un amour avec un Joeystarr confondant de naturel et de drôlerie, elle est au centre de ce kaléidoscope cocasse sur ces femmes qui ont - plus que les autres ? - besoin d'être aimées. Summum de la mise en abyme, elle conclut son film par une projection privée où ses actrices, furibardes, prétendent qu'on ne voit qu'elle, Maïwenn, à l'écran ! Par cette pirouette finale, la petite maligne pare d'avance aux éventuelles critiques sur son narcissisme. Pardonnez-moi, demande-t-elle une deuxième fois. Pour savoir si bien mener ce bal, elle est toute pardonnée. Amen
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dernier film que vous avez vu?
En parlant de statut des actrices (et pour la sortie du film "la journée de la jupe"), je vous propose – si vous ne l'avez pas déjà lu – cet entretien avec Isabelle Adjani : http://www.telerama.fr/cinema/isabelle-adjani-j-aime-passionnement-ce-metier-mais-je-passe-mon-temps-a-y-echapper,40850.php
Poet- DJ LittéRieuse
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Cool! Merci pour le lien! Ca m'intéresse, je vais regarder ça!
(J'ai vu le film, qui a été diffusé à la télé la semaine dernière, et j'ai vraiment bien aimé!)
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Sauterel'fly- Lez à l'aise
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Re: Dernier film que vous avez vu?
enfin vu et j'ai très apprécié ; une histoire pas si absurde et folle que ça!!
isapho a écrit:bande annonce de LOUISE MICHEL le nouveau film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, avec Yolande Moreau et Bouli Lanners.
DOMMAGE MAIS IL NE PASSE PAS DANS MON COIN !
Invité- Invité
Re: Dernier film que vous avez vu?
La charge de la 8ème brigade, un bon vieux western sur une chaine de classiques, bien de temps en temps ça fait du bien. En plus j'aime bien Suzanne Pleshette (surtout dans "Les oiseaux" d'Alfred Hitchcock)
Calamity- Ne lez'ine pas avec les mots !
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Harvey Milk mais surtout le documentaire : "times of harvey milk". Je ne suis pas sensible mais un très beau documentaire, aussi poignant que le film !
eliesheva- Ne se Lez pas faire
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Villa Amalia de Benoît Jacquot
"Comme la goutte d'eau fait déborder le vase, Ann voit une nuit Thomas embrasser une autre, et elle décide de le quitter, de tout quitter.
Elle est musicienne, seule la musique la tient mais ne la retient pas. Elle ne tient qu'à la musique.
Avec l'amitié de Georges, surgi de son enfance, elle rompt et fuit, part à la rencontre de son origine et de son destin, trouve une île, là où est la Villa Amalia."
Un film immanquable pour les amatrices d'Isabelle Huppert et pour les femmes tout court
Elle fait même un gros calin avec une belle italienne devant la mer méditerrannée...pensée spéciale pour Vénusia
"Comme la goutte d'eau fait déborder le vase, Ann voit une nuit Thomas embrasser une autre, et elle décide de le quitter, de tout quitter.
Elle est musicienne, seule la musique la tient mais ne la retient pas. Elle ne tient qu'à la musique.
Avec l'amitié de Georges, surgi de son enfance, elle rompt et fuit, part à la rencontre de son origine et de son destin, trouve une île, là où est la Villa Amalia."
Un film immanquable pour les amatrices d'Isabelle Huppert et pour les femmes tout court
Elle fait même un gros calin avec une belle italienne devant la mer méditerrannée...pensée spéciale pour Vénusia
TARADITA- BatWoman
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Loisirs : Contemplation
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Re: Dernier film que vous avez vu?
Je l'ai vu hier soir et moi, je fais partie des personnes qui l'ont apprécié ; d'autres critiques le trouvent glacial et ennuyeux : « les magnifiques paysages filmés dans la 2e partie du film ne nous font plus rêver, tellement l'ambiance générale du film les a empreints de tristesse et de froideur ». Moi, au contraire, je ne les ai pas regardés avec froideur et je sens que Ann ne les regarde pas ainsi. Ces spectateurs/trices-là sont passés à côté du film mais je peux comprendre ces critiques et même que les notes de musique (signée Bruno Coulais) les aient irrités pour ne pas dire mis mal à l'aise ; elles font partie du personnage Ann.
Film de Benoît Jacquot tiré du roman de Pascal Quignard.
Je vous livre ce lien http://www.paperblog.fr/1849983/villa-amalia-de-l-art-de-la-fugue/
Est-ce que quelqu'une a été voir « la vague », ce film allemand de Dennis Gansel ?
Il passe ce soir près de chez moi mais la critique que j'en ai lue me laisse perplexe.
Sinon, enfin j'ai enfin vu « Ponyo » (sur la falaise) et "Harvey Milk" durant ce pont du 8 mai. Ponyo peut redonner le . La fin de « Harvey Milk » par contre n'a rien de guilleret mais c'est tout un pan de la lutte gay (bon, ok, c'est aux States) que je ne connaissais pas ainsi que la genèse de nos marches LGBT d'aujourd'hui...
Sinon, je me laisserai peut-être tentée par « last chance for love » ; rencontre entre Dustin Hoffman et Emma Thomson. Vous l'avez vu également ce film ? Cette histoire de comédie romantique m'inspire sans doute mieux que « la vague »...
Film de Benoît Jacquot tiré du roman de Pascal Quignard.
Je vous livre ce lien http://www.paperblog.fr/1849983/villa-amalia-de-l-art-de-la-fugue/
Est-ce que quelqu'une a été voir « la vague », ce film allemand de Dennis Gansel ?
Il passe ce soir près de chez moi mais la critique que j'en ai lue me laisse perplexe.
En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.
/.../ mieux qu'une dénonciation en bonne et due forme du fascisme, ce film met en scène son possible attrait. Un prof de lycée, au profil d'anar, décide d'animer dans le cadre d'un atelier une sorte de jeu de rôle, une autocratie au ras de la classe, où les élèves n'existent plus en tant qu'individus et obéissent à des règles très strictes. Dans cette organisation, le prof ne l'est plus et devient un meneur autoritaire. Tout le monde se prend peu à peu au jeu, et la classe finit par se transformer en simili-secte dangereuse.
La ferveur dans le collectif, la libération paradoxale et la jouissance que peut procurer l'obéissance, voilà quelques-uns des lièvres levés dans cette démonstration un peu trop... démonstrative. Pour que la leçon fonctionne tout à fait et soit vraiment perturbante, il aurait fallu des motifs d'engagement et de soumission autrement plus séduisants que ceux exposés dans la salle de cours. S'habiller tout en blanc, répondre en choeur et faire la vague avec la main en guise de signe de ralliement, c'est un peu court.
Sinon, enfin j'ai enfin vu « Ponyo » (sur la falaise) et "Harvey Milk" durant ce pont du 8 mai. Ponyo peut redonner le . La fin de « Harvey Milk » par contre n'a rien de guilleret mais c'est tout un pan de la lutte gay (bon, ok, c'est aux States) que je ne connaissais pas ainsi que la genèse de nos marches LGBT d'aujourd'hui...
Sinon, je me laisserai peut-être tentée par « last chance for love » ; rencontre entre Dustin Hoffman et Emma Thomson. Vous l'avez vu également ce film ? Cette histoire de comédie romantique m'inspire sans doute mieux que « la vague »...
Poet- DJ LittéRieuse
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Localisation : Sous les toits de la Normandie
Loisirs : dé-lire, boite à musique; étoiles et toiles, chemins de traverses
Date d'inscription : 31/05/2005
Re: Dernier film que vous avez vu?
J'ai été voir "la vague", il y a 15 jours. Je reconnais que les motifs d'engagements qui séduisent ces jeunes sont peut-être un peu légers si l'on se place d'un point de vue historique. Malgré tout, ces mêmes motifs et signes de ralliement permettent de comprendre ce que certains (notamment des jeunes) peuvent trouver de "rassurant" dans un système autocratique. Bref, j'ai aimé, je trouve que ce film amène à réfléchir et j'ai trouvé la prestation d'acteur du prof assez convaincante.
Marie29- Lez à l'aise
- Nombre de messages : 453
Localisation : près de l'océan
Emploi : coach de buses
Loisirs : lire, courir, se faire une toile, être dehors
Date d'inscription : 25/05/2008
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